Le copain de la fille du tueur

Un roman plein de contrastes qui a su me tenir en haleine et m'a fait passer par tout une palette d'émotions.
D'abord le rire, parce que le duo improbable et irrévérencieux formé par Charles et Touk-E est assez irrésistible, même s'ils vont loin dans les conneries.
Ensuite la peur, parce que le père de Selma n'est pas un rigolo, et que le roman se termine dans un suspense à couper au couteau.
De la surprise, parce qu'un élément totalement inattendu et un peu fantastique vient se mêler à l'intrigue en milieu de roman !
Mais je retiendrai principalement la dimension amoureuse et sensuelle du roman, qui est très réussie, et vraiment différente de ce que l'on peut trouver habituellement dans la littérature pour adolescents ou jeunes adultes. Il y a de la poésie, de la douceur, et beaucoup de nuances. Quelque chose de sincère, aussi.
J'ai également apprécié le cadre, l'importance de la montagne dans le récit et la beauté des paysages, habilement associée à la relation des deux protagonistes.
Au final, c'est un roman assez court, mais très dense, capable d'évoquer l'amour comme la mort, la douceur comme la violence, l'économie comme le football.
Encore une très bonne surprise pour moi, avec Vincent Villeminot, après la lecture de Ciao Bianca qui m'avait beaucoup touchée.
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas rédigé une aussi longue chronique, mais il fallait bien ça pour évoquer ce roman inclassable et surprenant, qui ne peut laisser indifférent.
A découvrir à partir de 15 ans.

J'avais déjà été déçue par U4 (que je n'avais d'ailleurs pas fini). Vincent Villeminot prouve encore une fois qu'il n'est vraiment pas un auteur fait pour moi. Il décrit très bien les environnements, les milieux (ici, la mafia), les lieux. Mais je n'adhère jamais à ces personnages. Ils se veulent tellement travaillés qu'ils en deviennent trop caricaturaux. Je n'ai trouvé absolument aucune alchimie dans la romance entre Selma et Charles. Il y a aussi un manque évident de rythme au milieu du roman. A la fin par contre, tout part en vrille, avec un aspect fantastique sorti de nulle part. La trilogie Instinct était plus intéressante.

tout y est : des personnages un peu givrés et improbables mais drôles et attachants, une belle intrigue, une histoire d'amour et un bon suspens ! !

I hate this for so many reasons:

1) The style: #Cringe

This reads like a bad translation from English (which it's not). I know, literary translationese is fascinating as a concept, but it's super annoying to read! This is why I dropped Brexit Romance after a couple hundred pages.

2) More #Cringe.

I don't know if the use of the N-word and other such joyful expressions should be attributed to the author's inadequate knowledge of the English language, but no matter the reason. Fren-glish is never a good idea, unless you're code-switching with people who understand you. And the N-word, just no.

3) The story: #WTF?

This here is like a bad telenovela (an oxymoron?). A brooding rich kid falls for the daughter of a cartel Moghul. His best friend is the son of an African dictator. They meet at a rich kid's school in Switzerland and start a football team. But… wait for it… the girl is a mind-reader! So the boy's inner monologue is actually addressed to her directly in the second half of the book. More ridiculousness ensues, but we'll stop here.

Needless to say, the characterization is crap, and I couldn't bring myself to care about any event or character in this novel.

Encore un livre que j'avais beaucoup vu circuler sur Internet et sur lequel j'ai sauté quand je l'ai trouvé à la médiathèque. En plus, avec un auteur comme celui-ci, peu de risque d'être déçue (j'avais beaucoup aimé U4.Stéphane, Samedi 14 novembre et Instinct).

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman. Au début, je ne comprenais rien. Je ne comprenais pas où était le narrateur, quel âge il avait, tout me paraissait étrange (bon, si j'avais lu la 4ème de couverture j'aurai peut-être compris plus vite). Et puis petit-à-petit, probablement avec l'arrivée de Selma, les choses se sont mises en place et j'ai commencé à vraiment apprécier ce que je lisais.

En fait, le copain de la fille du tueur est une histoire d'amour. Une histoire comme, peut-être, on a peu l'habitude d'en lire, mais une banale histoire d'amour. Avec un coup de foudre, des hésitations, des hauts et des bas, une première fois... le contexte est particulier, certes, mais ce n'est peut-être pas le plus important.

Les trois personnages principaux sont hantés par la figure paternelle, qu'ils l'admettent ou non. Charles est écrasé par le poids d'un père Prix Nobel de littérature, mourant, qui ne s'est jamais préoccupé de lui, davantage occupé à pleurer sa femme décédée ; Touk-E est le futur héritier d'un despote africain dont il ne partage pas les valeurs ; Selma est la fille de l'un des plus gros trafiquant de drogue mexicain, un "tueur". Chacun devra s'affranchir, à sa façon, de ce poids qui ne peut pas être nié. C'est donc aussi le roman d'une quête d'identité.

J'ai beaucoup aimé cette histoire, je me suis laissée porter par les personnages. Par contre je n'ai pas vraiment accroché à toutes les citations de poésie. Je suis assez réfractaire à la poésie, du coup j'ai lu ces lignes très vite, sans les voir presque. Et puis l'aspect fantastique qui apparaît à un moment dans le récit permet, certes, de relancer l'intrigue amoureuse, mais j'ai trouvé qu'il arrivait comme un cheveu sur la soupe. Il ne m'a pas du tout convaincue.

Un roman que j'ai pris plaisir à lire malgré quelques aspects que je n'ai pas aimés.
Lien : http://blogonoisettes.canalb..

Pour ceux qui viennent souvent ici, vous le savez, j'essaye d'être la plus honnête possible dans mes chroniques. Aussi, je vais être honnête avec vous, je ne sais pas exactement si j'ai aimé ce roman ou pas parce que je ne suis pas sure de l'avoir totalement compris, ce qui a rendu la rédaction de cette chronique beaucoup plus complexe que d'habitude.

Charles est élève dans un pensionnat pour « gosses de riches » perdu au fin fond de la Suisse. Avec son ami Touk-E, ils passent le temps en bousculant les idées préconçues de leurs petits camarades, en mettant la pagaille dans l'internat et en jouant au foot. Jusqu'au jour où arrive Selma, la mystérieuse et solitaire Selma dont Charles tombe éperdument amoureux. À ses risques et périls car Selma est la fille d'un trafiquant de drogue.

Le roman de Vincent Villeminot est court et c'est pour le mieux car il est d'une intensité telle qu'un trop long récit aurait eu raison de mes nerfs à coup sûr. Cependant, il est également trop court car il se passe tellement de chose dans ce livre que lorsque arrive la fin on n'est pas sûr d'avoir tout saisi.

Les personnages sont complexes et profonds. Charles est un jeune homme que l'on sent capable de plonger dans la mélancolie à tout moment, Selma met mal à l'aise car on devine tout de suite qu'elle cache des choses insignifiantes comme vitales. Mais ce qui les rend attachants c'est leur amour l'un pour l'autre.



En effet, Vincent Villeminot nous raconte une histoire d'amour de celles sur lesquelles on écrit des livres et des poèmes, qui donnent l'impression que le soleil brille plus fort et que l'air est plus pur. du moins, c'est ce que ressent Charles quand Selma le touche, l'embrasse, le regarde.

Et je crois que c'est ce que j'ai préféré dans le roman de Vincent Villeminot, la manière dont l'auteur nous présente l'amour, la première fois ensemble, lorsque l'on découvre le corps de l'autre. L'écriture est magnifique, bouleversante et lumineuse.

Et c'est bien la seule chose qui brille dans la noirceur de cette histoire. Car le copain de la fille du tueur n'est pas une histoire d'amour, pas seulement, c'est aussi un roman entre le policier, le fantastique et le thriller où, juste après avoir goûté au bonheur, les événements s'enchainent tous, plus noirs les uns que les autres, et nous entrainent sur les trente dernières pages dans une attente puis une lutte haletante où on n'a plus qu'une seule certitude : tout le monde n'en sortira pas indemne.


J'ai découvert la plume de Vincent Villeminot avec ce roman court mais intense aussi bien par son histoire que par son écriture. le copain de la fille du tueur est donc un ovni dans la littérature pour adolescents avec une écriture très travaillée, une histoire sans le moindre répit et des références culturelles poussées. Une petite pépite qui me donne envie d'explorer un peu plus la bibliographie de Monsieur Villeminot.
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Quand j'ai fermé Les traqueurs d'Antoine Bombrun, j'avais la grosse impression d'avoir perdu mon temps, et j'avais envie de lire quelque chose qui me ferait oublier cette lecture, qui relèverait le niveau. Alors quand j'ai vu qu'un roman de Vincent Villeminot traînait dans mon bureau et que je ne l'avais toujours pas lu, je me suis – limite – jetée dessus pour mieux le dévorer… Trois heures plus tard, je l'avais fini, j'étais vidée, j'étais enfin satisfaite.

Car c'est toujours un plaisir que d'ouvrir un roman de Vincent Villeminot. Depuis que je l'ai découvert grâce à sa saga Réseau(x), il devient rare que l'on ne cause pas de ses dernières sorties sur le blog. Et pour cause ! C'est un rare auteur dont je peux acheter tous les romans les yeux fermés car je sais que je ne serais jamais déçue. Et encore une fois, c'est le cas ici. Voyons donc ce qui se cache derrière ce titre qu'on relit toujours deux fois, le copain de la fille du tueur…

Ici nous faisons la rencontre de Charles, un étudiant. C'est le fils d'un écrivain célèbre, mais malheureusement mourant. Il a été envoyé par ce dernier poursuivre ses études en Suisse, dans un internat pour « gosses de riches ». Il y vit une scolarité des plus normales (et relativement calme) jusqu'au jour ou Touk-E fait son arrivée à l'internat. Touk-E se révèle être un élève intriguant, et ce côté-là va attirer Charles qui va voir sa vision des choses changer du tout au tour. Mais sa vie va vraiment prendre un tournant inattendu quand Selma, fille d'un trafiquant de drogues va rejoindre elle aussi les rangs des élèves…

Comme d'habitude, on retrouve la patte de Vincent Villeminot. Son humour particulier, qu'il sait si bien distiller au fil des pages, au bon endroit, au bon moment. C'est aussi un oneshot très rythmé, très descriptif et également mélancolique. Des mois après sa lecture, je me souviens encore de la sortie en forêt de Charles et Selma, j'arrive encore à imaginer les différents décors qu'ils ont traversé, la mélancolie du moment, ce qu'ils ont partagé. C'est un des passages qui m'a le plus touchée !

Les personnagess mettent du temps à se dévoiler, mais une fois que les révélations sur chacun d'entre eux sont faites, nous ne sommes pas déçus. Cela renforce les côtés intriguants de Touk-E et Selma de manière assez subtile ! On apprend à les découvrir au fil des pages, sans êtres bombardés d'informations à leur sujet. En clair, Vincent Villeminot a bien équilibré son histoire et la façon dont il la raconte.

En bref, face à cette romance belle et cruelle à la fois, teintée de mélancolie, mais également drôle par moments, je ne peux encore une fois que m'incliner. C'est une réussite ! Un coup de coeur amplement mérité pour ce Young Adult à la couverture qui attirera l'oeil des lecteurs 🙂
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Ce livre au titre intriguant m'a littéralement charmé. Une histoire qui nous fait voyager, rêver, tout en mêlant intrigue et rebondissement. Une histoire profonde, mêlant la mort et l'amour. Une si belle lovestory loin des romans à l'eau de rose où le coup de foudre les unis sans attendre mais un amour qui se construit, qui prend du temps, qui laisse place à la découverte de l'autre, profond, émouvant et sincère. Nous sommes captivés par cet idylle mais également par la belle amitié entre Charles et Touk-E, sans prise de tête, sincère et drôle. Des personnages intriguant comme Selma mais drôle et attachant comme Touk-E. J'ai été séduite par ce livre et l'auteur que je découvrais pour la première fois. Une belle lecture que je recommande.

Charles est dans un internat pour riches héritiers. Il devient rapidement ami avec Touk-E et font les quatre cents coups ensemble. Mais lorsque Selma, la fille d'un célèbre trafiquant de drogue débarque à l'internat, Charles en tombe rapidement amoureux. Les ennuis commencent ....

Bon, au risque de m'en prendre plein la figure par les autres blogueurs, je dois avouer que j'ai toujours eu du mal avec les romans de Vincent Villeminot. Après "Instinct" et "Réseau(x)" que je n'ai pas réellement apprécié, j'ai eu un peu peur de me lancer dans celui-ci. Et pourtant, c'est une très bonne découverte !

J'ai très vite pris plaisir à découvrir ces trois personnages très différents : Charles est très discret et bosseur, malgré une relation difficile avec son père; Touk-E est le déconneur et glandeur avec beaucoup d'humour et enfin Selma, assez mystérieuse dû à sa condition de fille de mafieux recherché. le trio fonctionne très bien même si le lecteur espère rapidement qu'il se transforme en duo Charles/Selma.

Le seul petit bémol que j'ajouterai serait le manque de crédibilité de l'histoire. En effet, le final me semble un peu trop "gros" pour être réel et pour y croire. Malgré tout, on embarque facilement dans cette histoire et l'on passe un agréable moment avec Charles, Selma et Touk-E.

Bref, une chouette découverte pour moi !
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Voilà un roman inclassable : ça commence comme une comédie, avec Charles et Touk-E qui multiplient les âneries dans leur internat, ça se poursuit comme une romance, lorsque Selma débarque et qu'elle éblouit Charles, et ça se termine en thriller à la Tarantino, bain de sang inclus... le titre est déroutant, comme l'est l'intrigue. Mais si on passe sur quelques détails peu réalistes, la recette fonctionne. L'écriture et les chapitres courts entraînent le lecteur, faisant oublier rapidement des moments de perplexité. le personnage de Touk-E est particulièrement attachant et dévoile une profondeur et un sens de l'amitié inattendus. Un bon moment de lecture.
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