Un peu plus loin sur la droite

Délaissant la violence, Fred Vargas construit une énigme à partir « d'un rien » et préfère explorer avec minutie et finesse des personnages toujours décalés.

De nouveaux personnages dans ce roman de Fred Vargas et des retrouvailles avec d'autres que l'on aurait pu croire occasionnels.
Toujours ces caractères si trempés mais sympathiques toujours un peu à la limite psychotiques.
Des personalités qui me sont de plus en plus sympathiques.

Les caractères trempés,, marqués, entiers, limites, stables dans leur marginalité me plaisent.

Comme toujours le criminel ( les criminels) n'est pas celui auquel on penserait en premier.

A mieux y regarder et à force de lire des livres de cet auteur, il devient évident que Fred est une femme ; elle a une façon de décrire les hommes (et les femmes) non coutumière dans des romans policiers et qui me ravi.
Et que dire de toutes ces maximes superbes.
On pourrait facilement rapprocher Fred Vargas d'Antonine Maillet pour la richesse, l'orginalité et la force de ses sentences

Un très bon polar, qui commence assez lentement et qui finit très fort !
Le style Vargas est très atypique , les personnages sont boiteux , cassés , de vrais anti héros, mais très attachants , on les sous estime au départ et on se rend compte qu’on a affaire à des enquêteurs d’une grande finesse .
Les descriptions des personnages secondaires sont tout aussi remarquables , c𠆞st vraiment une des forces de ce roman.
Pour finir l’intrigue tient ses promesses .

Cinquième roman de Fred VARGAS, Un peu plus loin sur la droite est l'occasion de retrouver deux des « évangélistes», lesquels épaulent un nouveau personnage dans la bibliographie de l'auteure. Ce dernier est Louis Kehlweiler, ancien inspecteur du Ministère de l'Intérieur, doté d'un caractère si iconoclaste qu'il ne peut vivre qu'accompagné de son fidèle... crapaud. C'est par ailleurs un fervent admirateur du commissaire Adamsberg, auquel il fait subrepticement référence dans le récit.

Dans ce roman Kehlweiler découvre un os humain dans une déjection canine place de la Contrescarpe dans le 5ème arrondissement parisien. Intrigué, puis bientôt obsédé, il mène son enquête et se retrouve très vite dans un petit port breton où il confronte sa logique aiguë à une communauté provinciale plus ou moins accueillante.

Comme d'habitude avec VARGAS, l'intérêt de l'intrigue doit être maintenu au second plan par rapport à une galerie de personnages hauts en couleur. Et comme la plupart du temps avec elle la recette fait mouche puisque c'est avec un plaisir non dissimulé que l'on suit l'évolution de tous ces caractères dans une ambiance, tant provinciale que parisienne, fort réussie.

J'ai retrouvé avec plaisir la plume de Fred Vargas. Ici, pas d'Adamsberg mais Kehlweiler et deux évangélistes sur trois. Habituée au duo improbable Adamsberg/Danglard, il m'avait fallu un peu de temps pour accepter les autres personnages mais finalement, ils sont aussi perchés que les premiers et très franchement, je me sens assez proche de ces archéologues à la dérive. Louis/Ludwig (comme on préfère, c'est pareil d'après Marthe) est plus qu'acceptable aussi et ses recherches sur ce qui titille un peu ou beaucoup, ça me convient.
L'histoire est comme toujours faite pour vous retourner le cerveau, ça débute dans la merde de chien et ça passe aussi par la pisse. de Marthe, la vieille pute parisienne qui connait les hommes à la vieille Marie qui pêche les bigorneaux en Bretagne, voilà de quoi bien s'occuper et bien réfléchir.
Si vous n'êtes, ni ingénieur, ni flic, ni chasseur-cueilleurs, ni médiéviste, aucune chance de comprendre quoique ce soit et si vous êtes un de cela, aucune chance de comprendre quoique ce soit quand même!
Plus que l'histoire, ce que j'adore chez Vargas, c'est ce style, cette écriture, ces mots choisis qui me perdent et qui vous percutent. Je suis véritablement addict! Par contre, si le langage utilisé pour vous en parler vous choque, vous n'aimerez certainement pas l'ouvrage...
Lien : https://loeildesauron1900819..

Quel honte ! Moi qui adore les polars je n'avais encore jamais ouvert un livre de Fred Vargas ! Vaut mieux tard que jamais ! ça y est cette fois ci c'est fait !
On part d'une crotte de chien à Paris pour arriver sur une plage de Bretagne avec un dénouement fort surprenant. Les personnages un peu déjantés, marginaux sont peu à peu attachants et nous entraîne dans un suspense à rebondissement.Un style d'écriture facile à lire, un ton décalé j'ai bien aimé et je vais de ce pas m'en procurer un autre .

Un livre de Fred Vargas, ça se déguste, on laisse fondre les mots sur la langue pour mieux goûter leur poésie. On s'imprègne de cette atmosphère un peu surannée, nonchalante. Et on apprécie les personnages Louis/Ludwig le fils du Rhin, Marthe la vieille pute qui s'y connaît en homme et on retrouve St Marc et St Mathieu avec plaisir.

Livre écrit au XXème siècle : pas de test ADN, pas de smartphones mais du bon sens , de la logique, le bon temps en somme.
Comment à partir d'une merde de chien à la Contrescarpe retrouver un meurtrier : une enquête à suivre avec le sourire jusqu'au fin fond du monde, pardon jusqu'en Bretagne : un bon moment !

Louis-Ludwig Kehlweiler, un ancien policier de 50 ans, mène une enquête incongrue à partir d'un bout d'os retrouvé au milieu de crottes de chien. Il se retrouvera dans un petit village de Bretagne, bientôt rejoint par Saint-Marc et Saint-Matthieu. Fred Vargas ne lâche pas son anti-héros désabusé mais entêté. le roman est court, efficace et très plaisant à lire.

Ce nouveaux livre de Fred Vargas nous emmené dans une enquête avec des anciens protagonistes et d'autres que l'on croyait oublier. J'ai passé un bon moment avec cette lecture.

C'est fou le pouvoir de Fred Vargas ! D'arriver à ne pas me faire lâcher son livre, où pourtant, le rythme est si lent, en tout cas pendant quasi la moitié du livre et d'être en plus passionnée. Il y a son écriture bien sûr et surtout ces personnages si atypiques et si attachants. Donc nous avons Louis dit Ludwig par la vieille Marthe, qui ne lâche jamais rien et qui après avoir découvert une phalange d'un pouce de pied humain, va tirer le fil pour se retrouver au fin fond du Finistère. Va l'accompagner Marc le médiéviste et même Mathias, l'archéologue, des personnages aussi improbables que Louis. Mais il y a aussi l'inventeur de l'immense machine à message, Sevran, la belle Pauline et son petit mari si sympa de Darnas etc.. Bref, une galerie de personnes inoubliables parce que terriblement vrais. L'ombre d'Adamsberg bien sûr et c'est bon aussi, cette ombre qui protège.
Donc encore un excellent cru de Mme Vargas.