Un peu plus loin sur la droite

Je suis une inconditionnelle de Fred Vargas. On retrouve dans "un peu plus loin sur la droite", sa patte, son humour noir et son ton tellement décalé.
Le personnage de Louis Kehlweiler est dans cette veine : nonchalant, tenace, attachant.
Il trouve un os mangé par un chien, rue de la Contrescarpe à Paris qui le mène dans le Finistère. Il y retrouve une ancienne amoureuse et son époux ; pas de bol, il aurait voulu casser la figure de son rival mais il le trouve sympathique. Il y a Blanchet, pas très net et aussi ce maire que cache t-il ?
L'enquête est comme d'habitude un prétexte pour dessiner un tableau avec tous ces personnages.
Il y a néanmoins quelques longueurs mais cela reste un bon cru.

Un très bon Vargas qui nous emmène cette fois en Bretagne avec un premier indice qui est pour le moins ténu mais cela n'est pas pour faire renoncer l'inspecteur Kelhweiller (un double d'Adamsberg) à son enquête. L'Histoire avec un grand H se mêle à l'histoire des personnages.

J'ai trouvé cet opus aussi bien que "L'homme aux cercles bleus" (je lis dans l'ordre de parution), et comme on y retrouve des personnages des deux univers, Adamsberg et les évangélistes, on y trouve son compte. J'aime le style de Vargas, son humour sadique et le cynisme absolument pas masqué de certains comportements qui sont décrits ici.

J'ai lu mon premier Fred Vargas : Un peu plus loin sur la droite, et j'aimerais partager mon ressenti.

Je l'ai trouvé dans une boîte à livres et comme je me fiche de lire "dans l'ordre", j'ai profité pour parfaire ma culture livresque.

Dans ce court roman, on suit Ludwig (ou Louis, selon l'interlocuteur) Kehlweiler, sorte de détective privé, un fouineur de premier ordre. Il est chargé de surveiller un appartement dans le 5ème arrondissement, à Paris, accompagné d'une fine équipe : un historien, une ancienne prostituée et un "chasseur cueilleur". Alors qu'un de ses acolytes guette sa cible, Ludwig découvre dans un square, le minuscule os d'un pied humain. Puisque la police ne semble pas intéressée par sa découverte, Ludwig mène l'enquête de son côté, qui le conduira en Bretagne. Notre héros va non seulement démasquer un assassin, mais aussi un ancien collabo.

J'avoue que j'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce bouquin, pourtant trés court (moins de 200 pages en poche). L'intrigue avance lentement les 100 premières pages. À un moment, j'ai dû revenir lire la 4eme pour voir de quoi ça devait parler. Comme il y a la promesse d'une enquête pour meurtre, j'ai persévéré. Il faut dire que les dialogues sont plaisants et les personnages exquis. Par exemple Ludwig Kehlweiler se balade avec Bufo, son crapaud de mascotte. Loufoque! Cela ajoute un caractère surréaliste qui donne du peps à la singularité de tous les personnages principaux et leurs dialogues sont savoureux. Côté polar, enfin une véritable enquête comme je les aime ! On part de rien et petit à petit, on trouve. Un véritable Sherlock ce Kehlweiler !

Pour conclure, je dirais que j'ai apprécié ma lecture, malgré les nombreuses longueurs et le fait que l'intrigue véritable ne commence qu'à la moitié du bouquin.

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un roman de Fred Vargas. Trop même ! Quel plaisir de retrouver Marc le médiéviste et Mathias le préhistorien mais s'ils restent des personnages secondaires.
C'est Louis Kehlweiler qui mène l'enquête, même s'il n'est plus flic, après avoir trouvé un os humain dans une crotte de chien place de la Contrescarpe à Paris. Ses investigations le mène lui et son crapaud Bufo en Bretagne !
Les points forts des romans de F. Vargas sont ses dialogues savoureux et ses personnages atypiques, celui-ci ne déroge pas à la règle. Je passe un bon moment livresque, un moment de détente sympathique avec en prime le sourire aux lèvres.
L'intrigue est bien ficelée, les personnages parfaitement décrits, les révélations se succèdent surtout en fin de pages et je dois l'avouer je n'aurai pas misé sur ce coupable ! 😉

Qqs mois après les premières aventures de notre trio d'Historiens déjanté (cf Debout les morts) nous retrouvons surtout Saint Marc (notre spécialiste du Moyen Âge) qui vient en aide à Louis, un ancien haut placé, récemment licencié qui entame une enquête assez dingue qui commence par un bout d'os retrouvé dans les excréments d'un chien sur un trottoir parisien... rien que ça 🤣
J'ai retrouvé avec un immense plaisir la plume de Fred Vargas qui est pour moi, unique en son genre ! Ses personnages sont tous hauts en couleurs et les dialogues comme les situations sont hilarantes !
Il me reste encore 3/4 vargas à lire mais je les fais durer... ce sont les derniers !!

Et vous, vous aimez Fred Vargas ???

C'est mon premier Fred Vargas. J'hésitais beaucoup à lire cet auteur mais franchement, c'était une erreur. Cet auteur est imaginatif et ne ressemble pas aux autres romans policiers. du moins dans ce roman. J'ai adoré l'entêtement de Kehlweiler dans cette enquête. Il trouve ce qu'il croit un os humain dans une crotte de chien. Il va donc suivre la piste mais on se demande comment il va réussir.
Beaucoup d'humour aussi dans ce roman. Un très beau moment de lecture et j'avoue avoir eu du mal à lâcher ce livre.

Voilà un (petit) polar de Fred Vargas comme on les aime, avec une histoire à rebondissements, des personnages un peu déformés par le métier ou même simplement tordus, et des coupables tout trouvés qui n'en sont finalement pas.
L'ensemble est assez dense, avec un petit volume, et se lit franchement rapidement. Tout ceci nous forme un bon cru, même si le commissaire Adamsberg est absent mais tout de même évoqué !

Louis Kehlweiler tombe sur un os près du banc 102 . Humain,l'os. Cela va l'entraîner en Bretagne en compagnie d'évangélistes (voir les romans précédents pour décrypter cette sibylline compagnie) et de Bufo son crapaud . Voilà comment Vargas appâte le lecteur innocent …Et il mord !

Ce polar commence de façon étrange par la découverte, près d'un banc, d'un bout d'os humain dans une crotte de chien. Un dénommé Kehlweiler, dit "l'allemand", se met en quête de trouver le propriétaire du cabot. L'homme est un ancien "haut placé" de la préfecture qui s'est fait virer pour une raison obscure. Défenseur de la veuve et de l'orphelin, il n'aime ni l'injustice ni les crimes impunis. Ses recherches le mènent dans un petit village breton, près de Quimper.
Aidé par par un assistant aussi original que lui, Kehlweiler s'incruste dans le village. Les deux pseudo-détectives ne s'attirent pas franchement la sympathie du maire, qui voit d'un mauvais oeil qu'on mette le nez dans les affaires de sa commune. Assez rapidement, l'enquête prend tournure. On sait à qui appartient l'os, les suspects ne manquent pas mais le mobile est plus compliqué à trouver. Kehlweiler, qui a a plus d'un tour dans son sac, parviendra à démasquer le coupable.
Ce polar, un brin désuet, est totalement rocambolesque et c'est ce qui en fait tout son charme. On sourit beaucoup des trouvailles de Fred Vargas, qui a fait tourner son imagination à cent à l'heure. Les personnages sont totalement déjantés mais suffisamment crédibles pour qu'on se captive pour l'enquête. J'ai retrouvé avec plaisir la voix de Philippe Allard qui m'avait emportée dans "Mille chevaux vapeurs". Il restitue parfaitement bien l'humour sous-jacent de ce curieux polar.
Un bon moment de détente !
Lien : http://www.sylire.com/-