Blue, tome 1

Quand je suis passé dans le rayon BD, j'ai des suites étais attirée par cette couverture rose et bleu aux effets d'eau et de tubes en plastique, ce qui ma follement rappeler l'une de mes bds favorite : Skydoll. Forcement, je suis revenu sur mes pas pour le lire en douce.

Graphiquement parlant, j'aime énormément les dessins et les couleurs, et l'histoire est un peu courte, mais elle nous met dans l'ambiance un peu sombre et nous pause la problématique mystérieuse du sujet.

En effet, la population est cernée par un virus mortel, pour survivre, il est impératif de devoir porter des masques le plus possible (hello la situation actuelle du covid). Quand on est jeune, on n'a pas forcément envie de suivre les règles, mais est se à cause du virus si Aqua, notre héroïne vois son corps changer au point de la déranger et fini par muter en quelque chose d'encore plus étrange?

Alors vers qui se tourner pour éviter d'affronter seule ses craintes, dans un monde perturbé par la peur d'une population submerger par des attaques chimiques ?

Ce tome n'est pas un one shot par contre, il faudra avoir la suite pour poursuivre les aventures de cette jeune fille aux problèmes particuliers.

Dès la couverture et les premières pages on ressent l'influence du précédent titre de l'autrice qui a travaillé sur Sky doll. Graphiquement on y retrouve ce même côté futuriste, dérangeant. Les illustrations de l'ouvrage sont moins réalistes que la couverture et puisent sûrement dans une inspiration manga/animé. Même si le trait est particulier, il fait véritablement le charme et la beauté de l'album. le scénario quant à lui reste obscur pendant un moment, avant que l'on comprenne réellement l'environnement et les questions qui se posent. La transformation futuriste d'Aqua permet de faire le parallèle avec la période de l'adolescence. On trouvera même des similitudes avec notre pandémie de Covid19… Un premier tome singulier qui pique notre curiosité !