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4,08

sur 3480 notes
Nous sommes le 13 juin 2017.
Ce livre est sorti le 10 mai 2017.
Un bon mois s'est écoulé depuis.
Et...
214 lecteurs sur Babelio,
28 personnes sont en train de le lire !
Incroyable non !

Nous sommes le 17 juin 2017,
Je viens d'achever ma lecture,
241 lecteurs sur Babelio
29 personnes en train de le lire !
De la folie !
Voilà ce qui se passe quand Madame Vargas, nous livre un nouveau petit morceau de la vie d'Adamsberg !

Et ...
Comme d'habitude, on plonge dans la vie du commissariat,
Ils sont tous là pour nous souhaiter la bienvenue
Le commandant Danglard, toujours aussi pénible, donneur de leçon, érudit, imbu de lui même. Mais on l'aime bien, même si là, il exagère et devrait vite arrêter d'être trop con,
Le lieutenant Veyrenc, compagnon ayant poussé parmi les pierres des Pyrénées, grand amateur de la garbure,
Le brigadier Estalère, spécialiste du bon café, servi au bon moment,
Le brillant informaticien de la troupe, Mercadet protégé par tous, hypersomniaque, drôle d'handicap,
Hélène Froissy, spécialiste dans le sauvetage du couple de merle qui a eu la très mauvaise idée de choisir la cour pour faire son nid, alors Hélène se débrouillera avec des framboises, du cake et même des vers de terre,
Retancourt, ah notre Violette, chère Violette.
Nous aurons aussi des nouvelles par téléphone des vieux amis,
Lucien qui continue d'accroître sa notoriété d'historien de la grande guerre,
Marc, le médiéviste, éternel étudiant.
Quand à l'ami Mathias, il viendra faire un tour pour nous aider à nous y retrouver sur les terrains jaillis de la mémoire d'Adamsberg !

Par moment on repose le livre, nous sommes, nous aussi dans des brumes épaisses où se mélangent les histoires de merles, d'araignées, de boules de neige venant de toutes les régions de France ou d'ailleurs !
Nous y croisons des tortionnaires, des victimes, de violeurs et des violées ...
Nous aussi, nous affrontons des bulles qui montent et qui descendent nous laissant amorphes rêveuses ...
N'oublions pas cette excellente maxime,
"À force de ne rien faire, on finit par ne rien faire.",
Ne rien faire, fait parfois beaucoup de bien et permet de vivre une très belle aventure avec Madame Vargas.
Chut .... en sortant, faisons attention de ne pas faire trop de bruit pour ne pas réveiller la boule qui dort sur la photocopieuse toujours allumée pour la chaleur et jamais utilisée pour ne pas déranger notre ronronneuse !
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Bon, c'est un excellent cru. L'équipe est au complet, on est heureux de les retrouver, le scénario est plutôt palpitant, et comme d'habitude on apprend des trucs sur des sujets complètement inutiles mais passionnants. Je ne dirai rien de l'histoire, évidemment. Ce qui m'a plu, c'est le fait de voir qu'Adamsberg vieillit plutôt bien. J'ai acheté le livre le jour de l'anniversaire de Fred, le 7 juin, sans le savoir. Je me suis fait un beau cadeau. D'ailleurs je vais l'offrir demain à mon frangin pour son anniversaire, lui aussi un fidèle de Fred Vargas, il ne l'a pas encore, je me suis renseigné. Il faut qu'un livre circule, et ce n'est un manque à gagner pour l'auteur, ça peut élargir le cercle des fidèles.. Certains diront que la fin est tirée par les cheveux, peut-être, moi je dirais que ça se défend. de toute façon, on ne lit pas des polars pour retrouver la vie de tous les jours, n'est-ce pas ?
Et puis le plaisir tient plus dans la narration et la psychologie que dans l'intrigue. Ca pourrait se prolonger et qu'il n'y ait pas de résolution, ça serait peut-être encore mieux. Je suggère ceci à Fred Vargas, un polar sans dénouement. Disons remis à un volume ultérieur. Simplement pour le plaisir de la compagnie. Avec les personnages, certes, mais surtout avec l'auteure. Qui arrive ici à tisser une complicité jouissive avec son lecteur. Et ça, c'est génial.
Allez, bonne lecture !
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Toujours, la poésie des romans de Fred Vargas a su me toucher et m'atteindre dans ce qu'elle a, et ce que j'ai, de plus intime. Toujours, elle a su révéler en moi la grâce en toute chose, de la plus insignifiante à la plus essentielle. Toujours, j'ai vu la beauté de ma langue dans ses récits et su apprécier cette alchimie entre chaque mots, chaque phrase.

Elle prend son temps Fred Vargas, elle écrit à son rythme. Ses romans ne sont pas crées dans la précipitation, non. Chacun d'entre eux est préparé avec soin et amour. Amour de ses personnages, de la parole qui leur est donnée, de leur moindre geste.

Avec minutie, elle invente et réinvente sans cesse. Ses personnages prennent corps sous ses doigts, ils sont authentiques et terriens.

Adamsberg fait partie de ces hommes-papier qui prennent incontestablement une dimension réelle dès lors que l'on s'imprègne de ses errements et de ses faiblesses. La brume qui l'entoure est épaisse mais si intense est sa lumière, qu'elle transperce chaque nuage opaque pour laisser apercevoir son aura lumineuse.

« Quand sort la recluse » est peut-être l'enquête la plus émotionnellement difficile de la série, la plus personnelle aussi, presque la plus terrible. Parce qu'Adamsberg est atteint dans son intime, que ses fragilités, et celles de son équipe, sont plus persistantes et que c'est précisément l'intégrité de cette dernière qu'il tente de protéger comme sa famille.

La famille justement. Ou le manque de famille et les dégâts inhérents à l'absence. Elle est au centre du récit, comme pourrait l'être une araignée au centre de sa toile. Elle attend patiemment sa proie, fragilisant l'âme et l'avalant toute entière après l'avoir recouverte de ses fils de soie.

La famille que l'on subit ou celle que l'on se crée. Celle qu'on aime parfois par obligation et convention ou bien celle du coeur qui prend la place du choix. Celle qui mériterait d'être reniée mais aussi celle pour laquelle le sacrifice s'impose. La famille sur laquelle repose les fondations d'une vie, celles de ces personnages si vrais dans leurs imperfections et si beaux dans leurs erreurs.

Toujours, les romans de Fred Vargas ont inspiré ma plume et fait oublier, l'espace d'un instant, la laideur pour ne mettre en exergue que l'harmonie et l'éclat. Toujours j'ai attendu ses romans avec frénésie et empressement pour me retrouver accablée de devoir attendre encore le suivant. Mais l'envoûtement est là, le charme opère. Toujours.
Lien : https://sous-les-paves-la-pa..
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C'est efficace: on a envie de savoir. Et ce malgré une accumulation d'invraisemblances, de situations rocambolesques, de personnages non plus originaux mais caricaturaux, de propos fumeux et des "bulles gazeuses" du commissaire Adamsberg qui finissent - à contrario d'une eau de Vichy - par donner la nausée. Donc on finit sa lecture par envie de connaître la chute mais même elle, ne dissout pas le malaise du traquenard littéraire.
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Une personne meurt suite à une morsure de recluse, une espèce d'araignée peu offensive, passons.
Une deuxième personne décède également dans les mêmes circonstances, c'est étrange.
Une troisième personne n'est déjà plus une simple personne mais une victime.
Victime de qui? D'une araignée ? Impossible, mais qui alors se cache derrière ces morsures?
C'est trop tentant pour Adamsberg qui va se lancer dans une enquête peu commune, et tenter de remonter l'origine de la toile. Sortira-t-il de ce dédale?
"Quand sort la recluse" est ainsi une enquête avec un commissaire aux manières particulières pour ne pas dire peu conventionnelles qui nous emmène dans un univers à la fois scientifique et historique poussé.

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Cela faisait longtemps que je voulais lire un Fred Vargas, et puis je suis tombé sur celui-ci, sans trop m'intéressé à sa place dans la série autour d'Adamsberg, ce qui, je crois, était une erreur. Forcément, en commençant par un tome 9, je ne me rendais pas service.

J'ai donc débarqué au milieu de ces personnages que l'on est censé déjà connaître, et j'ai trouvé qu'il y avait bien peu d'efforts faits dans le roman pour nous les présenter, nous les faire apprécier. Autant dire que je me suis bien peu attaché à eux, et qu'après presque 500 pages, j'aurai été incapable de dire la moindre chose d'eux.

L'intrigue, telle que présentée sur la 4ème de couverture était intéressante, mais, déjà, elle met beaucoup de temps à arriver, j'ai trouvé les débuts assez maladroits, avec d'autres intrigues "secondaires" qui n'apportent rien au récit, et puis une fois arrivé dans le coeur du roman avec cette histoire de recluse, le rythme m'a plutôt ennuyé, je ne suis pas très sensible au Cozy Murder semble-t-il, c'est trop lent, cela manque de rebondissements, de suspense, là j'ai trouvé que l'intrigue avançait (quand elle avance !) essentiellement sur de grosses facilités scénaristiques et cela m'a un peu découragé dans ma lecture.

Vraiment pas une lecture mémorable donc, et pas sûr que cela me motive à me lancer dans les premiers tomes.
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Fred Vargas (de son vrai nom Frédérique Audoin-Rouzeau) est archéozoologue et romancière. Elle prend comme nom de plume Vargas, comme sa soeur jumelle, Jo Vargas, célèbre peintre. Après un doctorat en histoire à l'Université Paris 1, elle travaillera comme chercheuse au CNRS. C'est à ce moment-là qu'elle commencera à écrire.
Beaucoup de ses livres mettent en scène le commissaire Adamsberg. En mai 2017, le neuvième opus est publié « Quand sort la recluse ».
Le commissaire Ademsberg, entre deux enquêtes, se rend compte qu'un de ses coéquipiers fait des recherches sur la recluse. Plusieurs personnes âgées seraient mortes de la morsure de cette araignée. La recluse n'a pas un venin neurotoxique mais nécrotique. Notre enquêteur ne croit pas à une coïncidence et malgré les réticences de sa hiérarchie, il va commencer à se pencher sur ce sujet. Mais que va-t-il trouver ?
Le style est agréable à lire. Fred Vargas nous promène d'une théorie à l'autre sans que nous apercevions la solution à l'horizon. le récit est très bien documenté et on apprend des choses autant sur le monde animal que sur des faits historiques.
Un téléfilm, réalisé par Josée Dayan avec Jean-Luc Anglade dans le rôle principal, a été tiré de ce livre.
C'est un de mes premiers livres de Fred Vargas et je pense que ce ne sera pas le dernier.
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1er livre de Fred Vargas que je lis et je ne suis pas déçu !

L'histoire est pleine de rebondissements, on ne s'ennuie jamais. On retombe avec les personnages sur des vieux souvenirs enfouis en chacune des victimes... Les liens sont très bien faits.
J'apprécie un peu moins le personnage de l'inspecteur car je le trouve "surjoué" mais ce n'est que mon avis. En revanche, j'adore le personnage d'Irène que je trouve particulièrement attachante !

Petite déception car j'avais trouvé le coupable avant la fin du livre...
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Premier Vargas que je lis et probablement le dernier. Je n'ai pas accroché : d'une part le style d'écriture m'a gêné. D''autre part, les raccourcis pris par l'auteur qui laisse penser que Adamsberg réfléchit hyper vite... Et nous laisse en rade sur le bord de la route avec l'impression d'avoir loupé un passage !
J'ai également été déstabilisé par la "géographie" de l'enquête :des enquêteurs parisiens, des morts à Nîmes et une recluse à Lourdes...
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L'arrivée d'une nouvelle errance de Jean-Baptiste Adamsberg est toujours un moment d'angoisse. Va-t-il définitivement se perdre dans les brumes qui guident ses enquêtes ? Va-t-il nous perdre, nous les lecteurs, lassés de ses tergiversations et de sa mollesse. Et pourtant… Dès la sortie de Quand sort la recluse, sa dernière enquête, il se retrouve directement dans la pile de livres à lire. Une fois rentré, il évince tous les autres et impose son pas pour nous entraîner entre Paris, Nîmes et Lourdes sur les traces de cette mystérieuse recluse. Moins de 24 h plus tard, on ressort de cette déambulation avec le sourire aux lèvres. Notre commissaire atypique préféré est de retour, au mieux de sa forme et de sa nonchalance. Après s'être fourvoyée dans ses deux précédents romans, Vargas signe l'un de ses meilleurs livres avec celui-ci. Pour qui ne connaît pas Fred Vargas et son commissaire Adamsberg, Quand sort la recluse est une excellente introduction. L'enquête en elle-même est solide et tortueuse à souhait pour tout amateur de littérature policière, les personnages anciens comme nouveaux sont bien campés, atypiques et attachants. Adamsberg s'égare quant à lui très loin dans ses pensées, remonte le temps, mais bien entouré et avec des appuis amicaux solides il arrive au bout du compte à suivre ses bulles de pensée au bout de leurs chemins. Et à débusquer l'araignée tueuse au fond de sa tanière. le lecteur nouveau venu prend plaisir à découvrir cette histoire, l'habitué y retrouvera les personnages qu'il connaît et apprécie. Ceux-ci évoluent, vieillissent, mais restent fidèles à eux-mêmes. Ce mélange de familiarité et de surprises fait que Quand sort la recluse est un roman qu'on ne lâche pas facilement une fois entamé.
Lien : https://www.outrelivres.fr/q..
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