Le personnage récurrent de
Lalie Walker se nomme Jeanne Debords. Dans les catacombes, elle buta un jour sur les corps mutilés de ses parents. L'enquête n'avait rien donné, énigmatiquement classée… Chargée des crimes non résolus, Jeanne, qui ne peut oublier, comprendra une décennie plus tard que d'autres meurtres seraient à rapprocher de ce drame.
Loin de faire l'apologie de la police ou de ses services, paradoxalement, malgré une forte présence, ce personnage de flic semble clairement mettre en avant tous les autres personnages, certains revenant d'un livre à l'autre. Jeanne Debords apparaît à la fois en tant que protagoniste majeure et centrale, mais elle permet également aux autres personnages de s'appuyer sur elle et de prendre ainsi toute leur place dans le récit. Toujours en marge, traînant dans des bureaux que l'auteur lui invente au fur et à mesure des besoins de l'enquête ou des développements. L'une des caractéristiques qui fait dire à certains que
Lalie Walker fait du thriller psy, c'est cette approche « psyorganique », ainsi que l'a souligné la journaliste Josiane Guégan du journal Ouest France, vraiment propre à l'auteu