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sur 2923 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai dû passer à côté de quelque chose sur cette lecture, je ne me l'explique pas. Tous les avis sont excellents, c'est un Prix Goncourt mais je ne pourrai être élogieuse. Ce récit décousu n'est ni un témoignage même s'il en donne l'impression et ni vraiment une histoire. L'échange de 1938 entre Hitler et Schuschnigg, pris au piège ou bien le repas au 10 Downing Street que Chamberlain offre à Ribbentrop, tout m'a semblé surréaliste. Et pourtant…
Est-ce le style de l'auteur ? Probablement. L'interprétation des sentiments et sensations des protagonistes m'a donné une impression de fausseté, alors qu'il s'agissait de moments réels. L'auteur a aussi sans doute voulu montrer un vrai contraste entre la narration de scènes de vie avec des détails futiles, voire des digressions, et la réalité historique qui étaient en leur coeur. Peut-être est-ce cela qui m'a dérangée. Quoiqu'il en soit, je ne suis à aucun moment entrée dans ce récit qui m'a ennuyée.
Cependant, de belles phrases bien écrites et mémorables.
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Difficile de ne pas s'atteler à la lecture du lauréat du prix Goncourt De 2017, surtout lorsque le roman couvre une période de l'histoire qui m'est chère, que certains de mes amis me le conseillent chaudement et qu'il fait la bagatelle de 160 pages, promettant une lecture rapide et plaisante. C'est dire la confiance avec laquelle je me plongé dans la lecture de ce roman qui, sur le papier, avait tout pour me plaire.

Et pourtant, dévoré en un clin d'oeil, malgré des qualités certaines dans la narration, le détail historique, la « méthodologie » de l'Anschluss qui est peu connue, je n'ai pas été follement emballé par cette lecture, et j'en gardais quelques jours après l'avoir terminée, un souvenir assez flou, pour ne pas dire inexistant.

"Et ce qui étonne dans cette guerre, c'est la réussite inouïe du culot, dont on doit retenir une chose : le monde cède au bluff. Même le monde le plus sérieux, le plus rigide, même le vieil ordre, s'il ne cède jamais à l'exigence de justice, s'il ne plie jamais devant le peuple qui s'insurge, plie devant le bluff."

Je le recommanderai pourtant à celles et ceux qui veulent comprendre ce formidable coup de poker que fût l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie en mars 1938, et qui suscita très peu de réactions de la part des français ou de leurs alliés, alors même que les traités de Versailles et de Saint-Germain-en-Laye signés à l'issue de la Première guerre mondiale, interdisaient la collusion de l'Allemagne avec l'Autriche.

Un essai romancé qui ne m'a pas convaincu, et une déception de plus pour un Goncourt, avec lequel je suis décidément fâché une année sur deux…
Lien : https://www.hql.fr/lordre-jo..
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lorsque je regarde sur wikipédia, le Goncourt : prix annuel est décerné au début du mois de novembre par l'Académie Goncourt, après trois présélections successives, en septembre et en octobre, parmi les romans publiés dans l'année en cours.

Donc déjà ce livre est hors sujet comme disait mon prof, ensuite une petite étude sur le soutien des industriels au parti nazi naissant.
Rien de neuf, rien de vraiment intéressant, rien de bien captivant.
Je me demande comment il a pu avoir le prix : rappeler moi qui etait co éditrice des éditions actes sud .
Non ne me dites pas ça !!!
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Aucune source, aucune bibliographie. Bon, nous sommes allés à l'école pour apprendre entre autre l'histoire, mais moi, j'aime bien savoir d'où vient la documentation s'il y en a.
150 pages... Eric Vuillard a dû l'écrire sur les bancs de l'école.
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Petit récit sur les entretiens qui ont précédé l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne en 1938. Rien de nouveau. Pourquoi avoir attribuer le Goncourt à ce livre sec, peu créatif ? Il me semble qu'il était en compétition avec Alice Zeniter et son magnifique « Art de perdre ».
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En bref, un récit court mais dense qui traite des accords politiques précédents l'Anschluss en 1938. Au mieux, une bonne manière d'en apprendre plus si l'on arrive à suivre l'auteur, au pire, il permet de se poser assez de questions pour aller faire ses propres recherches.
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J'avoue avoir du mal avec les romans historiques qui ne se distinguent pas vraiment des livres d'histoire. À ce compte-là, autant lire le livre d'un historien. Quand le récit ne met pas en exergue des trajectoires personnelles fictionnelles, une résonance temporelle, une intrigue mémorielle, que sais-je encore, je ne vois pas l'intérêt de faire du récit historique un roman. Et encore moins de lui décerner le Goncourt.
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je vais surement me faire des ennemis mais je n'ai pas apprécié du tout cette lecture , fouillis, brouillon, peu structurée avec des retours en arrière, des avancées dans le futur, un listing de savoirs peu ou prou logiques dans le contexte ; le sujet était intéressant mais cela ressemble plus à une chronique anticapitaliste et anti chrétienne que le récit d'un fait historique même bien documenté.
je pensais lire 14 juillet mais là j'hésite
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Un Goncourt très décevant.
Une liste de fait mais sans liant. On comprend vaguement où il veut en venir mais c'est comme si il n'avait pas vraiment fini ce livre.
Pour préparer l'Anschluss et plus tard les efforts de guerre, les nazis vont organiser une réunion avec les plus grand industriels d'Allemagne et d'Autriche.
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20 Fev 1933 - Hitler rencontre les magnats de la finance et de l'industrie allemande pour leur demander de financer les élections prochaines. 12 fév. 1938 Schuschnigg - chancelier d'Autriche - rencontre Hitler qui lui propose tout un tas de mesures afin d'éviter que l'Allemagne n'envahisse l'Autriche. Après avoir refusé, les autorités Autrichienne accepteront - cela n'empêchera rien. le 12 mars, alors que les autrichiens espèrent impatiemment d'être envahis, l'armée Allemande n'arrive pas. Et pour cause, elle est lamentablement en panne. Les chars arriveront à Vienne en train à la fureur d'Hitler. Après ce fut le traité de Munich avec Chamberlain, Daladier, Mussolini et Hitler pour la paix ! Incroyable mais vrai. Ils savaient tous, ils ont laissé faire.
Ce petit livre a été prix Goncourt - je me demande bien pourquoi. Ces quelques pages montrent une telle tristesse, une telle inhumanité. L'auteur propose une lecture différente de l'histoire - des moments censés être clé pendant lesquels des hommes ont laissés faire par intérêt ou par lâcheté ce qui fut une monstruosité. Hélas, on le savait déjà - et en plus ça continue.
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