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Une vingtaine d'adaptation cinématographique, cinq séries TV, des BDs... Tout le monde connait, croit connaître l'histoire, mais qui l'a lu ? Rendons visible ce livre devenu invisible.

Un étranger débarque un soir de tempête de neige dans l'auberge du village. Irascible, extraverti et misogyne, les langues commencent à jaser, mais l'inconnu paye bien ! D'autant qu'il a des moeurs étranges, il ne sort que de nuit par des chemins isolés et on ne le voit qu'avec des lunettes englobantes, des bandages et des gants. Et les chiens ne souffrent guère sa compagnie. Serait-il un criminel ? Un nègre ? Ou pire encore un Anarchiste ?

"Quoi que l'on pensât de lui, tout le monde à Iping s'accordait à ne pas aimer cet étranger."

Et vint le triste jour où cet étranger ne peut payer la note de son logis, jour qui scellera son funeste destin et sera celui de la révélation

"Mais ! s'écria Huxter, tandis qu'il était ainsi penché, ce n'est pas un homme ! Ce ne sont que des vêtements sans corps !"

La scène de l'arrestation est très loufoque et s'ensuit un jeu de massacre burlesque. le ton du roman est à la satire sociale.
Si vous aimez les vieux films de satire sociale en noir et blanc, tel Boudu sauvé des eaux, l'homme invisible vous comblera, pour les autres, il restera une histoire sympathique à l'odeur de naphtaline.

Mais l'intérêt est ailleurs !
Ce texte est parue en pleine époque de découvertes scientifiques, et Wells s'interroge sur l'éthique de la science, de ses possibles égarements. Wells n'est pas contre la science, il nous démontre juste que comme tout progrès, il faut réfléchir aux conséquences négatives des inventions et peut être poser des limites. Wells nous questionne aussi sur l'Autre, le différent, l'anormal, ce "nègre" ou "métis". La foule se méfie et n'attends qu'une occasion pour donner la chasse.
L'originalité vient aussi dans le choix du personnage principal antipathique, égocentrique, sans scrupule dont l'auteur parvient au début de l'histoire à jouer sur sa psychologie

Au final, sous une légèreté apparente et un burlesque de situation, un livre qui nous amène sans lourdeur à quelques réflexions. Une réussite en ce sens.

Et si l'histoire nous apprend une chose, c'est qu'il vaut mieux, si vous découvrez la formule de l'invisibilité, de la tester en été ou dans les pays du sud. Mauvais, le rhume lorsque l'on est invisible !
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H.G. Wells est un écrivain qui excelle dans l' écriture des
romans de science-fiction ( S F ) tels ses célèbres livres : L'Ile
du Docteut Morreau, La Guerre des Mondes .
" L' Homme Invisible" est un ses livres. Il a été publié en
1897 et sa parution, le livre a connu un grand succès et a
valut, à son auteur G. Wells , la célébrité.
A sa publication le roman a posé un problème aux
scientifiques à savoir : Est-il possible qu' un homme puisse
devenir invisible ? La question est posée même s' il s' agit
d' un roman de science-fiction .Et depuis qu' est -ce qu' on
a pas glosé sur ce livre et les commentaires venaient de tous les côtés .
Ce livre évoque le récit d' un savant qui découvre la
formule de l' invisibilité .Ce roman est un véritable chef
d' oeuvre de la littérature fantastique.
Ce roman nous suggère que le créateur doit faire atten-
-tion à sa création qui peut se retourner contre lui car
" L' Homme Invisible " est méchant, car ce dernier le dit
lui-même : 1/La ville est sous ma domination, à moi, et
je suis la terreur" . Là la créature annonce ses intentions:
- il veut dominer en terrorisant les gens !
2/ " L' Homme Invisible" est un fou, un mégalo
-mane et il exprime tout cela de la manière suivante :
-" J ' apercevais déjà, dégagé des ténèbres du doute,
le tableau magnifique de tout ce que l' invisibilité pouvait
représenter pour un homme : le mystère, le pouvoir ,
la liberté .
En conclusion " L' Homme invisible" est à la fois un
roman réaliste et une étude sur le danger de la toute
puissance donnée a un homme qui n' a pas de frein
moral .Cette conclusion, on la doit à l' auteur du roman.



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L'Homme invisible, ente rêve et cauchemar, deux extrêmes, deux limites, le naturel et le monstrueux, bienfaits et dangers de la science, c'est à dire de notre cerveau, son pouvoir et sa suprême vulnérabilité, la nôtre.
La "fantaisie du possible" de Wells, devient une série d'interrogations graves et de réflexions sur l'impossible jalousé par l'homme, et sur les angoisses et les bouleversements nés de cette mission impossible.
Le roman donne beaucoup à voir, tout comme il donne à voir aux habitants du petit village d'Iping. Dès le début le chercheur scientifique Griffin, qui a découvert le secret de se rendre invisible, se fait voir plus qu'il ne le veut, les autres remarquent ce qui n'est pas ordinaire, ce qui saute aux yeux. Plus il veut se cacher, plus les autres s'empressent avec des questions, plus il s'énerve, plus il devient irascible et violent ; finalement il doit fuir, son invisibilité est trop voyante et la curiosité des autres trop gênante.
Il doit cacher son invisibilité, devenir moins "visible". Mais, pour rester invisible, il faut rester nu, et souvent cela s'avère bien pénible, l'été n'est pas éternel.
Dans le roman de Wells, l'invisibilité de l'homme n'est pas possible, pas concevable, on n'y pense même pas. Griffin lui-même aura beau vouloir s'expliquer, la réalité de son être est tout simplement inacceptable. Même devant l'évidence, le policier qui prétend l'arrêter reste impassible : « Point de doute que vous ne soyez un peu difficile à distinguer en plein jour. Mais je suis porteur d'un mandat. »
Comment croire à ce qu'on ne voit pas ? Dilemme, n'est-ce pas ?
Ses vêtements, les objets qu'il fait bouger, les traces qu'il laisse derrière lui dans la neige, dans la boue, sa respiration, la fumée de sa cigarette, tout l'extérieur le dévoile, le trahit, relève son passage. Son invisibilité ne passe pas inaperçue devant le regard des autres. Son intérieur, le trahit encore plus, encore plus dramatiquement : "Je jeûnais, car manger, me remplir l'estomac d'aliments qui ne seraient pas tout de suite assimilés, c'était redevenir visible, et d'une façon grotesque ; quand il fumait,"c'était chose bien curieuse […] sa bouche, son gosier, son pharynx, ses narines devenaient visibles sous la forme d'une colonne tourbillonnante de fumée».
Griffin l'albinos sans visage sans identité, cet homme particulièrement sensible à la lumière, ne supporte pas celle du regard des autres !, joue l'apprenti sorcier et se retrouve définitivement enfermé dans son vide corporel, invisible physiquement et socialement.
Invisible à lui-même, il est incapable à s'auto-examiner, son impossibilité d'une introspection lui enlève toute réflexion sur lui-même. Aveugle ! Il n'est plus que ce que les autres voient en lui : un fantôme.
Même sa présence, ses gestes et actions sont au passé, comme s'il n'existait pas, comme pour dire "il fut", pendant que les objets qu'il touche acquièrent une subjectivité propre, bien réelle.
Voir sans être vu, échapper à la perception d'autrui, glisse dangereusement vers le désir de domination, qui devient soif, et puis folie. L'invisibilité devient l'égale de l'impunité, et des questions prennent naissance, celles de la moralité, du regard de l'autre, le regard subi et celui qu'on pose, de notre humanité isolée ?, avec les autres ?
La philosophie morale, celle de vivre en tant qu'être social, pourrait avoir un revers, celui de l'hyper-visibilité, la sécurité et la surveillance, extrêmes, elles existent, et entre elles tout un travail pour les faire vivre ensemble sans leur laisser la joie de la suprématie. Tâche ardue !
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Mais quel personnage immonde !
Je me suis lancée dans cette lecture par curiosité. J'avais en tête les images d'une série (je crois qu'il y en a plusieurs) portant le nom de ce roman, où le personnage éponyme tient plutôt du super héros.
Ma surprise a donc été immense de découvrir que le personnage original n'est qu'un monstre égoïste, tyrannique et calculateur.
Mais en faisant abstraction des idées qui me venait des séries TV, ce roman reste très intéressant. Une première partie, on découvre l'homme invisible en spectateur, puis on passe au révélation "de l'intérieur", puis on arrive à la chute... qui est peut être la partie que j'aime le moins, je trouve que cette fin arrive un peu trop vite et trop facilement.
C'est une bonne illustration de ce que disait Rabelais "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme"
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L'Homme Invisible, c'est le Prométhée moderne, qui, tel Frankenstein a violé les lois de la nature; c'est l'être humain privé de sa visibilité; c'est "L'étrange histoire de Peter Schlemihl, l'homme qui a vendu son ombre"; l'homme qui révolte parce qu'il n'est pas comme les autres, "figure symbolique de l'artiste qui souffre de la solitude".

Métaphoriquement, il bouscule le Bourgeois, il l'empêche de dormir. Tous veulent sa mort.

Figure tragique qui donne les larmes aux yeux.

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Grand classique de la Science-Fiction, je me suis lancée dans cette lecture avec curiosité.
Scientifique opportuniste, Griffin découvre le secret de l'invisibilité et décide d'en profiter pour obtenir une certaine forme de pouvoir. C'était sans compter avec la faim, le froid, la peur.
L'humour de ce roman confine au burlesque, certaines scènes sont dignes de Laurel et Hardy. Mais voilà, ce n'est pas l'humour auquel je goûte et je me suis très vite ennuyée.
Le style est suranné et finalement il n'y a pas grand-chose dans le récit qui dépasse les anecdotes des mésaventures de l'homme invisible. La traduction est également d'une autre époque.
Je me suis donc contentée de survoler. J'en retire le plaisir d'avoir enrichi ma culture générale.
Pioche dans ma PAL - Mai 2017
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"L'homme est une corde tendue entre l'animal et le surhumain, une corde tendue au dessus d'un abîme" citait Nietzsche avec sagesse.
Dans quels abîmes pourrait plonger un physicien surdoué découvrant le secret de l'invisibilité? Voilà le thème de L'Homme invisible, roman fantastique de H. G. Wells, auteur britannique imaginatif du XX° siècle connu pour ses romans de science fiction (comme La guerre des mondes).
"Bizarre!" s'interroge l'aubergiste du Sussex chez lequel L'Homme invisible s'est réfugié pour compulser ses formules secrètes. "Sapristi" crie le pasteur dépouillé de son pantalon après que le physicien en fuite, poussé dans ses retranchements par la foule en délire, ne se transforme en une proie traquée."Que diable!" hurle-t-on sentant peser une menace sur la communauté provinciale bien pensante.
Bien que désuet, j'ai trouvé ce roman intéressant.Tout d'abord il évoque les expériences diaboliques (avec parfois vivisection à la clef) que l'homme ne maîtrise pas (on pense en moins fort à L'Île du docteur Moreau) mais qui, par mégalomanie, se prend pour un Dieu.Ensuite, il démontre le danger que représente la différence dans un groupe homogène qui va s'effrayer, rejeter...haïr "l'étranger".
H. G. Wells rend fort bien ce phénomène que l'on pourrait taxer de racisme de par les suppositions émises "c'est un nègre", "c'est une espèce de métis", "c'est un faiseur d'expériences", "un criminel tentant d'échapper à la justice", "un maniaque inoffensif"...Tout est bon pour exciter la curiosité,exacerber la rumeur et décupler la violence de l'homme traqué et désespéré.L'angoisse, qui monte crescendo, maintient le suspense! J'ai également apprécié l'humour noir de L'Homme invisible obligé de jeûner car on aperçoit parfois le bout de pain et de fromage non digérés dans son invisible estomac!! Fallait y penser!
Mais si, H. G. Wells nous montre un homme nu, déclarant tel Oscar Wilde: "Je n'ai rien d'autre à déclarer que mon génie" il nous montre aussi la noire facette de l'orgueil démesuré d'un Docteur Jekyll pitoyable pouvant à tout moment se métamorphoser en un Misteur Hyde imprévisible.
A lire car toujours d'actualité!
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Un roman intéressant, pour ceux qui ont vu le film, il y a des années, lire la trame en détail, est sans doute tout autant surprenant.
L'histoire est bien connue, peut-être désuète à notre époque, mais personne n'a t-il rêvé de se rendre invisible. Même notre petit Potter trouve bien pratique de se cacher sous l'invisibilité de sa cape.
C'est assez captivant de savoir comment ce savant va pouvoir se tirer de ce mauvais pas.
Des questions philosophiques surgissent très vite. Bien beau d'avoir tous les pouvoirs, avoir tout à sa portée, mais si on ne peut pas en jouir librement en toute conscience, ça sert pas à grand-chose. Rester en dehors de la vie, de la normalité, ça un prix. Et quel prix !
J'ai bien aimé l'écriture de cette époque, toujours plaisant de se plonger dans ce style d'antan.
Un petit classique à lire rien que pour la forme sans doute, mais j'ai passé un bon moment de lecture.
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Ah, l'invisibilité ! En voilà un vieux rêve, que dis-je un vieux fantasme de l'humanité ! Que feriez-vous si vous aviez la possibilité, quelques heures durant, de devenir invisible ?... Oui, moi aussi…mais, tout compte fait je préfère ne pas le savoir. Depuis l'anneau de Gygès (dans l'Antiquité) jusqu'à l'Anneau de Sauron (dans « le Seigneur des Anneaux ») et à la Cape d'Invisibilité d'Harry Potter (dans… « Harry Potter »), combien de rêveurs ont bu la potion magique, passé au doigt l'anneau mystérieux ou revêtu l'habit ensorcelé ? La littérature et après elle le cinéma ne pouvaient pas passer à côté de ce merveilleux subterfuge. le premier dans la littérature moderne à mettre l'invisible en pleine lumière (si j'ose dire), est bien entendu Herbert-George Wells (H.G. pour les intimes) (1866-1946).
Quand paraît « L'Homme Invisible » en 1897, Wells pour les amateurs de fantastique n'est pas inconnu : il a déjà écrit « La machine à explorer le temps » en 1895 et « L'Ile du docteur Moreau » en 1896. Deux oeuvres où déjà la science flirte joliment avec la fiction. C'est aussi le cas avec « L'Homme Invisible »
Griffin est un savant qui bascule du côté obscur le jour où il invente une formule permettant de devenir invisible. Vous et moi, nous en ferions cadeau à la science, à des associations (quoique les pauvres sont déjà « invisibles), ou comme nous sommes d'ardents patriotes, au Ministère de la Défense… Griffin, lui, garde son invention à son propre usage. Il l'essaie d'abord sur le chat de la voisine (il l'a touché, le chat de la voisine) puis sur lui-même. Il se fait la main sur quelques petits larcins, puis de plus en plus gros, puis il finit par commettre des meurtres. Il se confie à un collègue qui, épouvanté, le dénonce à la police. Griffin du coup passe de la folie douce à la folie dure, les habitants finissent par le lyncher, que voulez-vous, on est humains.
La science, chez Wells, n'est pas aussi optimiste que chez Jules Verne. Autant le Français en souligne les effets positifs et bienfaisants pour l'humanité (tout en reconnaissant que certaines inventions portent en elles un pouvoir de destruction), autant l'Anglais en montre le côté dangereux quand il n'est pas maîtrisé : Griffin est condamné dès qu'il boit sa mixture.
La postérité de « L'Homme invisible » est considérable : l'année suivante (1898) Jules Verne écrivait le « Secret de Wilhelm Storitz » (paru seulement en 1910) ; en 1923, Maurice Renard écrit « L'Homme qui voulait être invisible », bien avant Tolkien et J.K. Rowling, déjà cités.
le cinéma et la télévision ont aligné des dizaines de films, téléfilms et séries télévisées sur ce thème (en s'éloignant parfois beaucoup de l'oeuvre de Wells) : citons pour mémoire, au cinéma « L'Homme Invisible », un film de James Whale en 1933, « Les Aventures d'un homme invisible » de John Carpenter en 1992 et « La Ligue des Gentlemen Extraordinaires » de Stephen Norrington en 2003. A la télévision, au moins cinq séries d'intérêt divers (on retiendra celle de 1975 avec David MacCallum).
Pour finir, une question pour les cinéphiles : de quel chef d'oeuvre est tiré la réplique suivante ?
« Quand je regarde comme ça on me voit, si je regarde comme ça on me voit plus, on me voit, on me voit plus .. »

Réponse : « Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre » (Alain Chabat – 2002) La réplique est dite par Chantal Lauby qui joue le rôle (par intermittences), de Cartapus…




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"L'homme invisible" est un personnage tellement connu qu'on a l'impression de tout savoir sur lui. J'avais un souvenir ancien d'un vieux film terrifiant en noir et blanc comme on faisait dans les années 30, mais avant de le revoir ou de voir d'autres versions (elles sont nombreuses) je me suis penchée sur le roman de H.G. Wells.
J'ai d'abord été surprise de sa date de publication car c'est au 19ème siècle que l'auteur anglais a écrit ce roman de science-fiction (la version française date de 1901). Depuis, ce mythe de invisibilité perdure alors il n'y a pas de doute, H.G. Wells est un précurseur.
Pourtant, les démonstrations scientifiques ne sont pas convaincantes avec un physicien qui réussit à rendre ses tissus vivants invisibles mais pas sa digestion ou son sang coagulé. Cela n'a aucune importance car on a envie d'y croire d'autant plus que le suspense est présent dès les premières pages puisque l'homme qui arrive dans une auberge est déjà invisible et l'on va découvrir au fils du roman pourquoi il est dans cet état et surtout pourquoi il ne peut plus vivre en société.
Je ne me souvenais plus de la méchanceté du héros, de son mépris et de sa soif de pouvoir ce qui fait que ma surprise a été réelle.
Je peux voir aussi dans ce roman qu'il vaut mieux être transparent dans la vie plutôt qu'invisible... mais c'est une autre histoire.


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