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EAN : 9782365352390
VRAOUM EDITIONS (15/06/2016)
3.49/5   72 notes
Résumé :
Autopsie d’une relation amoureuse, La Boucherie peint les joies et les misères d’un couple anonyme.
Bastien Vives en tire le portrait de bien des histoires d’amour... de celles qui finissent mal.

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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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C'est les avis / critiques unanimes qui m'ont poussé a la lecture de cette BD et je pense être complétement passé a coté.

Le scénario était pourtant intéressant : on suit un couple du début de leur relation jusqu'à la fin, a la rupture. Mais je n'ai pas aimé comment cette histoire est traitée.

Peu de dialogue, juste de dessins qui s'enchainent. Les dessins eux ne m'ont pas vraiment plus, réalisé probablement aux crayons, cela donne une résultat non uniforme (tout les traits de crayons sont apparents).

C'est personnellement pas une BD que je conseillerai.
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L'auteur Bastien Vivès signait ici l'une de ses premières oeuvres. Elle n'est pas très aboutie mais on sentait déjà tout le potentiel. En l'état, ce n'est guère publiable. Il y a des esquisses de scène sur le thème de la rupture amoureuse.

On se demande ce que vient faire au milieu de tout cela quelques vignettes traitant de soldat partant au combat et qui donne le titre à ce recueil. Bref, le tout manque de consistance tout en faisant un peu brouillon.

Par contre, sur le plan graphique, malgré un style assez épuré, cela me plaît. Les expressions des personnages sont assez bien retranscrites. Il y a l'ébauche d'un dessin de talent.
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Deux êtres s'attirent, un couple se forme, et puis lentement et rapidement, les questions s'immiscent, les malentendus, les décalages. Les histoires d'amour finissent souvent mal, c'est une vraie boucherie quand on y pense...
La boucherie. On ne s'y attend pas. Ce petit roman graphique parle d'amour et de désamour, de glissade vers la douleur, la mésentente.

Sur la forme, La boucherie est très agréable à lire. Des planches très claires, parfois très épurées, avec un dessin crayonné, un trait qui semble très spontané, vif, rapide et simple. Cette petite immersion dans la vie de ce couple et plus particulièrement de son personnage masculin, est ponctuée par des saynètes allégoriques, avec deux personnages supplémentaires qui donnent une métaphore de l'histoire d'amour ainsi vouée à s'étioler.

A ne pas confondre avec La boucherie de Loïc Dauvillier et Thibaut Poursin, cet album modeste est autant léger que le ton donné est grave. Et pourtant, ce qu'il soulève est commun, voire universel. Les non-dits, les besoins tus, les micro déceptions, qui lentement rongent les sentiments, et conduisent sur des coups de tête parfois regrettables, à l'inéluctable séparation. Les petits dessins, autant de cases dématérialisées, s'enchaînent de façon très fluides, et on parvient à deviner très tôt que les choses simples ne le resteront pas longtemps.
Histoire d'une relation amoureuse, au trait émouvant.
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Bastien Vivès est un auteur sait décidément évoquer des douleurs intimes en lien avec
l'amour et le couple. Icit ils

Les relations amoureuses sont souvent synonymes de douleurs intimes, de mal-être épais, d'inquiétudes obscures, à la fois lointaines et très présentes mais aussi de joies prometteuses, de bonheur éphémère, d'extrême jouissance. Bastien Vivès planche ici sur toutes ces variations autour du couple : il évoque cet échange "ballet" entre liberté et fragilité, intensité et ambiguité. le temps du coeur prend toujours une dimension énorme. On est sans cesse à l'orée de choix à faire. Alors l'espoir le plus serein se confronte au désarroi le plus profond. le regard de l'auteur est sans failles. Son dessin enferme les moments de fièvre, les phases de tension et de repli, les longs silences, les instants fatidiques... Sujet périlleux, mais interprétation fort émotionnelle. Histoire courte mais intense.
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Du très bon Bastien Vivès... une rupture comme si vous y étiez.
On ne comprend pas exactement pourquoi... mais c'est malheureusement aussi souvent le cas dans la vraie vie. Juste ce "il faut qu'on parle"... aïe aïe aïe... on ressent très bien sa souffrance et la scène du resto est juste parfaite.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La principale différence entre le boucher et le banquier c'est qu'il y en a un des deux qui ne dira jamais : "Il y en a un peu plus, je vous le mets ?"
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- vous avez choisi ? (...) Une rupture... très bien et comme accompagnement ?
- rien merci
- et comme sauce ?
- rien non plus
- si je peux me permettre, ça risque d'être un peu sec
- c'est pas grave
- très bien
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- Vous avez choisi ?
– Oui, je vais prendre une rupture, s’il vous plait.
– Une rupture… très bien. Et comme accompagnement ?
– Rien, merci.
– Et comme sauce ?
– Rien, non plus.
– Si je peux me permettre, ça risque d’être un peu sec…
– C’est pas grave.
– Très bien. Et pour Monsieur ?
– Euh… C’est que je suis un peu pris de court… Bah… Je vais prendre un peu de compassion, s’il vous plait…
– Ah, désolé, on n’en a plu.
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Elle est si belle, c'est incroyable. C'est fou qu'une fille aussi belle soit avec quelqu'un comme moi.
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_ Vous avez choisi ?
_ Oui, je vais vous prendre une rupture s'il vous plait,
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Vidéo de Bastien Vivès
La philosophe Claire Marin et le chorégraphe Angelin Preljocaj sont la marraine et le parrain de la 8e édition des Nuits de la lecture sur le thème du corps.
Claire Marin développe une pensée du sensible et interroge la notion d'identité à travers les épreuves existentielles que nous traversons au cours d'une vie : naissance et deuil, maladie et accident, rencontre et séparation amoureuse, rupture et découverte… qu'elle analyse comme les moments-clés de transformation de soi. Elle est notamment l'auteure de « Hors de moi » (Allia, 2018), « Rupture(s) » (L'Observatoire, 2019), « Mon corps est-il bien à moi ? » (Gallimard Jeunesse, 2020) ou encore « Être à sa place » (L'Observatoire, 2022).
Angelin Preljocaj a chorégraphié 58 pièces depuis le début de sa carrière. Multi-récompensé, il a reçu de nombreux prix dont le « Grand Prix National de la danse » (1992) et « Les Victoires de la musique » (1997). Son premier long-métrage, « Polina, danser sa vie », réalisé avec Valérie Müller et adapté de la bande dessinée de Bastien Vivès, est sorti en salle en novembre 2016. En avril 2019, il a été nommé à l'Académie des Beaux-Arts dans la nouvelle section chorégraphie.
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