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3,6

sur 2066 notes
Bernard, Bernard, je ne te comprends pas ... tu as vu tous ces gens qui manifestent pour que l'âge de départ à la retraite ne soit pas décalé ? Tu lis la peur dans leur regard ? Peur de ne pas pouvoir profiter de la vie après des années de labeur. Et toi, tu y es à la retraite, tu es en pleine forme, ta femme aussi et tu T'EN PLAINS !! Tu voulais continuer à travailler, tu te sens rejeté, inutile.
C'est mal parti entre nous Bernard, je ne peux pas compatir à tes malheurs car objectivement tu n'en as aucun.
En plus, tu es hautain et dénigrant avec Alice qui essaie simplement d'être une bonne mère et une bonne personne. Pourquoi ? Parce que tu ne la comprends pas et que ses "lubies" t'exaspèrent, qu'elle a décidé de vivre en accord avec ses valeurs que tu ne partages pas. Je vais te dire, il est grand temps de sortir de ta caverne Bernard et de regarder le monde autour car il a évolué. Heureusement que tes petits enfants vont te montrer le chemin. Il faut écouter les jeunes, ils ont instinctivement compris pas mal de choses alors que les adultes restent dans le déni pour ne pas déranger leur petit confort égoïste. Je sais, je ne suis pas tendre avec toi Bernard mais franchement, il faut au moins ça pour te secouer.
Allez, je me calme parce que finalement tu m'as attendrie lorsque tu as commencé maladroitement à changer. Bravo Bernard, continue à faire ta part !
Merci
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Abandon !

Bon, je ne vais pas m'attarder sur cette lecture que j'ai lue à moitié (et croyez-moi, c'était la limite, je n'aurais pas pu continuer). Surtout que vous êtes nombreux à lire cette auteure, et à l'adorer.

Entre deux lectures plus denses, j'avais besoin de légèreté. de la même manière que je me tourne vers Virginie Grimaldi avec laquelle je passe toujours un excellent moment, j'ai voulu testé cette auteure souhaitant y trouver de l'humour, une jolie plume fluide, et des personnages attachants… Mon ressenti s'est trouvé à l'opposé de tout ça.

Svp, comprenez qu'il s'agit d'un avis personnel. Ne me jetez pas la pierre !

Dès les premières pages, l'écriture m'a semblée fade, sans saveur, même niaise à certains passages. Les dialogues m'ont fait l'écho de conversations de série B, vides de sens.

Les deux personnages principaux, Bernard et Brigitte, la soixantaine et retraités, paraissent tellement clichés que s'en est énervant. Surtout Bernard, le portrait craché du patriarche défenseur de la cellule familiale traditionnelle. En résumé, un mâle alpha imbécile, carriériste, prétentieux et misogyne. Contre Brigitte, adorable épouse dévouée et soumise, en manque d'attention.

Quant à l'humour, il doit y en avoir mais je n'y ai pas adhéré.

Bref, testé et non approuvé ! Je me limiterai aux feel good de Virginie Grimaldi, et fuirai comme la peste tout autre auteur de ce genre. Sur ce, je m'en retourne à mes thrillers favoris !
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Cet été, j'avais frôlé le coup de coeur avec Au petit bonheur la chance ! qui m'avait attendrie et émue, j'étais donc ravie de retrouver Aurélie Valognes à l'occasion de la cerise sur le gâteau, son dernier titre paru en poche.

Mais, hélas pour moi, cette lecture fut loin d'être aussi bonne et, ce, pour plusieurs raisons. Tout d'abord les personnages principaux, Bernard, Brigitte et Marguerite sont caricaturaux, grossièrement esquissés et ressemblent un peu trop à ceux d'En voiture Simone ! : à savoir la gentille Brigitte qui en bave des ronds de chapeaux avec son mari Bernard, égocentrique et imbu de lui-même ! Sans oublier la mère de Bernard, Marguerite, qui a bien du mal à comprendre son grand fils et qui compatit avec sa belle-fille.

L'histoire n'est pas déplaisante à lire mais elle est trop superficielle alors que l'idée de départ est intéressante et dans l'air du temps : la retraite. Un moment charnière dans l'existence puisque l'on doit se réinventer et retrouver sa tendre moitié, et parfois, la cohabitation mène tout droit au divorce, les statistiques sont là, les séniors n'hésitent plus à se séparer.

Ce postulat de départ, qui méritait bien de l'approfondissement, est vite expédié au profit d'une autre thématique dans l'air du temps, elle aussi, l'écologie ! Notre Bernard, bien désoeuvré, car notre Brigitte s'investit à fond dans l'associatif, va se trouver un cheval de bataille : la préservation de l'environnement, et, il en devient jusqu'au-boutiste, au point de passer tout près du divorce.

Rajoutez à cela, les enfants parisiens au bout du rouleau, qui rêvent de larguer les amarres et se tapent l'incruste chez Brigitte et Bernard à chaque vacances et là aussi, bonjour les clichés : la belle-fille végane et chantre de l'anti-consommation, le fils qui file doux, les petits enfants de 5 et 7 qui s'expriment comme des adultes et se montrent tellement sages et responsables…

Certes, les petites touches d'humour sont là, et les pages se tournent toutes seules mais cela ne suffit pas à rattraper tout ce qui cloche dans ce roman, d'autant que les dialogues sont franchement pas terribles non plus.

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Me voilà réconciliée avec Aurélie Valognes dont j'avais très moyennement apprécié son « Mémé dans les orties ». Encore une histoire de « troisième âge », avec une belle figure de grincheux en la personne de Bernard, jeune retraité dynamique. Enfin, plus dynamique que réellement retraité dans sa tête, le directeur commercial a du mal à rendre son badge et à abandonner stress et costume cravate. Pourtant, son épouse Brigitte, déjà retraitée, lui montre un bel exemple de vie bien employée entre son bénévolat, ses occupations quotidiennes et familiales et ses copines. Mais Bernard n'en démord pas : il veut retrouver son emploi. C'est grâce à son petit-fils Paul qu'il trouve l'idée qui va lui permettre de meubler ses longues journées : développer un potager et réformer son quotidien afin de réduire drastiquement sa consommation de déchets. Bien avant le challenge écologique, c'est la gagne qui pousse le jeune retraité à se lancer dans ce défi donné par la maîtresse de Paul à la classe. Au départ, ce n'est pas les bons sentiments qui l'étouffent mais peu à peu, la conjugaison de ses efforts et de ses erreurs le fait progresser et retrouver un équilibre entre vie familiale, engagement citoyen et réalisation personnelle. Un petit roman sans prétention qui au final, montre qu'en écocitoyenneté, comme dans tout, la perfection n'est pas l'objectif mais que si chacun fait sa part, la somme de ces petites actions individuelles peut bien faire changer le monde. Un joli hommage à l'action du colibri portée par Pierre Rabhi qui est pour moi, le petit plus de ce récit.
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Ce roman parle d'un changement de vie ( la retraite) pour le personnage principal , Bernard et les conséquences sur sa famille et son couple.
La tendresse est présente ainsi qu'un peu d'humour .
Mais à partie de la moitié du livre , je me suis ennuyée...La nouvelle lubie de Bernard ( certes très honorable) de respecter l'environnement et de faire zéro déchet est devenue omniprésente , un peu comme si on lisait un manuel du bien savoir faire .
Du coup , je n'avais plus trop envie de me replonger dans l'histoire.
C'est la première fois que je suis un peu déçue par un livre d' Aurélie Valognes mais ses quelques mots en fin de roman m'ont touché et ont relevé un peu mon ressenti. Mitigée par cette lecture
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J'allais écrire que ce livre m'a déplu du début à la fin mais, je me suis arrêté à la page 100 parce que c'est un chiffre rond et par défi.

Comment une histoire insipide avec des personnages aussi insignifiants peut-elle attirer autant de lecteurs ravis? Mystère...
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Je ne suis pas la cible des livres d'Aurélie Valognes, enfin j'avais fini par le penser avant de terminer celui-ci (je vais vous expliquer)… Il faut dire que le concept des expressions, reprises sur toutes les couvertures, et dans le texte, est assez présent et devient à la longue un peu trop systématique. Et que dire de cette étiquette Feel good, à la fois attractive pour certains, et repoussoir pour d'autres ? Repoussoir pour moi, en général. de cette auteure, j'ai pourtant lu il y a quelques années En voiture, Simone !, qui m'avait fait sourire, et que j'avais dévoré comme un roman d'été. Puis, j'ai lu Au petit bonheur la chance !, et là j'ai vraiment eu l'impression, à l'époque, de me faire avoir par une couverture fleurie, derrière laquelle se déroulait en réalité une histoire bien plombante. J'étais donc assez peu enjouée à l'idée de lire La cerise sur le gâteau qui avait débarqué sans prévenir chez moi un beau matin. Cependant, j'ai pour projet de distribuer des livres lors d'un rendez-vous de lecteurs qui se déroulera fin août dans ma commune, et Aurélie Valognes ayant beaucoup de succès, je me suis dit que proposer ce titre serait une bonne idée ! de plus, j'essaye de ne proposer que des titres lus et j'essaye surtout de lire tous les services de presse que je reçois. J'ai donc ouvert cette couverture rouge agrémentée de fleurs de cerisiers. Déjà, je dois dire d'emblée que j'ai eu l'impression d'être loin du Feel good lorsque j'ai compris qu'entre Bernard et Brigitte, jeunes retraités, les choses étaient en train de se gâter. Mariés depuis 37 ans, ils se trouvaient en effet soudain face à face, avec beaucoup de temps devant eux, et des centres d'intérêts différents. de plus, Bernard avait passé sa vie à se consacrer à son travail et manquait d'enthousiasme pour cette retraite arrivée précipitamment, au départ non désirée et absolument pas préparée. La description de cet état de fait est pour tout dire un peu ennuyeuse, ainsi que les problèmes du couple avec leurs voisins les plus proches. Heureusement, leur fils et ses enfants agrémentent un peu ce temps qui passe lentement. Bref, je me suis demandée si quelque chose de plus croustillant allait arriver. Et je ne m'attendais pas au virage que prend soudain le récit, et qui m'a soudain totalement conquise. Bernard, mis au défi par son petit fils Paul, s'attaque soudain au plastique et devient un héros du zéro déchets. Quelle idée réjouissante !!! Bien entendu, je me suis tout à coup entièrement retrouvée dans sa démarche, dans les obstacles qu'il rencontre, dans la désapprobation de sa famille, leur réticence à lui emboîter le pas. Qui aurait cru que ce roman à la couverture rouge fleurie était en fait un hymne à la nature, au retour à l'essentiel et à la protection de l'environnement ? J'ai donc refermé ce livre assez surprise d'avoir pris au final plaisir à sa lecture et un peu étonnée de devoir remettre en cause mes a-priori. le recours aux expressions est pour autant toujours assez excessif dans ce roman alors que l'écriture d'Aurélie Valognes pourrait, à mon avis, se passer de cet artifice.
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Brigitte est une institutrice en retraite épanouie qui a su bien occuper son temps libre entre ses visites régulières aux résidents de la maison de retraite et les vacances où elle accueille avec joie son fils et sa petite famille. Mais son bel équilibre vole en éclats le jour où son mari Bernard, un travailleur acharné, se retrouve mis à la retraite d'office. A l'inverse de sa femme il vit ça comme une injustice et une catastrophe… Je vais être honnête : ce nouveau roman d'Aurélie Valognes ne m'a pas séduite : autant j'avais dévoré le dernier Au petit bonheur la chance (qui m'avait permis de renouer avec cette auteur après la déception de Minute papillon) autant j'ai eu du mal à aller au bout de celui-ci (ce qui est très mauvais signe pour ce type de livre c'est que je peinais à en lire plus d'un chapitre par jour…). J'ai eu l'impression que l'auteur s'éparpillait. Au lieu d'un livre centré sur la retraite comme le résumé le laissait entendre, c'est un roman qui va dans tous les sens : une bonne partie du texte est centré sur l'écologie et la difficulté à passer au zéro déchet, zéro plastique (Bernard s'est donné ce défi pour épater son petit-fils qui travaille sur ce thème à l'école)…ce qui honnêtement aurait pu être un sujet de roman à part entière. Tout ça manque d'unité comme si Aurélie Valognes avait voulu parler de tous les sujets qui lui tenaient à coeur au moment de l'écriture (c'est d'ailleurs ce qu'elle dit dans son texte final : pendant l'écriture elle se lançait dans une démarche écolo). Elle a tout mis ensemble, tout mélangé et ça donne quelque chose d'assez indigeste pour moi en tout cas.
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Arrive un jour où l'on n'est plus attendu nulle part. Le réveil sonne dans le vide, puisqu'il est inutile de se lever. Pas de pause-café avec les collègues, ni de réunion à n'en plus finir jusqu'à vingt heures. Le téléphone ne clignote plus ; d'ailleurs, de téléphone, vous n'en avez plus. Vous l'avez rendu avec le badge et la voiture de fonction.
Un nouveau jour se lève avec une seule question : « Mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de mes journées maintenant ? »
C'est ce que va se demander Bernard, pour qui, la retraite, c'est être fini, tel un déchet qui ne sert plus à grand-chose. Comment exister lorsque l'image sociale n'est plus que deux dates dans un logiciel : date d'arrivée et date de sortie dans l'entreprise, comme écrites sur une plaque de marbre au fin fond d'un cimetière ?

Bernard est buté, un tantinet égoïste ; il remet sa femme en place régulièrement, et surtout : il est certain qu'il retrouvera sa légitimité au sein d'une entreprise. Soixante ans, non mais, on est toujours fringant !
Mais contre toute attente, rien ne vient.
Si ce n'est... un défi lancé par son petit-fils.
Zéro déchet, vous en avez entendu parlé ? Et toi, papy, tu connais ?
Enfin de quoi sustenter l'ennui de Bernard ! Enfin de quoi lui donner une raison de vivre et de s'occuper. Quitte à devenir... extrémiste du sujet et à exaspérer toute la famille !
Mais son mauvais caractère le rend attendrissant (même si bon, je le reconnais, j'aurais du mal à supporter ses réflexions ! Brigitte, sa femme, a de la patience et de la bouteille).
Aurélie Valognes nous délivre un roman qui parle des gens, des générations et de leurs questionnements, du temps qui passe, du temps perdu, et du temps que nous gâchons, à coups d'absences. Mais elle réveille (ou catalyse) en nous toute cette aberration du gaspillage de notre belle planète. Puisque nous n'en avons qu'une. Puisque c'est à nous de changer les choses, comme le colibri. Si nous nous y mettons tous, on arrivera bien à la sauver, cette belle planète toute bleue. Et comme dans le livre, c'est à nos enfants d'éduquer certains adultes aux bonnes manières, car après tout, nous leur empruntons la planète.
J'ai dévoré le livre – en deux jours – qui, pour moi, est le meilleur Valognes !
Bravo, Madame.

Merci à Babelio et Mazarine pour l'envoi du livre en avant-première ! Quel merveilleux cadeau.

PS : « Le plastique, c'est diabolique ! » (merdique, on peut le dire aussi !)
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Lecture plutôt décevante pour ce roman d'Aurélie Valognes. Pourtant tout avait bien commencé. J'ai vite accroché à l'histoire et j'étais plutôt contente de ce roman. Mais rapidement, je me suis ennuyée, j'ai trouvé que l'histoire tournait en rond et les personnages ont commencé à m'agacer.

Si j'ai apprécié l'humour bien présent (notamment les duels avec les voisins ou les idées loufoques de Bernard) et la plume fluide et directe de l'auteure, certains aspects me sont restés en travers de la gorge.
Est-ce parce que je suis trèèès loin d'être en retraite que l'histoire ne m'a pas parlé du tout et que je n'ai pas compris les réactions de Bernard et Brigitte ?
Pour ce couple de jeunes retraités, à 60 ans on est déjà presque grabataire. Il faut préparer ses obsèques, déménager car la maison est trop grande, trop haute, trop ci, trop ça... Ils songent même à emménager dans un foyer pour seniors (étape avant l'EHPAD). Et puis il faut également jeter tous ses affaires et vêtements qui appartiennent à notre vie passée (sous-entendu la vie active), parce que garder les souvenirs d'une vie entière c'est pour les faibles. Je ne me reconnaît pas du tout dans cette philosophie.
Et l'autre point noir du roman (à mes yeux du moins), c'est que sous prétexte de montrer le caractère obsessionnel et compétitif de Bernard, le roman se transforme en plaidoyer (ou matraquage devrais-je dire) pour l'écologie, le zéro plastique, zéro déchet et tout ce qui va avec.
Attention, je ne suis absolument pas contre l'écologie et la nécessité de préserver la Terre, mais je déteste toutes les formes d'intégrisme. Et ici, c'est à la limite de l'intégrisme écologique.
J'avais plus l'impression de lire Greta Thunberg (qui veut nous faire culpabiliser sur notre mode de vie), que Bernard, directeur financier en retraite pris d'une nouvelle lubie pour l'écologie. Tout ce côté très écolo, avec en plus les leçons de morale de la belle-fille et du petit-fils (horripilant petit sage écologiste en short, que j'aurais voulu remettre à sa place) m'ont tapé sur le système. J'ai plusieurs fois eu envie d'arrêter ma lecture et d'aller engloutir un pot de pâte à tartiner, seulement par esprit de contradiction.

Je ne suis pas fâchée avec l'auteure car j'aime bien son style et j'essaierai un autre de ses romans dans quelques temps. Je pense simplement que celui-ci n'était pas pour moi.
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