Jean-Denis Vigne a décidé de ma carrière professionnelle. Je l'ai trouvé instantanément fascinant. Coup de foudre intellectuel, si vous voulez.
Tout commence par une histoire de chat. J'avais environ dix ans quand Vigne a exhumé d'une sépulture cypriote un squelette de chat.
Et puis, graduellement, Vigne est devenu une passion. Entendez bien Vigne, non l'archéozoologie. Car l'archéozoologie avant Vigne était une discipline rébarbative de colleurs d'étiquettes sur des bocaux de formol.
Jean-Denis Vigne a révolutionné (mot bien trop galvaudé alors qu'il ne peut être employé que pour deux ou trois personnes au maximum par génération) - Vigne, donc, a révolutionné l'archéozoologie au point de la rendre positivement méconnaissable: il en a fait une science humaine à la croisée de l'anthropologie, de la sociologie et de la biologie de pointe montrant que le rapport civilisationnel de l'homme à la nature s'est construit depuis la préhistoire à travers les processus de domestication.
Pour ceux qui sont imperméables a priori à des arguments plus intellectuels, Vigne a aussi été le scientifique qui a démoli la foutaise absolue du "régime paléolithique".
Oui, vous aussi, culturistes (euh, grünt), tirerez avantage de la jeandenisvignologie pour réviser vos "concepts" pourris! (euuh, grünt)
Bonus futile: c'est grâce à Vigne que nous savons que la soeurette grecque ci-dessous adorait la compagnie des chats. Lien tiré du site de la camarade Solveig:
Lien :
https://www.bellica.fr/visag..