Je n'ai pas du tout aimé le trait épais et noirci de cette bd. Dès lors, c'est avec un gros inconvénient qu'on se force à lire ce récit un peu étrange. Il est question d'un contrôleur de vérité au nez très crochu.
Tiens donc ! On n'a pas intérêt à mentir sur son passage. La vérité et rien que la vérité. La vertu dans toute sa splendeur presque biblique ! Il se définit d'ailleurs lui-même comme le cavalier blanc de la vérité, le Saint-Georges qui dépècera le dragon cracheur de la flamme du mensonge. Rien que ça !
On sent bien qu'il s'agit d'une fable ou un conte moral. Il sera intéressant de voir ce que le destin réservera à ce contrôleur de vérité qui brisera des vies au nom de cette recherche.
Doit-on forcément trancher la tête de sa bien-aimée pour savoir si on l'aime encore ? Cela me fait singulièrement penser à la question pratiquée par l'Inquisition religieuse. Si on meurt, c'est qu'on a dit la vérité. C'est clair que dans ces conditions, il vaut mieux mentir quelquefois...
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Sois toujours fidèle à la vérité, c'est la voie royale de l'existence.