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sur 3651 notes
Tout démarre presque normalement :
Roy, un adolescent qui vit avec sa mère et sa soeur en ville, décide de partir sur une île sauvage au sud de l'Alaska, avec son père.
Pourquoi pas, se retrouver entre père et fils, avec un mode de vie différent, apprendre à se débrouiller, isolés de tout, après tout… tranquilles !
Et pourtant, la tranquillité se voit vite perturbée par un manque d'organisation totale, et par des non-dits constants entre les deux.
Roy, qui avait emporté ses cours avec lui sur l'île afin de garder un équilibre scolaire n'a finalement pas de temps entre la pêche, la recherche de bois, et les frustrations d'un adolescent qui découvrait tout juste ses envies, les amitiés, l'attirance.
Le père et le fils se retrouvent alors confrontés à leur communication absente, à leur manque de connaissance en terme de survie, et se retrouvent à un pied d'égalité : on ne sait plus vraiment qui doit s'occuper de l'autre. Qui du père ou du fils a la plus grande charge mentale durant cette escapade ?
Le père est une personne névrosée, rempli de doutes et de regrets, qui impose maladroitement à son fils un rôle d'adulte/confident, s'excuse en permanence de tout, mais n'ajuste que peu son comportement pour que les évènements soient plus agréables pour l'un et l'autre. Il se veut rassurant dans ses propos, mais n'a pas matière à rassurer réellement son fils.
Lorsqu'une tournure inattendue prend le dessus, une atmosphère glaçante, oppressante se met en place.

A lire, une découverte intrigante. Je suis mitigée en fin de lecture à cause de la complexité des névroses du père. L'atmosphère ajoute une énorme plus value à ce roman, et l'histoire personnelle de l'auteur ne peut qu'ajouter une couche de frisson…




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Rarement lu un livre aussi mauvais et malsain.
A fuir, il y a tellement de choses plus intéressantes ailleurs. Cela surfe sur une vague de retour au naturel mais il y a bien mieux, relire Tesson ou autre,
Du temps perdu pour rien, même pas de second degré ou de recul. Affligeant.
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Un père part avec son fils de 14 ans passer 6 mois sur une petite île en Alaska. c'est un livre choc, qui donne à réfléchir sur la paternité, sur la difficulté des adultes à vivre avec le regard de l'autre. Un événement inattendu survient au milieu du livre qui le transforme soudain et le projette dans une vérité difficilement narrable.
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Roy et son père s'isolent sur une île en Alaska, ayant comme projet d'y vivre pendant un an. Malheureusement, c'est expédition entre un père et son fils ne sera pas l'idylle tant espéré.

Sukkwan Island est un roman bien difficile... A la limite de l'insoutenable... On sent la pression montée petit à petit... Et le malaise s'installe à travers cette ambiance froide, que l'on sait sans issus.
C'est avec la voix du fils que débute le roman, mais c'est le personnage du père qui créer ce sentiment de gêne.
C'est le récit d'une guerre contre la nature, la grande et belle nature de l'Alaska d'une part et de l'autre, celle plus intime de la nature humaine...

C'est un récit tellement fort, que j'ai du m'arrêter à la fin de la première partie (les lecteurs seront de quel moment je parle... Cette scène, comme sortie de nulle part, m'a surprise et prise aux tripes)

La difficulté du roman tient de sa thématique et de son ambiance, mais également du ressenti final. Il est compliqué de parler de cet ouvrage... Ai-je aimé ? Ai-je détesté ? Ce que je sais, c'est qu'il ne m'a pas laissé indifférente.
Je savais que cette lecture ne laissait pas indemne. On m'en avait beaucoup parlé, sans jamais trop m'en dire, sans dévoiler l'intrigue,... J'ignorais donc totalement que j'allais me retrouver face à un imbroglio d'émotions fortes...

Choc, dégoût, pitié, tristesse, colère, poésie douce-amer... Voilà ce que vous pourriez ressentir en lisant l'oeuvre de David Vann..

Petit aparté sur l'auteur : On comprend peut-être mieux ce roman lorsque l'on connait un peu l'auteur et son combat contre le commerce des armes à feu ( ce qui lui a d'ailleurs valu quelques soucis qui l'on poussé à quitter les Etats-Unis). L'ensemble de son oeuvre est d'ailleurs marquée par cela, afin de montrer le danger du "libre-service" des armes à feu. Si vous avez le temps et l'envie, allez jeter un oeil à sa bio, c'est très intéressant, et poignant aussi !
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Une ode à l'amour filial, celui-là même qui rend difficile ou quasi inexistant le dialogue entre un père et son fils.
David Vann, grâce à son style précis et sensible, éveille nos âmes de Robinson Crusoé, magnifie les paysages, exacerbe les sentiments et nous noue le ventre.
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Je n'ai pas compris l'intérêt de ce livre. Ni comment il a pu recevoir un prix. Il ne parle pas du thème en profondeur.Le personnage du père m'écoeure. Je ne rentre pas dans les détails car d'autres critiques l'ont déjà fait.
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emmanuèle bernheim
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Peut-on gagner un prix Medicis sans aborder quelques notions philosophiques ou psychologiques dans un roman ? Apparemment la réponse est oui. Je ne me baserai plus sur la notoriété de ce prix pour choisir mes prochaines lectures.

Ce roman est une sorte de "huis clos" sartrien vécu par un père et son fils, plutôt subi par le fils, sans approfondissement ni philosophique ni psychologique de la part de l'auteur, d'une profonde lassitude mentale, une psychanalyse abordée même pas tentée. Des histoires personnelles et intrapsychiques jamais résolues amènent à la catastrophe, autant matérielle (la situation vécue par les protagonistes) que symbolique.
Mais le lecteur d'un certain niveau intellectuel se lassera de ce livre, car il s'attendra à une moindre métaanalyse, un regard extérieur afin de rendre la lecture psychique plus intéressante.

Ou alors le but est celui de dire qu'il existe plein d'humains qui, comme Jim, ne sortiront jamais de leur bassesse? Aucun apprentissage humain n'est pressenti dès le début. Si c'est ça le but du roman, alors ce n'est pas de mon gout car c'est du déjà vu et du revu.

La situation est bien mis en scène, on pourrait trouver l'histoire intrigante et excitante par son "unicité" de décor (cependant complètement irrecevable ni croyable de la part de ces parents - autant la mère que le père). Si c'est pour écrire une historie noire, sans issues, bien savoir jouer avec les mots, alors c'est peut être réussi. Pour le reste, tout ce qui compte, ça manque de vraie profondeur... c'est du raconter pour raconter et donner le dégout de l'homme.
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