Dans ce tome 12 le grand tournoi dragonballesque des arts martiaux s'achève, et si on est dans la Fantasy pure et dure on est plus que jamais dans l'hommage à
Akira Toriyama ! Nos héros ont compris que la compétition est truquée par un voleur de corps, mais comme le démon agit pour la victoire du Bien et non celle du Mal faut-il gagner ou perdre pour contrecarrer ses plans ? Cela me fait de la peine d'écrire cela, mais ici on voit la différence de niveau entre la France et le Japon avec un tournoi qui est réussi comparé tournoi réalisé par Shonen dans "Outlaw Players" qui ne l'était pas (pourtant les deux ne sont que péripéties dans leur série respective)...
C'est le roi et le premier ministre d'Isis eux-mêmes qui conduisent la Team Aros vers la grande pyramide qui au coeur du désert est le lieu de conservation de l'orbe sacrée jaune convoitée par les champions du monde et les sicaires de l'autre monde. Mais qui est finalement l'élu du destin ? Aros ancien bandit devenu chevalier héroïque bien malgré lui, sa soeur jumelle Aniss qui en travaillant pour la dénommée Empyréa est persuadée d'être le dernier espoir de l'humanité, ou Bezel l'aventurier fanfaron qui a recueilli les dernières paroles d'Arus ainsi qu'une relique sacrée capable de sauver le monde ou de le détruire ??? Alors qu'Absinth remarque de plus en plus qu'il y a quelque chose de pourri au Royaume d'Isis dont il est issu, les personnages comprennent après les lecteurs et les lectrices que les adversaires de nos héros viennent de l'autre côté du miroir et que donc ils ont peut-être volontairement mis la Team Aros sur le bon chemin pour qu'elle réussisse là où ils ont échoué. Et si les ténèbres étaient circonstanciellement les alliés des forces du bien ?
On ne m'enlèvera pas de la tête que le changement de scénariste en cours de route a été préjudiciable à la série, (il n'y qu'à voir la quasi disparition de personnages et d'éléments précédemment grandement mis en avant). Mais depuis plus de 30 ans la saga "Dragon Quest", aimée dans le monde entier par tous les rêveurs de 7 à 77 ans et plus si affinité, est devenue grâce à son créateur
Yuji Horii beaucoup trop grande et beaucoup trop noble pour pouvoir souffrir d'un tel accident de parcours !