La reine des quiches

Je suis très mitigée par ce roman de Sophie de Villenoisy.
J'avais lu "Joyeux Suicide et bonne année" et avais beaucoup aimé.
J'ai lu le livre "Question de standing" et je l'ai détesté mais avec celui-ci, je suis mitigée.
J'ai détesté Murielle qui porte bien le titre sur ces épaules.
Le personnage a des attitude d'adolescente qui me rebute. T'as 41 ans bordel! (cf réaction au mail de Gallimard et à la fête surprise de ses collègues)
Cependant j'ai adoré tous les autres personnages. (le mari, la soeur et la mère sont très bien écrit).
J'aurai préféré que le livre s'appelle "Ceci est mon corps" comme le titre du roman de Murielle. Cela aurait été un parallèle littéraire intéressant. le fait que le roman vienne au mon de comme un enfant avec les réactions en chaîne de ses parents et le déliements des langues, je trouvais ça géniale. Par contre, je ne sais pas si Sophie de Villenoisy est relié à David Foenkinos. La référence à un roman que l'on donne comme nom à un enfant a déjà été fait dans le livre "Nos séparations" de ce dernier".
En bref une bonne lecture mais un personnage principal qui est une reine des quiches.

Voilà un bouquin qui fou une sacrée claque !
L'écriture est puissante, aussi puissante que l'histoire. Les pages, les unes après les autres vous coupent le souffle.

Murielle est stérile. Ou plutôt elle ne parvient pas à "rester" enceinte. Elle enchaîne les fausses couches. Ce qui est déjà un thème fort en soit. Mais dans sa vie professionnelle, elle ne parvient pas non plus à accoucher d'un roman qui retient l'attention... jusqu'au jour où, après bons nombres de manuscrits refusés, les éditions Gallimard acceptent de la publier.
Sa vie va alors changer. Brutalement et profondément. La jalousie des uns, les révélations des autres.
Jusqu'à la naissance d'une nouvelle femme, parce qu'après tant d'années de lutte, la vie de Murielle et la publication de son livre, vont lui permettre un nouveau départ.

Ce livre est explosif, et d'une intensité folle.

J'ai connu la pétillante Sophie de Villenoisy grâce à son roman Question de standing il y quasiment deux ans (retrouvez mes chroniques en fin d'article). J'ai tout de suite accroché avec sa plume et ses drôles d'histoires qui mettent en scène des femmes dans la quarantaine avec leurs problèmes et leurs petits défauts. Il me tardait donc de lire un nouveau roman de l'auteure.

Murielle, bientôt 42 ans n'aime pas trop sa vie. Elle voulait être journaliste et se retrouve à être rédactrice de la rubrique "animaux" dans un magazine TV. Elle a toujours voulu être mère et après 7 fausses couches à renoncer à l'idée de fonder sa propre famille. Sa mère ne lui a jamais adressé le moindre signe d'affection, préférant sa soeur cadette. Murielle a toujours rêvé d'être écrivain et qu'un de ses manuscrits soient publiés mais les lettres de refus des maisons d'édition s'accumulent. Et pour couronner le tout, sa soeur parfaite mène une vie de rêve avec ses trois beaux garçons. le seul point positif de sa vie est son époux qui est toujours présent pour lui remonter le moral. 
Mais un matin, elle reçoit un appel des Editions Gallimard qui veulent publier son manuscrit Ceci est mon corps, un livre qu'elle a écrit avec ses tripes, une autobiographie un peu fantasmée qu'elle ne pensait jamais voir publiée. La vie de Murielle va donc être chamboulée du jour au lendemain. Elle qui était transparente la plupart du temps va se retrouver dans les Spotlight et ça ne va pas beaucoup lui plaire. 

Sophie nous offre encore une fois une histoire sympathique qui se lit d'une traite. J'ai eu du mal à comprendre le comportement de Murielle. J'ai eu parfois envie de lui mettre des baffes et de la secouer. J'avais un peu la même attitude que son mari, elle m'agaçait pour ensuite m'attendrir. Les femmes sont encore à l'honneur dans ce roman. L'auteure va traiter des sujets qui importent aux femmes à savoir, être ou ne pas être mère, la stérilisation, le viol, les secrets de famille, et comment être une bonne mère aux yeux des autres et comment réussir à accéder à ses rêves. Donc malgré un roman "feel good" il y a quand même une réflexion derrière la situation de Murielle et des autres protagonistes de l'histoire. 
Cathy, la soeur de Murielle m'a passablement énervé aussi à vouloir jouer la mère parfaite alors que quand on creuse et qu'on regarde derrière les meubles sa vie n'est pas si parfaite que ça.
Jérôme, le mari de Murielle m'a particulièrement plu. Cet homme toujours là pour sa femme dans n'importe quelles circonstances, toujours prêt à l'épauler malgré ses crises. Lui aussi a des rêves de gloire et lui aussi souhaite être père. (....)
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Pas la carrière qu'elle voulait, pas la relation désirée avec sa mère, pas de connivence avec sa petite soeur, pas de bébé, surtout. Dans la vie de Murielle rien ne va comme elle veut, et voir le bon côté des choses (un couple solide, des collègues fiers d'elle, un roman édité chez Gallimard, j'en passe), elle ne sait pas faire. Mais d'où vient cette émotivité qui oui ruine la vie ?
J'ai rarement vu un aussi grand fossé entre un titre (secondé par la couverture) et la réalité d'un roman : « La Reine des quiches » n'a rien de guilleret. Au contraire, on y suit une jeune quadra qui, soyons clair, ne va pas bien du tout. Elle a de bonnes raisons pour cela, d'ailleurs, et on va certes le (la) comprendre, mais de là à s'y attacher, il ne faut pas exagérer. Car elle est chiante, Murielle, n'ayons pas peur des mots. Et comme on n'est pas son compagnon qui finit toujours par tout lui pardonner, nous, on a bien envie plusieurs fois de la laisser à ses reculades perpétuelles.
À n'ouvrir que si vous avez envie d'explorer les méandres de l'inconscient version secrets de famille.

A 41 ans, Murielle va voir sa vie bouleversée en un instant. Elle qui a enchaîné les fausses couches et les manuscrits refusés, elle perd pied quand les éditions Gallimard l'appellent pour publier son dernier manuscrit. Dans ce dernier, elle y parle notamment de sa stérilité d'une manière un peu provocante. Elle n'en revient pas et a du mal à se retrouver devant tout ce tumulte. Comment vont réagir ses proches ? Comment faire face à cette reconnaissance alors qu'elle a eu l'habitude d'être en retrait ?
J'avais adoré les deux premiers romans de l'auteur Sophie de Villenoisy ("Joyeux suicide et bonne année" et "Question de standing"). Il me tardait donc de découvrir son dernier roman "La reine des quiches" !
Un petit mot su le titre hyper accrocheur et la couverture qui annonce tout de suite la couleur !
Connaissant le style d'écriture de Sophie de Villenoisy, je m'attendais à de l'humour et des phrases chocs. Et encore une fois, cela a bien fonctionné pour moi. Avec un style percutant, l'auteur s'attaque à des thèmes sérieux et pas facile: la stérilité, mais également la difficulté du métier d'écrivain.
A travers le personnage de Murielle, beaucoup de femmes vont s'y retrouver. Elle tombe enceinte mais pour une obscure raison, les foetus ne parviennent pas à s'accrocher. Elle enchaine donc les fausses couches... jusqu'au jour où elle finit par accepter sa condition. Elle ressent un peu la même chose à travers ces divers manuscrits qui lui reviennent refusés par les maisons d'éditions. Oui mais voilà que la roue tourne et son grand jour est enfin arrivé : elle va accoucher d'un premier roman publié ! Et tout va s'enchainer très rapidement pour Murielle et on se demande assez vite si elle va réussir à accepter tous ces changements.
J'ai passé un très bon moment avec Murielle et tout ce qui lui arrive. L'auteure parvient à nous faire rire, sourire, réfléchir et même à nous surprendre, tout ça à la fois !
Bref, un très bon 3e roman !
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Bon roman feel good. J'ai adoré. C'est drôle, c'est frais.
Quand une femme dans la quarantaine, stérile "accouche" d'un roman à succès.

Quelle surprise ce livre ! Ça commence sur un ton léger, marrant, un peu caricatural, puis les personnages révèlent progressivement leur épaisseur, avec leurs défauts qui les rendent tellement attachants. Même si j'ai voulu secouer plusieurs fois l'héroïne, ne comprenant pas ses atermoiements, tout prend sens peu à peu et l'histoire glisse vers une profondeur inattendue sur des thèmes forts et marquants. Entre comédie, drame et feel-good, une lecture qui vaut le détour, dévorée en quelques heures.

Avec l'histoire de Murielle, il est question de stérilité, d'écriture, de couple et d'édition, de quoi donner une comédie savoureuse et se prendre d'affection pour ce personnage à qui la vie n'a pas vraiment fait de cadeaux. Et lorsque celle-ci décide de mettre un peu de piment dans sa vie, c'est une Murielle toute chamboulée, limite impossible à comprendre à laquelle nous avons affaire. le récit est bien mené, l'histoire cocasse et on aurait bien envie de dire à Mumu de savourer son succès et d'arrêter de tout voir en noir. Tout le monde ne peut pas se vanter en effet d'être publiée par un éditeur de renom. Murielle nous agace, nous émeut, nous tourne en bourrique mais on l'adore telle qu'elle est !


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J'avais adoré son premier livre. Celui-ci est sympa mais j'ai mis plus de la moitié du livre à rentrer dans l'histoire. Je trouve que tout va trop vite. Certains passages ne sont pas assez détaillés et que cela manque d'un petit quelque chose qui nous empêche de fermer le livre et nous tient happé par celui-ci. Au contraire je l'ai fermé sans regret.

J'ai bien aimé le fait que La Reine Des Quiches parle d'un livre et de sa publication. Cela m'a rappelé Misery : on parle d'un livre à l'intérieur d'un livre. Même si La Reine Des Quiches n'a rien à voir avec Misery bien entendu !
Le thème abordé est difficile : l'infertilité.
Ce n'était pas toujours facile à lire, car on voit la souffrance de Murielle et de son compagnon.
En somme, c'est un bon livre, une lecture courte et agréable, avec de l'humour !
Je recommande.