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3,79

sur 3658 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Prix Médicis étranger 2010, “Sukkwan Island” de l'écrivain américain David Vann pourrait bien être ma principale déconvenue littéraire 2015 !

Ce petit livre commence alors qu'un homme dans la force de l'âge et son fils de treize ans amerrissent à proximité d'un îlot perdu de l'Alaska, leur nouveau lieu de villégiature.
Jim a éprouvé le besoin de prendre un peu de recul avec son métier de dentiste et est impatient de découvrir en compagnie de Roy cet endroit sauvage peuplé de cerfs, d'élans, de mouflons et d'ours. La cabane achetée en même temps que le terrain est vétuste mais ils ont largement le temps de la retaper avant l'hiver…

L'hydravion est à peine reparti, laissant seuls Jim et Roy, que le lecteur s'interroge déjà sur le peu de cohérence de la situation : les parents de Roy ont en effet divorcé plusieurs années auparavant et sa maman bénéficie depuis lors de la garde de leurs deux enfants. Bien que connaissant mieux que quiconque la fragilité mentale de son ex-époux, elle a accepté que Roy s'isole une année entière avec son père dans cet endroit aussi inaccessible que dangereux.
Qui peut croire une seconde à la vraisemblance d'une entrée en matière aussi farfelue ?

Quel soulagement de refermer trois heures plus tard ce bouquin nauséeux au possible, de quitter un personnage principal antipathique, pleutre, passant une grande partie de son temps à s'apitoyer sur son sort, à pleurnicher et à vomir ! Il n'y a rien de positif dans ce roman truffé d'approximations, d'horreurs et d'ennui.

Un petit conseil, si je puis me permettre, aux jeunes lecteurs : “N'approchez pas des rivages particulièrement malsains de Sukkwan Island !”
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J'ai rarement été aussi indifférent envers une lecture. Un simulacre de critique envers les pères démissionnaires, une carence complète de style, des personnages creux et une intrigue engourdie dans un tragique de mauvais téléfilm...
La 4ème de couverture annonçait un cauchemar, un suspense insoutenable, mais tout est si conformiste et inconsistant que, selon moi, l'unique qualité de ce livre est de démontrer qu'il ne suffit pas de surprendre pour captiver.
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Scénario totalement improbable, personnages caricaturaux, écriture banale et répétitive
Si vous aimez la nature et les vrais récits d'aventure, fuyez
Il y a des années que je n'avais pas lu un livre aussi invraisemblable
Une vague histoire de dentiste qui amène son fils en Alaska pour plusieurs mois dans la nature pour se ressourcer, si j'ai bien compris
Visiblement, ni l'un , ni l'autre n'a été chez les scouts
Ils savent juste, en bons américains, tenir une arme
Tout y passe: l'attaque de l'ours, la chute dans un ravin, la marche dans le froid
On dirait de bons touristes d'une très grande ville en stage survie pour une semaine.Sauf qu'ils sont seuls pour plusieurs mois
A la moitié du livre, on vire dans le grand n'importe quoi sur fond de drame psychologique totalement artificiel
J'ai bien lu que ce livre a trouvé un certain public probablement citadin , intellectuel,amateur de romans psychologiques un peu tordus
Quand on vit ,comme moi, plus proche de la nature, ce roman frise le ridicule
Pour vous détendre, relisez Sylvain Tesson ( qui arrive avec un gros camion remplis de victuailles et de vodka pour préparer son aventure au Lac Baikal). Isabelle Autissier (Soudains seuls au fin fond de l ‘Amérique du Sud) ,Andrei Makine ( L'Archipel d'une autre vie , une fuite magnifique en Sibérie) ou Kim Leine (Les prophètes qui du fjord de l'Eternité au Groenland)
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Pour comprendre le roman noir et le nature Writing, il faut ABSOLUMENT avoir lu David Vann ! David Vann par ci, David Vann par là, si tu ne l'as pas lu, tu restes une quetsche pas mûre qui mérite simplement de rester sur son arbre à quetsches avec ceux de ta race…

En vacances à Moorea, situation idéale, temps idéal, état d'esprit idéal, je me lance donc dans ce fabuleux livre aux critiques dithyrambiques, prix Médicis étranger 2010 en me disant d'avance que je vais grave kiffer ma race …. de quetsche.

Imaginez un peu… Un père, légèrement frappé du bocal, dentiste en réflexion intense sur son métier (dent numéro 3 OK, la 4 est à refaire, la 6 pue du bec) décide d'aller vivre un an au coeur de la forêt en Alaska (là où le climat est ton ami) dans une petite cabane qu'il va retaper. Y va-t-il seul ? Mais non !! Il emmène son fils d'un premier mariage, avec lui. Quelle mère assez tarée envisage une seule seconde de déscolariser son enfant un an durant pour lui offrir l'expérience de sa vie : homme des bois pendant 365 jours, en présence d'un gars pas complètement fini, ex-mari de son état ( y a sûrement une raison valable à ce divorce) ? Soit ! Admettons ! Ils sont donc lâchés en terre hostile par un hydravion qui viendra les ravitailler en nourriture de temps en temps. Premier objectif, rendre la cabane habitable. Donc, on scie du bois, on fait des planches, on scie du bois, on fait des planches, on scie du bois, on fait des planches (tu as compris le principe ?). On pêche, on dépèce des poissons, on pêche, on fume des poissons, on pêche, on enterre des poissons. Après ? On fait un trou sous terre pour y cacher les poissons. On chasse aussi parfois… des cerfs ou des ours qui viennent s'attaquer à la bouffe qu'il y a dans la cabane en détruisant tout. Donc, on re scie du bois, on fait des planches etc… J'espère n'avoir perdu personne en route !! Les nuits sont polluées par les pleurs du père. Tu m'étonnes !! Il était dans une forme tellement olympique en arrivant, qu'on n'est pas vraiment surpris. Il pleure sur sa vie, sur ses erreurs, sur un tas de trucs qui échappent au lecteur… Pourquoi autant de détachement ?Parce que le lecteur cherche toujours à répondre à cette sempiternelle question qui l'obnubile depuis le départ : mais que foutent-ils là ? Pourquoi ? Quelle est la raison profonde de cette retraite en Alaska ? le fils a envie de se tirer… à peu près comme le lecteur.

Arrive la page 113, le tournant du bouquin, le seul élément d'action susceptible de renverser la vapeur d'un scénario passablement ennuyeux d'un père et son fils qui se parlent peu, et de journées qui ressemblent toutes les unes aux autres. Je ne peux pas vous dire ce qui se passe page 113, mais simplement affirmer que mes espérances étaient énormes quant à la suite. Que tu crois…. Alors là, vont commencer des séries de litanies insupportables, de jérémiades incessantes, de pleurnicheries et de lamentations à se faire sauter le caisson. le père ? Mais j'ai eu envie de le tuer à mains nues. Direction l'hôpital psychiatrique sans passer par la case Sukkwan Island, sous cachets à vie. Je me suis perdue dans son cerveau dérangé, dans ses pensées sans queues ni têtes, sans logique, sans discernement, obnubilée par ses pleurnicheries qui n'arrivaient pas à m'atteindre (Dieu sait que je suis plutôt du genre sensible pourtant !) et par l'envie de lui mettre des baffes pour le remettre d'équerre.

Pour être franche, je ne peux pas juger du style de l'auteur tant l'ennui que ce livre a provoqué s'apparente à un puits sans fond, juste ajouter que c'est d'une froideur incommensurable (voulue ou non) comme les personnages qu'il y dépeint. Rien n'a trouvé grâce à mes yeux, pas même la situation du fils qui n'avait pourtant rien demandé et qui s'est retrouvé, sans le vouloir, avec un allumé du bocal en pleine cambrousse. Je suis passée totalement à côté de ce chef-d'oeuvre de la littérature contemporaine, juste bonne à remonter sur mon arbre à quetsche, mûrir un peu en apprenant par coeur des articles complets de Télérama. Oui, ce bouquin m'a mise en rogne. Contre moi-même. Je suis allée lire des chroniques sur le net. J'en ai lu certaines où je me demandais si on avait lu le même bouquin. Donc, je me suis remise en question, j'ai repris le bouquin, j'ai relu des passages, j'ai essayé d'intellectualiser un maximum ce néant. le fruit (oserai-je…. oui je vais oser) de cet enculage de mouche est ce semblant de chronique qui dit juste ma frustration de n'avoir pas compris ce livre, ne n'avoir pas été touchée par ce livre, de n'avoir rien ressenti à la lecture de ce livre.

Voilà… Vive l'Alaska, région que je connais, dans laquelle j'ai mes meilleurs souvenirs de voyage, sans avoir eu en tête, à ce moment-là, ce texte de David Vann. Fort heureusement d'ailleurs…. Je n'y serai peut-être pas allée sinon.


Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Lorsqu'il avait 13 ans, David Vann (l'auteur) a refusé la proposition formulée par son père (avec qui il ne vivait pas : il habitait avec sa mère et sa soeur) : l'accompagner, un an, en Alaska. le père de David Vann s'est suicidé et David Vann en a ressenti une terrible culpabilité à la genèse de ce livre, que l'on peut voir comme l'autre version de ce qui aurait pu se passer.

Roy, 13 ans, vit avec sa mère et sa soeur. Son père, dentiste, s'est remarié, s'est séparé de sa 2ème épouse, a des dettes jusqu'au cou. Il propose à Roy de vivre avec lui un an, seuls sur une île, en Alaska. Roy refuse mais sa mère lui dit paisiblement de bien y réfléchir, de ne pas donner la réponse qu'elle attend elle, que quelle que soit sa décision, ce sera la bonne.
Roy accepte.

Voici donc un point de départ enthousiasmant.
Oui à l'aventure.
Oui à cette année à deux avec son père.

La 1ère partie du livre s'ouvre. Il faut vivre, pêcher, chasser, fabriquer un fumoir, un abri pour la nourriture, affronter la nature, la neige, et surtout, supporter les mauvaises décisions, les approximations, les hésitations, les lamentations et les larmes du père qui s'apitoie sur son sort et se (les) met en danger.
Fin de la 1ère partie ou presque.
Fin de ma lecture quelques pages plus loin.

Je ne dois pas avoir le coeur suffisamment bien accroché pour m'intéresser à la suite.

Une partie de moi comprend la séduction qu'a pu opérer ce livre.
Parce que la violence de l'événement de la fin de la 1ère partie, qui a surpris même l'auteur, fait de ce livre un de ceux que l'on n'oublie pas.

J'y suis allée avec confiance, attirée par des amateurs de Pete Fromm, et leurs louanges.

J'en repars avec un goût amer.

Nature writing.
Mais sans l'émotion, sans la bonté de Pete Fromm.

Pete Fromm qui n'a rien d'un bisounours et peut parler de violence, folie, de sclérose en plaque, d'inceste…

Mais là, c'est la marche au dessus.
Pas un chemin de traverse.
Un chemin … de travers.
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Lignes du pire.
Même si nos quotidiens ne sont pas emplis de tels faits divers, il n'empêche que la folie des hommes n'est plus à prouver, l'horreur existe, merci on le sait. Nos livres d'histoire en regorge. D'où ma question: quel est l'intérêt de ce roman sur l'évocation du pire ? Une histoire de plus ? Un père totalement névrosé embarque son adolescent dans un séjour extrême en Alaska qui tourne mal. Livre sans aucune qualité littéraire et consternant d'horreurs. Ce qui est ressenti comme du suspense devient très vite de la peur et du dégoût.

Un livre anti carpe diem. Celui-ci n'entrera pas dans ma bibliothèque où veillent Proust, Yourcenar, et tant d'autres...

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J'avais envie de ne rien dire, de ne pas écrire de critique, j'ai trouvé ce roman malsain , je suis navrée que l'auteur ait subit ce genre de traumatisme dans sa famille mais je n'ai pas pu éprouver d'empathie pour ce père psychotique qui pleure le nuit et qui se fait consoler par son fils de 13 ans . Avait-il le droit, ce père, de voler son enfance à son fils pour se défaire de son "malêtre"? Il partait seul sur cette île déserte et sinistre, j'aurais pu éprouver quelque chose pour ce personnage mais là, je n'ai pas accroché. Mon enfance heureuse et préservé ( merci papa, merci maman ) m'en ont peut-être empêché...
Belle préface par Delphine de Vigan.
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Critique très paradoxale, 1/5, mais pourtant...

Ordinairement je ne parle que de livres que j'aime, parce que ceux qui ne me plaisent pas ben je ne les finis pas....exception, Sukkwan Island, de David Vann.
J'ai détesté l'histoire de ce livre mais pourtant je suis allée au bout. Malgré l'horreur de la situation l'auteur persuade son lecteur de poursuivre, parce que non, vraiment, ce n'est pas possible...comment peut on en arriver là? Dès le début l'atmosphère est lourde, et ça va crescendo. Ce huis clos glacial ajoute au malaise de la situation.

Arrive l'événement majeur. C'est le besoin de compréhension et l'incrédulité qui m'ont incité à poursuivre.
Je n'ai pas aimé ce livre mais pourtant il m'a plu. Je n'ai pas envie de le relire, mais je le conseille sans hésiter. Félicitations à l'auteur
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Attiré par une histoire d'aventures en pleine nature et un prix littéraire à la clé, je me suis retrouvé avec un scénario invraisemblable où l'adulte est un enfant de treize ans, où il n'est fait aucune part à la nature sauvage et où tout finit dans une histoire de psychopathe paranoïaque. heureusement que j'ai acheté ça un euro seulement.
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Un livre nul pour moi.L'histoire une horreur,l'écriture banale.Je me demande si les juries du prix Medicis étranger l'ont vraiment lu....
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