J'éprouve une petite déception avec ce dernier roman de
Lalie Walker. D'abord, le style a changé, en plus haché, plus lapidaire, surtout dans la première partie du roman, plus contemplative, où il se passe peu de choses, sauf la traduction des recherches et des doutes de Franck Albertini. Ensuite, Jeanne Debords a disparu depuis un an et je préfère sa présence à son absence. Franck, son dernier coéquipier et amant, ne peut se résoudre à l'inertie de sa hiérarchie. Il a pris une disponibilité et la recherche sur toutes les routes de France. Ses pas l'amènent dans un curieux village, historiquement séparés en deux, d'un côté ceux de la mer, sur lesquels règne en tyran le patriarche du clan Carsov, de l'autre ceux de la terre : deux communautés qui ne s'interpénètrent pas et ne communiquent pas.
Sébastien Martin, le policier local, lui demande de l'aide pour résoudre plusieurs meurtres avec mutilation. La thèse d'un tueur en série semble pourtant à écarter.
Je crois que j'ai mon idée sur l'endroit où elle pourrait avoir "disparu" !
Lalie Walker, psychothérapeute de formation, a écrit un livre sur le rêve lucide dont il est beaucoup question dans ce roman
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