AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,61

sur 1292 notes
5
25 avis
4
45 avis
3
34 avis
2
20 avis
1
0 avis
A savoir que c'est un classique de science-fiction, la curiosité m'a fait découvrir le genre.

Tout commence par un étranger qui débarque dans une auberge d'un petit village en pleine tempête de neige. Ce personnage est totalement couvert sans une partie de sa peau visible. Ce dernier est assez irascible, la curiosité des aubergistes ainsi que de l'entourage de ce petit village commencent à cancaner. Surtout qu'il ne s'arrange pas les choses en ramenant d'énormes grosses malles à l'auberge quelques jours après. Il commence à effrayer plus le temps passe, plusieurs situations n'aident pas à arranger les choses.

L'histoire tient la route, le personnage a trouvé la formule d'invisibilité, il se planque pour trouver la formule pour annuler les effets, tout les curieux de l'auberge ne vont pas tellement l'aider.
Il se retrouve rapidement débordé par cette situation.

Bref je vous laisse découvrir la suite de cette histoire, pleins de petits détails qui nous font nous rendre compte qu'être invisible n'est pas si simple, qu'il y a beaucoup d'inconvénients. Et aussi le style du personnage qui fait penser au genre anti héros.

A lire pour découvrir l'imagination de H. G. Wells et son classique de la science-fiction.
Commenter  J’apprécie          160
HG Wells sort en 1897 L'homme Invisible, un roman de science-fiction.

Ecrit dans un style assez descriptif, nous suivons de près le parcours de ce physicien ayant tout donné à la science : sa fortune, son temps et sa personne...

L'histoire est construite en 4 actes :
- le premier où le lecteur découvre le professeur Griffin, un scientifique excentrique,
- le second où l'existence de l'homme invisible est révélée au monde,
- le troisième où l'on apprend comment le professeur Griffin est devenu invisible,
- le quatrième, qui n'est autre que la chute de l'histoire.

Ce qui m'interpelle dans ce roman en tant qu'auteur, c'est que le personnage principal, l'homme invisible, n'est pas vraiment un personnage à qui le lecteur peut s'attacher : en effet, cet homme est colérique, violent... et devient au fil de l'histoire de plus en plus fou. Nous suivons un homme que la démence a rendu incontrôlable.
Nous pouvons même nous poser la question du changement de protagoniste, car dans la seconde partie du récit, le professeur Kemp prend une large part et devient presque le sujet de l'histoire.

L'homme invisible (écrit tout de même à la fin du XIXème siècle !) interroge le lecteur sur la morale.
Que ferait-on si nous venions à entrer en possession d'un pouvoir donnant un tel avantage sur nos comparses ?
Lien : http://jeanmarc06.wixsite.co..
Commenter  J’apprécie          161
Je suis bien content de découvrir que ce livre n'a rien à voir avec la série du même nom.
J'ai trouvé l'intrigue longue à commencer, les chapitres courts ont vraiment sauvés mon intérêt pour le livre car sans ça je ne l'aurais peut-être pas terminé. Les petites touches d'humour sont agréables, l'écriture est bonne mais il manque d'instants de suspens fort.
Ce que j'aime le plus dans ce roman c'est le fantastique léger, en dehors du scientifique devenu invisible tout est relativement normal. L'humour prend le pas sur l'enquête, en faite j'avais en tête l'image de Benn Hill qui, au lieu de se cacher, se mettait nu pour fuir la police. le livre n'est pas orienté humour, simplement les scènes avec la police m'ont paru rocambolesque.
Il n'est pas mauvais mais pour le moment c'est celui que j'aime le moins de l'auteur, je n'ai pas accroché aux personnages.
Commenter  J’apprécie          151
C'est par le plus grand des hasards que je suis tombé sur ce livre. Herbert Groege Wells ayant un sacré CV, j'avais presque honte de n'avoir lu que deux de ses écrits.

Ben autant le dire tout de suite. Ce court roman a été une très grosse déception que ce soit sur l'histoire et sur l'écriture. Je voudrais bien être indulgent et de me dire que ce récit date de plus d'un siècle, mais franchement, à deux ou trois détails, le texte ne semble pas daté.

L'histoire. Un étranger arrive dans une auberge (un bar dans le livre). Il demande un repas et une chambre. Alors qu'à l'extérieur le temps n'est pas à mettre un canard à l'eau, l'homme conserve et s'époumone pour ne pas retirer ses habits trempés gainés – comme on le dit par chez moi –, reste insensible au coin du feu. C'est après plusieurs jours que la matrone va découvrir le secret de son client : il est invisible.
Les premières pages m'ont frustré. On ne connaît rien à cet étranger. Il parle peu et passe le plus clair de son temps dans sa chambre à travailler. Il faudra attendre environ 130 à 140 pages pour découvrir les raisons de son invisibilité. C'est d'ailleurs à partir de là que le roman devient un poil plus intéressant, en fait dès que le personnage de Kemp apparaît.
L'homme invisible se révèle détestable et agit comme un criminel. S'ensuit une chasse à l'homme, une battue aveugle.

L'écriture est très simpliste. On passe d'une narration à la troisième personne bien fouillis à un monologue bien plus inspiré.

Récit devenu culte avec ses moult adaptations cinématographiques, « L'homme invisible » m'a semblé bien insipide. J'ai eu beaucoup de mal jusqu'à près de la moitié où heureusement le récit prend un peu d'intérêt. Je me suis posé souvent la question s'il fallait que j'arrête ma lecture en cours, mais le nombre de pages étant faible, j'ai persisté pour un ensemble décevant. Je me demande même si Herbert George Wells ne doit pas rester une légende, une étoile que je dois garder lointaine pour ne pas être déçu.
À noter que l'édition que je possède est enrichi d'une longue préface de Claudine Nicolaï ainsi qu'une note de fin et d'une liste de ses ouvrages.
Commenter  J’apprécie          133
SCIENCE SANS CONSCIENCE...

C'est peu de dire que L'homme invisible est un grand classique de la littérature fantastique, tant l'ouvrage de H.G. Wells fut repris, réinterprété, filmé, poursuivi, plagié, continué.
Bien sur, le texte peut aujourd'hui sembler désuet, tant cette littérature a évolué depuis que ce grand auteur britannique ainsi que quelques autres, parmi lesquels le français Jules Verne, ont posé les premiers jalons de ce genre nouveau. Mais au-delà de ce qui peut aujourd'hui nous paraître daté, subsiste une tonalité, souvent emprunte de drôlerie et d'humour, un style, encore très XIXème mais, de fait, très précis et riche, une réflexion (ce qui manque trop souvent aux textes contemporains de l'espèce fantastique chez les innombrables auteurs de seconde zone) sur l'homme, sur la science, etc.

Or, que nous apprend l'histoire de ce savant sans doute génial mais absolument dénoué de scrupule, d'empathie et d'humanité plus qu'il n'est fou ? Que la science sans contrôle ni, ce que l'on nomme aujourd'hui, "éthique" est très certainement ruine de l'âme, comme nous l'avons tous appris au collège, mais, ce que pressent Wells à l'aube de ce XXème siècle qui développa les massacres à une échelle industrielle et en grande partie grâce aux avancées de la science (songeons à la tuerie généralisée de 1914, qui n'est pas éloignée de ce texte. A l'horreur nazie ou stalinienne, etc), c'est que si nul ne met de barrières, de garde-fous, de réflexion philosophique et humaniste aux découvertes en devenir, aussi folles et hypothétique puissent-elles d'abord sembler, alors la science sans conscience sera aussi ruine de l'Homme.

Bien entendu Wells, en intellectuel de son temps, ne pouvait méconnaître la fameuse histoire de l'anneau de Gygès racontée par le grand philosophe Platon dans le second livre de La République. Bien entendu, il en reprend la thématique principale (l'invisibilité parfaite permet au droit du plus fort de contraindre les faibles, au mépris de toute loi. Plus largement, c'est une réflexion autour de la Justice que Platon introduit alors) mais en en faisant le fruit de la science, il parvient à se moquer de cette dernière en limitant quelque peu le pouvoir monstrueux du savant Griffin en l'obligeant à être constamment dénudé, quelque soit les intempéries et les températures, car le moindre vêtement dénonce immédiatement sa présence aux témoins. de même doit-il se cacher pour se sustenter puisque tant que les aliments ne sont pas "assimilés" comme il l'explique, sa digestion devient apparente !!! (On gouttera l'humour "so british" de la chose). L'inventeur victime de sa propre invention, en quelque sorte.

Ainsi Wells suggère-t-il, non sans ironie, les limites de la science, malheureusement contrebalancées par l'appétit démesuré de haine et de pouvoir de ce personnage affreux -à ce propos, l'humour de Wells est ravageur lorsque l'on songe qu'au "naturel" Griffin est un grand gaillard albinos, ce qui fait de lui quelqu'un d'a priori très visible dans un monde de normes. Que, comble du comble, il lui faut en quelque sorte devenir réellement invisible pour enfin exister aux yeux du monde !-, lequel se déclare présomptueusement (et avec un art consommé du ridicule) : INVISIBLE Ier !

Une autre chose que H.G. Wells avait sans doute pressentie, mais sans se douter sont point d'abjection futur (tellement actuel...), c'est lorsqu'il fait dire à son horrible héros qu'il veut faire régner la terreur par son invisibilité. On est là en plein dans ce que nous appelons désormais le terrorisme, c'est à dire la politique de la terreur pratiquée par des gens de tous les jours, des "invisibles" pour eux-mêmes et aux yeux, selon eux, de la société toute entière.

Alors, très certainement, ce texte, comme beaucoup des ouvrages de Wells, a-t-il vieilli dans sa composition et par le fait même des avancées scientifiques et technologiques absolument sidérantes que notre monde a connu en un siècle. Mais la profondeur et la richesse de la pensée prospective de cet auteur ne cesse de nous surprendre si l'on sait ne pas s'arrêter à la seule lecture sans réflexion d'une historiette par ailleurs charmante.

Chapeau, l'artiste !
Commenter  J’apprécie          139
Cette lecture était ancienne, je me souvenais d'avoir lu facilement ce texte, mais de ne pas avoir réellement apprécié... Dès les premiers mots, je me suis souvenue des raisons : le personnage central est difficilement aimable et même s'il est victime de préjugés (un vol a lieu, il est un étranger un peu trop mystérieux, il est donc coupable!), il est difficile de compatir avec lui tant sa personnalité négative est mise en évidence.
Pourtant, "L'Homme invisible" mérite réellement que l'on s'attarde sur lui.
D'une part, il est l'un des premiers ouvrages de science fiction. La fiction fantastique où seule l'invisibilité est surnaturelle (pas de risque de surenchère et de perdre le lecteur) se fond donc à un quotidien qui est loin d'être inintéressant. Si le personnage central m'a trop souvent semblé sans saveur, certains personnages secondaires m'ont, quant à eux, interpellée. Ainsi l'aubergiste choisit de se concentrer sur l'argent donné tant qu'argent il y a. Puis, la curiosité devient la plus forte et de mauvais prétextes sont choisis afin de percer le secret de l'inconnu.
D'autre part, les particularités liées à l'invisibilité donnent lieu à de plaisantes descriptions ou anecdotes telles celle-ci : nul ne remarque Griffin jusqu'au moment où des enfants aperçoivent des traces de pas mouillés dans lesquels une goutte de sang est déposée. Il s'agit alors de comprendre, de suivre les empreintes ; une course folle s'engage derrière des doigts de pied impossibles à voir...
Lien : http://apprendreavecbonheur...
Commenter  J’apprécie          131
Un homme étrange arrive un soir dans la petite auberge d'Iping, localité rurale du Sussex. Il intrigue tout le monde, complètement couvert de la tête aux pieds et sous ses vêtements, de nombreux bandages. L'homme mystérieux se révèle être Monsieur Griffin, demandant à être seul et réalisant des expériences avec ses trois gros livres.

Rapidement, il va devoir se dévoiler et les habitants vont découvrir en fait qu'il est... invisible sous ses vêtements. Cherchant au départ à faire quelques expériences pour échapper à ses dettes, M. Griffin est arrivé à devenir totalement invisible. Il n'avait cependant pas prévu tous les inconvénients qui s'accompagnent de cela : comment manger, ne pas avoir froid ? Il va alors devenir méchant, rancunier, et tueur...

Sous couvert d'une petite histoire surréaliste, Wells nous décrit alors sa vision de la société : une société qui décline avec notamment les nouvelles technologies et l'abaissement de l'intelligence. Une fois encore, Wells était avant-gardiste et visionnaire pour son époque.

Cette édition est également suivie de quelques petites nouvelles courtes qui ne m'ont pas spécialement marquée.


Commenter  J’apprécie          121
Même si c'est un livre qui se lit assez rapidement, j'ai eu du mal à me passionner par cette histoire. On comprend facilement l'histoire même si les scènes où l'homme invisible se bat avec d'autres personnes m'ont paru un peu confuses et un poil comiques parfois grotesques. Et puis, je n'ai pas aimé ce Griffin fort, méchant, irritable et plus malin que d'autres. (Je ne me rappelle pas ça de la série ou film, très lointains dans mes souvenirs). J'ai quand même aimé quand il raconte son histoire et qu'il pointe les mauvais (et bons) côtés de l'invisibilité. Une lecture qui m'a bien diverti, je ne la regrette pas mais j'en attendais peut-être trop...
Commenter  J’apprécie          120
Tout amateur de science fiction se doit d'avoir lu ce roman.
Il fait parti des prémisses du genre.

Qui n'a jamais rêvé d'être invisible et de pouvoir vivre en toute impunité sans être vu ?
Nous avons tous joué à ce jeu de cache-cache quand nous étions petits.

L'homme invisible, lui, a réussi là où personne n'a jamais osé s'aventurer malgré tout.
Sauf que l'homme est mauvais, socialement inadapté sans doute (d'où le besoin de se rendre invisible aux yeux des autres).

Ce jeu de cache-cache et de supercherie ne laisse aucun répit au lecteur. Une chasse endiablée à qui attrapera ce chercheur fou...
Commenter  J’apprécie          110
Lors d'une expérience, le professeur Griffin , solitaire , mal-aimé et moqué par ses semblables, réussi à se rendre invisible. Il ne voit que le pouvoir que ça peut lui apporter . Ce n'est que lorsque qu'il se retrouve nu et démuni, obligé de voler de la nourriture et de se cacher pour manger, qu'il réalise l'absurdité de la situation.
Petit roman finalement très actuel , bien qu'écrit à la fin du XIX ème siècle qui met en garde sur les excès et les dangers de la science mal utilisée.
Quelques passages sont assez loufoques, et même si le propos scientifique nous paraît aujourd'hui complètement dépassé et inexact, c'est un roman agréable qui a dût passionné les lecteurs à l'époque de Jules Verne et de la Tour Eiffel.
Commenter  J’apprécie          110




Lecteurs (4441) Voir plus



Quiz Voir plus

Le Pays des Aveugles de Wells

Où se déroule l'action de cette nouvelle?

Equateur
Pérou
Chili
Bolivie

25 questions
21 lecteurs ont répondu
Thème : Le Pays des aveugles et autres récits d'anticipation de H.G. WellsCréer un quiz sur ce livre

{* *}