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4,01

sur 3330 notes
Cette lecture a été un calvaire à finir pour moi je sais que les livres de Fred Vargas ne sont pas très rythmés mais les autres que j'ai lu ne m'ont pas laissé un mauvais souvenir contrairement à celui-ci. Et pourtant le début était prometteur des pseudos suicides étranges ou l'on retrouve le même signe peu commun autour des victimes.

On découvre que les victimes sont liées par un voyage en Islande et par également de mystérieuses réunions autour de Robespierre et c'est à partir de ce moment que j'ai décroché du bouquin cela aurait pu être très intéressant mais cela est d'un ennui. Ajoutez à cela des personnages étranges qui sont protégés par un sanglier se nommant Marc. Je me suis forcée à aller jusqu'au bout mais tout le livre est vraiment décevant.
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Les fans de Fred Vargas n'ont nullement besoin de mon avis : ils se sont déjà précipités chez leur libraire préféré, ont acheté le livre, commencé à le lire, et peut-être même, comme moi, l'ont-ils terminé. Quant à ceux qui ne connaissent pas encore cette auteur, je ne puis que vous conseiller vivement de découvrir son oeuvre.
Temps glaciaires nous permet de retrouver Jean-Baptiste Adamsberg, Danglars, Retancourt, Veyrenc, et tant d'autres. Ils sont toujours présents au poste, toujours prêts à suivre leur chef sur les chemins de traverse. Enfin… presque tous, et les dernières pages sont percutantes. Adamsberg serait-il un lointain cousin d'Hercule Poirot ? Certaines de ses phrases résonnent comme celle du détective belge – avec plus de pugnacité. Certains appellent cela acharnement, perte de temps, suivi d'une piste froide depuis longtemps. N'empêche..
Il n'empêche que, comme le précédent opus, Dans les vents éternels, c'est une visite qui n'aurait pas eu lieu d'être qui permet à l'enquête de débuter, et de redéfinir la notion de « conscience ». C'est pour apaiser la conscience d'un enquêteur que l'immense savoir de Danglard est sollicité. C'est pour soulager sa conscience qu'une femme sur le point de mourir révèle ce qui s'est passé dix ans plus tôt, sur une île perdue en Islande – et tant pis pour les dégâts qu'elle cause post-mortem. Certains n'ont pas eu conscience de ce qu'ils ont fait. D'autres n'auraient pu vivre avec certains actes sur la conscience, tandis que d'autres ont agi en leur âme et conscience.
Fred Vargas nous invite à un très beau voyage, à de très belles rencontres – je pense à Célestine, Victor et Marc. Elle nous interroge sur la filiation, bien plus sûrement que dans une belle démonstration bien lourde. Elle écrit un roman policier sanglant sans tomber dans le sordide, ce qui est un exploit. Au bout du chemin, avec Fred Vargas, il y a toujours une lueur d'espoir, pour ceux qui ont pensé aux autres avant de penser à eux-mêmes – encore une fois, je pense à Célestine, à Victor, et même à Marc. Ses personnages ont la force d'aller de l'avant, toujours, et c'est ce qui fait de Fred Vargas, plus qu'une grande auteur de romans policiers, une grande auteur avec un univers singulier et généreux.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Les critiques étant partagées, j'ai attendu avant d'ouvrir Temps glaciaires, ayant peur d'être déçue.
Et bien j'avais tort. Aucune déception. J'ai replongé avec bonheur dans l'écriture de Fred Vargas, dans l'univers d'Adamsberg et de son équipe.
Et ils sont en plein brouillard pour démasquer le tueur. Quatre morts déjà, et toujours le même signe pas loin des cadavres.
Et deux pistes complètement différentes pour démêler tout ça : l'Islande et la révolution avec Robespierre en personne.
C'est dense et léger à la fois. Notre commissaire est plus « pelleteur de nuages » que jamais.
476 pages que j'ai englouties, je n'ai pas vu le temps passer.
Décidément, j'aime beaucoup Fred Vargas, ses intrigues et ses personnages.
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Brrrrr voilà un titre qui promettait de me sortir de la douce torpeur printanière installée ces derniers jours, et surtout d'avoir une pensée pour ma belle-soeur partie un mois en Islande pour un séjour #nomanslandondortsoustenteonselesgele.

Si si il y a des gens qui aiment ça, mais je m'égare (qu'Adamsberg protège ma belle-soeur de l'Afturganga)

En grande fan de Fred Vargas, j'ai adoré cette nouvelle enquête du commissaire Adamsberg, cette fois aux prises avec des revenants glacés, des révolutionnaires enfarinés, un marcassin apprivoisé, des canards sans tête et une piqûre qu'il faut gratter.

Vous n'avez rien compris ? Normal, en même temps je ne voudrais surtout pas vous gâcher le plaisir d'une enquête sans queue ni tête mais au final terriblement efficace, avec un petit plus pour les données historiques en ce qui me concerne (c'est ma fibre révolutionnaire ça).

En bref, un excellent moment, toujours trop court !
Lien : http://oxybeurresale.canalbl..
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Avec ma p'tite femme, on a découvert Fred Vargas il y a une dizaine d'années.

Non en fait ça s'est pas tout à fait passé comme ça.
D'abord j'ai découvert ma p'tite femme. Et elle avait déjà quelques Vargas.
Enfin à l'époque je pouvais pas savoir que c'était ma p'tite femme.
Alors j'ai lu.
Pas ma p'tite femme, hein ! Vargas, j'ai lu ! Ma p'tite femme, je lui ai fait d'autres trucs.

Et j'ai aimé. Autant qu'elle.
Non j'ai pas aimé Vargas autant que ma p'tite femme, j'ai aimé Vargas autant qu'elle a aimé, elle ! Ma p'tite femme ! Tu suis déjà plus ? Bé recommence au début alors ! (C'est en haut, le début.)

Alors du coup on a acheté ceux qui manquaient.
On les a lus aussi. Puis les nouveaux qui paraissaient.
On a découvert ça ensemble.
Et d'autres choses aussi d'ailleurs. Qu'on a découvertes ensemble. Mais je vais pas t'embrouiller avec ça.

Mais quand même, avec Vargas on apprend des trucs.

Nous par exemple on savait pas qu'il y avait un os dans la bite du chat.
Hé ben c'est dans un de se bouquins. Dans les bois éternels, je crois.
Et elle a bien vérifié, je suis pas un chat. Pas Vargas, hein, c'est ma p'tite femme qu'a vérifié. Plusieurs fois même, à chaque fois elle disait qu'elle était pas sure.

En 2004, Sous les vents de Neptune, puis 2006, Dans les bois éternels et 2008, Un lieu incertain.
Un nouveau Vargas tous les deux ans, quoi !

Et en 2010, rien !
Hé ho, Fred, tu fous quoi là ?
Faut qu'on découvre des nouvelles choses nous, trois ans qu'on est mariés, ça va quand même pas déjà être la routine quand même !

Mais L'armée furieuse débarque en 2011. Ouf, on a failli attendre…
Tiens 2011, naissance de notre deuxième fille.
On veut pas de troisième enfant, de toute façon on a prévu que deux chambres pour les mômes.
Bon y a bien la chambre d'amis, mais c'est pour les amis. Logique.

Et là depuis 2011, rien.
Les mois passent, les années passent, pas de nouveau Vargas.
Du coup la routine s'installe… C'est vrai que les enfants, ça vous change un couple. Bon y a pas que ça, c'est vrai. Y a aussi pas de Vargas.

De temps en temps une petite recherche sur le Net, pas de rumeur de nouveau bouquin.

Et puis il y a quelques mois, soubresaut.
Avec ma p'tite femme, on recommence à forniquer comme au début. Plus qu'au début, même ! Et on s'améliore !
C'est un signe ça, va y avoir un nouveau Vargas !

Et hop bingo ! Mars 2015, Temps glaciaires.

Bon maintenant ça y est, le nouveau Vargas c'est déjà du passé.
Annoncé, attendu, paru, acheté, lu.

Et du coup c'est à nouveau calme plat sous la couette.
Bon Fred c'est pour quand le prochain ?
Pasque nous faudrait pas qu'on s'endorme, quand même.



Sinon, Temps glaciaires
Un grand Vargas : tout y est.

L'enquête policière bien sûr, mais les personnages et leurs petites et grandes manies surtout. Mis à part Camille, on les retrouve tous.
Adamsberg dans les nuages mais toujours trop fort, Danglard et son vin blanc – un peu énervé le Danglard ces temps-ci, Retancourt en bulldozer taciturne, Noël le connard à qui on pardonne quand même, Lucio qu'a pas encore fini de gratter son bras qui manque, Estalère qui sert les cafés à défaut de savoir réfléchir…
Et tous les autres qu'on retrouve, inchangés, après quelques années d'absence.

Presqu'aussi agréable qu'une partie de jambes en l'air après une longue période d'abstinence. Non pas à ce point quand même, mais bien, bien !

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Une amie m'avait confié cet ouvrage trouvé dans une boîte à livres. J'ai lu du Vargas, mais ça remonte. « Pars vite et revient tard » m'avait bien plu. Je sors comblé de cette enquête. À force de lire des thriller à sensation ou ultra complexe ou supra glauques, on en perd le sel du genre : l'enquête. La complexité des énigmes, certes, la documentation mais surtout les personnages. Ceux là sont savoureux, attachants, agaçants, perclus de certitudes et de doutes, d'autorité et de défiance. On est loin du seul contre tous (qui ne dure qu'un temps), ici c'est un travail d'équipe. L'entrelacement des deux pistes (la révolution et l'Islande) est très bien mené parce que le récit ne cesse de basculer d'une rive à l'autre sans trouver la pierre d'achoppement. La multiplicité des personnages, leur ancrage dans une thématique très travaillée et bien documentée (sans en faire trop) et l'usage de singularité des enquêteurs (hyper-mnésique) donne un cocktail imparable. On suit les pérégrinations des policiers, du Creux à l'Islande, en passant par Paris sous de belles coutures. le résultat est rigoureusement efficace. On peut toujours se dire que certaines longueurs persistes, que les fins de chapitres de répliques « audiardesques » font redondance, il n'empêche que le roman marche très fort, nous emporte, nous malmène et c'est tout ce qu'on en attend. Alors je pense que je n'attendrais plus pour replonger, chez Vargas.
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Un thriller bien dense. Dans un intervalle rapproché, deux cadavres sont découverts à Paris. Des suicides qui n'en sont pas et un dessin mystérieux qui apparaît partout. Au premier abord, rien ne les lie, mais plus on avance dans l'histoire et plus on découvre « une boule d'algues agglomérée ». Fred Vargas à indéniablement une grande capacité de narration. Ceci dit les deux événements majeurs entrelacés dans ce livre (la Révolution française et le voyage en Islande) prennent beaucoup de place et semblent un peu lourds en information à la fin. Autant que Bussi me paraît trop léger, autant que Fred Vargas semble vouloir nous donner un maximum d'information intéressante. Peut-être un peu trop....à mon goût.
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Une conspiration robespierriste à la sauce Islandaise avec un soupçon de creux. Voilà une bien belle pelote d'algues impénétrables que doit démêler le commissaire Adamsberg.
Il s'agit du huitième roman de Fred Vargas mettant en scène Jean-Baptiste Adamsberg et se situe entre "l'armée furieuse" et "quand sort la récluse", chronologiquement l'avant dernier ouvrage de l'auteur donc.
C'est avec un réel plaisir que je me suis plongé dans cette intrigue farfelue ou comment faire un lien entre la rudesse Islandaise et la révolution Française ? Par une série de meurtres peut-être? Oui mais encore... Des victimes qui adoraient les randonnées en Islande? Oui bof... le commun des mortels... Des victimes qui vouent un culte à Robespierre ? Ah là on fait déjà un pas vers le fantasque... Adamsberg et son équipe au grand complet se charge de l'affaire ? Ah là ça devient franchement intéressant! Ajoutez à cette appétissante intrigue le talent sans limite de l'auteur pour créer une ambiance décalée et des dialogues savoureux et l'on obtient un roman abouti qui mérite son succès.
Chaque écrivain se doit d'avoir son propre style, Fred Vargas à créer un univers bien à elle dans lequel on aime se blottir, bien au chaud, à l'abri des conventions.
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Quand on s'embarque dans une nouvelle enquête du commissaire Adamsberg, c'est comme prendre un billet d'avion pour une destination inconnue et des escales improbables ...

Voyage souvent déroutant au coeur d'une intrigue dont on perd régulièrement les ficelles mais c'est cela aussi que l'on recherche et qu'on aime chez Vargas, l'absence de ligne droite , les rebonds géographiques et historiques et ce roman en est fourni.

Pour ceux qui affectionnent les policiers carrés , passez votre chemin , Adamsberg vous fera hérisser les poils, non de frayeur mais d'incompréhension.

Personnage torturé avec sa motte d'algues enchevêtrée , il n'épargne pas ses plus proches collaborateurs et il y a de l'eau dans le gaz avec l'érudit Danglard.

Une histoire de Vargas ne se résume pas et ne se déflore pas pour en apprécier tous les méandres et les surprises

Je ne suis pas une inconditionnelle car je n'avais pas franchement aimé les deux précédents romans, celui-ci a comblé mon esprit bohéme.
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Que dire de plus après 360 et quelques critiques dans l'ensemble assez élogieuses ? Si j'ai abandonné ce livre après avoir persévéré 200 pages c'est que j'ai trouvé que l'auteure nous perd à tourner en rond sans que l'on puisse s'accrocher à l'espoir de quoi que ce soit de concret . dernier livre à lire durant le confinement , je me suis longtemps résigné à aller de l'avant . pour une fois que je lisais un roman policier écrit par un auteur aussi connu .... grosse déception . C'est long , inutilement bavard , alambiqué ...
Je n'aime pas dézinguer un livre car d'autres et apparemment ils sont nombreux , l'ont bien apprécié et noté . Chacun ses goûts . Il y a donc des lecteurs plus patients que moi , fan de longue date de cette écrivaine qui goûtent ce genre d'enquêtes qui tournent en rond .
Lecture donc pour les amateurs du genre ou inconditionnels de Vargas .
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