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3,52

sur 297 notes
je ne suis pas sûre de finir ce livre que je lis par période entre 2 autres livres.

Ces délires me fatiguent !

C'est rare que je capitule devant un ouvrage, peut-être à reprendre plus attentivement, !!!!
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Une terre irradiée ou règne le brouillard du marxisme-léninisme, peuplée de sovkhozes à l'abandon. Des piles nucléaires, la taïga, un train.
C'est dans cet espace sans bornes que nous suivons quelques personnages ni vivants, ni morts, ni chiens. Un chaman, des soldats, des femmes ou des filles...

Volodine nous balade grâce à un style qui étire le temps, nous perd et nous raccroche, dans un univers aussi incohérent que palpable. La lecture de ce roman est une véritable expérience dans laquelle se croisent histoire, science-fiction, magie et métaphysique.

Un bémol pour la dernière partie du livre qui perd ses personnages et son lecteur dans une errance qui pourrait être belle si elle servait une quelconque intrigue.
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Noir, c'est noir, ou gris, mais en tous cas pas en couleur (sauf le rouge des noeuds de tresse de Samya).
Attention si vous êtes dépressif, avec une arme à portée, évitez ce livre.
De l'histoire tout a été dit avant moi. Ce roman est le roman de l'enfermement, psychologique, carcéral, à l'intérieur, à l'extérieur,
Nulle lueur ne vient éclairer ce tourne en rond, irrémédiable et infini dans un temps et un espace qui se délitent.
Ceci dit, ce roman est un chef-d'oeuvre. Ne pas me laisser passer.
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pour ma part, qui suit pas habitué a lire qui m'est inscrit à la bibliothéque près de chez moi et la dans un classeur a disposition des lecteurs ,retrace vaguement le résumé de cette superbe histoire,sa me parait peu abordable quand la bibliothécaire me rapporte le livre en constatant qui l'est gros même très gros.Je me suis laissé dès le premier chapitre transporté tant les phrases sont faciles à lire les décors sont détaillés, et l'histoire me rappelait un jeu PC" STALKER" que j'ai adoré et qui est dans le même univers .
Je conseille ce livre à tous
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Dans un monde post apocalyptique nucléaire dans le nord de la Russie, un certain nombre de personnes errent dans une steppe déserte où subsiste un très étrange kolkhoze dirigé par Soloviev un espèce de chaman plus brigand que directeur, aux motivations troubles. Soldat égaré d'une guerre « patriotique » de la seconde union soviétique, Kronauer, se retrouve malgré lui en conflit avec Soloviev dont les aspirations incestueuses se sentent menacées par l'arrivée d'un nouveau mâle qu'il ne contrôle pas. A son corps défendant il intervient dans les petits arrangements du tyran aux pouvoirs magiques lui permettant de maintenir dans un simulacre de vie des sortes de zombie.

Antoine Volodine, bien que français est indubitablement d'origine russe et l'on retrouve dans son roman certaines des caractéristiques du roman russe : la folie de Gogol ou Dostoïevski, la steppe russe et son immensité, la résignation des classes sociales les plus modestes, sa foi aveugle (religieuse ou comme ici idéologique). Malgré tout, le roman a un rythme lent, écrit comme une transe chamanique avec de nombreuses répétitions et nécessite de temps en temps de se forcer un peu à continuer. Globalement envoûtant.
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Ce roman fascinant commence avec trois personnages en errance dans les steppes de Sibérie aux lendemains d'une série de catastrophe nucléaire. Un roman post-apocalyptique donc, comme dans La Route de Cormac McCarthy. Oui mais pas que. Il y a beaucoup plus dans ce roman qui donne l'impression de prime abord de se déployer à partir de la répétition de scènes récurrentes (pertes de conscience de Kronauer, l'expédition des soldats-prisonniers à bord d'un train fou, la fuite dans la taïga. Un éternel recommencement au fil des siècles, semble-t-il. le monde est peuplé d'une poignée de personnages qui partagent la même malédiction : ils ne meurent jamais et sont maintenus sous l'emprise d'un fou, le président du kolkhoze Terminus radieux. Des marionnettes, jouets entres les mains d'un démiurge pervers.
Plus que tout, le roman est une ode à la littérature et à la poésie qui survit en dépit de toutes les catastrophes, nucléaires ou politiques. le premier roman que je lis d'Antoine Volodine et qui me donne envie d'en découvrir bien plus de cet auteur.
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Un livre bien écrit au sujet original, mais l'éloignement de ce monde post apocalyptique avec notre réalité m'a été difficile. En effet, ces survivants d'une "deuxième" Union Soviètique qui aurait de nouveau échoué au XXIIème siècle dans la réalisation du communisme en laissant derrière eux des mini centrales nucléaires abandonnées parsemées dans chaque kolkhoze n'a aucune vraisemblance.
C'est en fait un monde imaginaire et onirique qui sert de cadre à une intrigue minimaliste. Amateurs de SF traditionnelle, passez votre chemin, en revanche, bienvenue aux amateurs de littérature!
Je n'ai pas réussi à le terminer même si je rends hommage à l'auteur
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Je n'ai pas du tout accroché et j'ai dû me forcer pour aller au bout de ce bouquin....On a en effet beaucoup de difficultés à suivre le cheminement qu'a voulu nous transmettre l'auteur et on ressent plus l'impression d'un délire fantasque sur fond de vieux restes d'une politique aujourd'hui dépassée et hors du temps...que celle d'un roman ...
j'ai du mal à trouver les raisons des louanges faites par d'autres lecteurs...mais cela n'est qu'une modeste appréciation personnelle !
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Le premier chapitre était de bonne augure. J'étais immédiatement transporté dans un monde post-apocalyptique d'une Russie du futur,. Directement pris dan l'histoire de ces trois personnages ayant décidés d'en finir avec les combats et les luttes de leur temps et de venir mourir, vite, dans cette taïga ravagée. Et puis, au deuxième chapitre, tout s'écroule, j'entends mon intérêt pour l'histoire, bien sûr. Volodine embraye avec d'autres personnages loufoques. Récit par prenant pour un sous n'ayant même pas l'attrait d'une belle écriture. Quand à la 50eme page, je ne vois pas du tout où l'auteur veut me mener et quand l'histoire ne présente toujours aucun intérêt, alors, j'abandonne. C'est ce que j'ai fait ici. Il y a bien d'autres livres à lire et j'ai horreur de perdre mon temps à essayer de comprendre certaines élucubrations. Comment peut-on primer un livre comme ça?
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J'avais beaucoup aimé "Le port intérieur", premier livre de Volodine que j'ai lu et dont l'intrigue se déroule à Macao. Je n'ai par la suite jamais été déçu par ses autres livres, dont "Terminus radieux". Je ne suis pas un adepte de la science fiction, mais Antoine Volodine crée des mondes dans lesquels on rentre parfaitement. Tout est étrange mais parfaitement maîtrisé. Cela est sans doute dû à une très fine connaissance des environnements, de l'histoire - des pays de l'Est notamment. Un livre "post-apocalyptique" que le contexte actuel remet au goût du jour, et dans le même temps emprunt d'une grande poésie.
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