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EAN : 9782917875551
288 pages
Papillon Rouge (23/10/2014)
2/5   2 notes
Résumé :
288 p.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ancien cadre dirigeant de L'Oréal reconverti dans l’enseignement et la formation en entreprises, l’auteur est victime une nuit d’un AVC. Emmené aux urgences par les pompiers, il est hospitalisé dix jours. Il relate son expérience de l’hôpital : les soins, mais aussi ce qui lui est passé par la tête pendant ces jours de vie suspendue.


Si le début du récit m’a harponnée dès les premiers mots par la panique et le sentiment d’urgence qui l’imprègnent, j’ai ensuite été profondément déçue au fur et à mesure que je m’enlisais dans l’ennui et l’agacement.


Tandis que, sans le moindre humour, l’auteur ne nous épargne aucun de ses grands et petits malheurs d’hôpital, y compris son combat avec le pistolet et les laxatifs, ses réflexions plus générales, à mon avis décousues, sur la vie et le sens de la vie, n’ont que très partiellement réussi à capter mon intérêt : émaillé de citations qui m’ont parfois paru assez artificiellement plaquées dans le texte, le discours est jalonné d’opinions tranchées, notamment très virulentes à l’égard de la jungle humaine des grandes entreprises, et, ce qui m’a vraiment heurtée, affichant souvent un mépris assumé (le mot "mépris" revient à plusieurs reprises dans le texte), pour des personnalités et des comportements dissemblables de ceux de l’auteur.


A mon avis un brin nombriliste et mégalomane, manquant parfois de nuances, malgré quelques passages d’une lucidité amère sur notre société et un hommage au dévouement des personnels hospitaliers, ce livre rejoint la liste de mes rares lectures flops.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Pour tous ceux qui aiment l’autorité, les conflits sont le carburant qui actionne le moteur. Ils adorent attiser les antagonismes pour mieux les mater. Sans coups, sans luttes, le pouvoir n’existe pas. Il a besoin de dissensions et de combats pour s’épanouir. Il fermente sur les crises, terreau propice à son ascension despotique. Voilà pourquoi le pouvoir, par essence, est dangereux. Il porte, en germe, la répression. Il faut donc de puissants contre-pouvoirs, dans toute société, pour encadrer l’abus d’autorité. Ce n’est pas le pouvoir qui rend fou, ce sont les hommes qui rendent le pouvoir insane. La hiérarchie est le fléau, le pouvoir la folie.
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J’ai cherché à tout voir, tout entendre, tout dire, en toute occasion, en tout lieu et à tout instant. Je ne peux pas rester de marbre. (…) J’admire autant que je les méprise ceux qui encaissent sans rien laisser paraître. J’assimile cette posture à de l’insensibilité, de la froideur ou de l’arrogance. Ou, pire, à de la bêtise. (…) Les gens qui ne réagissent pas aux critiques qu’on leur adresse, n’en comprennent peut-être pas la portée ou les sous-entendus fielleux. Je crois que parfois, pour rester heureux, il ne faut pas être trop intelligent.
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Chez nous, il va falloir passer cette annonce : « Entreprises riches et délocalisées cherchent consommateurs sans emploi pour acheter articles pas chers fabriqués par des miséreux.»
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L’impolitesse est le privilège des arrogants et de ce ceux qui se croient forts.
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Jenny Alpha et Philippe Villemus Leny Escudero et Jessica Holc Musique : Leny Escudero et Nathalie Manfrino et Bertrand Chamayou
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