Depuis l'au-delà

Une mise en abyme de l'auteur qui dévoile des bribes du passé de sa vie au travers de ce roman, une intrigue et des thèmes chers à Bernard Werber, un écho au livre LES THANATONAUTES avec la question de la vie après la mort, un mystèrieux assassinat, une critique acerbe du milieu littéraire, une TRES AGREABLE LECTURE, qu'il est difficile de lâcher avant la fin !

Vivement recommandé !
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Gabriel Wells se réveille un matin ordinaire, effectue ses gestes quotidiens jusqu'à ce qu'il réalise que personne ne le voit à l'exception de Lucy Filipini, une médium. Elle lui apprend alors qu'il est mort. Mais pourquoi ? Comment ?
Va se mettre alors en place une double enquête : celle consistant à résoudre l'énigme de la mort de Gabriel et l'autre de retrouver l'amoureux de Lucy.

Etant une fan inconditionnelle de Bernard Werber, je ne manque jamais d'acheter son dernier ouvrage. Malheureusement, celui-ci était de trop. Mr Werber n'a que trop abordé le sujet de l'au-delà : Les thanatonautes, Nous les dieux...Difficile d'innover sur un même sujet. du coup, le livre en devient trop prévisible.
Mais je suis sûr que l'auteur sera nous surprendre avec d'autres de ses romans.
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Weber est pour moi un excellent auteur qui mêle la science à la fiction. on ne sort jamais indemne de la lecture de ses livres, on se pose des questions. Ici dans cette histoire d'âmes errantes il nous entraîne dans l'au-delà. Je ne dévoilerai pas la suite , à chacun la joie de la découvrir.
une oeuvre passionnante!

Encore du grand, même du très grand Werber ! Et un nouveau coup de coeur!
L'énigme de l'histoire est surprenante : qui a tué l'auteur Gabriel Wells? et celle-ci obsède le défunt qui n'a qu'une volonté, celle de comprendre. Et comment va-t-il pouvoir mener cette enquête alors qu'il est mort? Grâce à l'aide d'une médium sexy rencontrée par hasard alors qu'il venait tout juste d'abandonner son corps.
C'est une enquête passionnante et vous aurez, tout comme feu Monsieur Wells, envie de découvrir le fin mot de l'histoire. Pour se faire, il interrogera, par l'intermédiaire de Lucy, les personnes qui auraient pu vouloir sa mort.
Vous l'aurez compris, ce livre m'a fasciné ! Je l'ai adoré !
Pour moi, le meilleur moment est le combat entre les âmes des auteurs de « nouveaux romans français » et celles des auteurs de la littérature imaginaire. Ceux-ci utilisent leurs personnages pour se battre! C'est juste délirant! J'ai imaginé cette scène épique entre tous ces personnages que l'on connait passant d'Alice à Sherlock Holmes.
Si je devais vous convaincre de lire ce livre, je vous dirais que vous ne pouvez pas rater ce passage!
J'aime aussi la possibilité que nous laisse l'auteur de nous exprimer grâce à la dernière page de son livre.
Pourtant, j'avoue qu'au début j'étais un peu sceptique quant à la conclusion finale de l'histoire et puis je me suis rappelée que c'était là tout le charme de l'auteur.
Je vous laisse découvrir par vous même et vous invite à me donner votre avis à ce sujet.
Contrairement à Gabriel qui est lu par de nombreux lecteurs sans pour autant avoir de bonnes critiques de la part des journalistes, Bernard Werber peut se vanter de convaincre les deux.
Quand vous pensez avoir lu ce que Bernard Werber a fait de mieux, il vous contredit en sortant un livre encore plus spectaculaire que le dernier.
Il séduit tous les types de lecteurs et se lit très facilement grâce au vocabulaire ordinaire employé, à ses phrases courtes et à ses descriptions fascinantes qui ne sont pourtant ni trop longues, ni trop courtes.
Et en plus de ce style « simple à lire » chacun de ses romans est enrichissant. Avec ce livre, j'ai appris plein de choses sur des thèmes très différents. On est forcément plus intelligent après avoir lu l'un de ses livres. On devine les heures de recherches effectuées, les nombreuses conversations qu'il a pu avoir avec des professionnels pour avoir ce résultat final fabuleux.
Ce livre qualifié de thriller, est loin du thriller sanglant que l'on peut lire avec du Chattam, du Giebel ou autre, il s'agit plutôt d'une énigme « mortelle »
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'Qui m'a tué?' Lorsque Gabriel Wells écrit la première phrase de son nouveau roman, il est loin de se douter qu'il ne va y jouer un rôle de composition. Honnis par certains, encensés par d'autres, il est évident que l'écrivain ne laisse pas indifférent. Totalement dérouté, Gabriel n'a de cesse de chercher son assassin... Et comme le hasard ou le destin fait bien les choses, il rencontre chez son médecin Lucy, une jeune medium qui va l'aider dans sa mission.

Plongée dans le monde invisible où nous découvrons que les ectoplasmes, entendez par la 'âmes errantes' nous entourent. Certaines cherchent à se réincarner dans des foetus intéressants, d'autres n'arrivent pas à faire leur deuil et errent sans fin autour des vivants dont elles refusent de se séparer. le tout chapeauté par la Hiérarchie car oui il y en a bien une même là-haut. Une enquête entre les deux mondes qui réservent bien des surprises…

Cet opus est totalement différent des livres que j'ai lus précédemment de l'auteur. J'ai passé un agréable moment de lecture même si j'ai trouvé le final un peu tiré par les cheveux mais a bien y réfléchir, quelle fin logique pourrait-on bien donner à ce roman fantasmagorique?
Heureusement, il est ponctué par des anecdotes instructives relatant des faits historiques surprenants mais bien réels ; j'en connaissais d'ailleurs quelques-uns. Même si le récit est amusant et riche en rebondissements jusqu'au bout, cela m'a permis de souffler entre les chapitres.
On ne peut s'empêcher de se poser des questions sur l'au-delà et ce qu'il advient de nous après la mort car comme le dit si bien l'auteur: 'nous n'avons pas un corps qui possède une âme mais nous avons une âme qui possède un corps'. A méditer même si la théorie de la réincarnation met à mal mon éducation chrétienne.

J'ai adoré!!! Mon premier Werber, et comme le sujet me passionne beaucoup, je savais d'avance que j'allais être séduite par ce titre. J'ai aimé découvrir des anecdotes entre chaque chapitres, références à l'auteur lui-même. J'ai aimé le style simple et direct. Tout le côté "surnaturel" m'a évidemment plu, mais j'ai également beaucoup aimé le sujet de questionnement de légitimité des auteurs. Ce sujet m'intéresse aussi énormément, moi qui clame toujours qu'il n'y a pas de littérature supérieure, qui suis contre la littérature "élitiste" (ce qui ne m'empêche pas de lire des auteurs classiques) et que l'important n'est pas le type de livre que l'on lit mais bien le fait de lire.
Du côté de l'histoire, les personnages sont attachants, même si le héros est un peu narcissique (au fond, nous le sommes tous d'ailleurs) avec sa quête/son enquête.
J'ai vraiment aimé découvrir cet auteur et cela me donne envie de lire d'autres de ses titres, notamment Les Thanatonautes et son titre plus récent La boîte de Pandore.
Petit coup de coeur pour cette super découverte.

Je suis un grand grand fan de Werber. Ses livres ne sont pas toujours de même qualité (surtout depuis quelques temps) on y retrouve souvent les mêmes thèmes et ici on retrouve l'obsession de l'auteur pour la vie après la mort.
Un écrivain, qui a beaucoup de points communs avec Werber lui-même, est assassiné. Devenu un esprit, il va tenter de découvrir qui l'a tué. Pour cela il va conclure une alliance avec Lucy, une médium elle-aussi à la recherche de réponses concernant un de ses anciens fiancés disparus.
Comme toujours ça se lit très facilement. Werber privilégie le fond plus que la forme et cette fois il le clame haut et fort à travers son personnage. Des idées très extravagantes, surtout vers la fin de livre, vont certainement en rebuter plus d'un mais on peut au moins s'accorder pour dire que c est surprenant.
Perso j ai beaucoup aimé et je ne me lasse pas des extraits de l'Encyclopédie d'Edmond Wells qui m apprennent a chaque livre des tas d'infos insolites allant de l'histoire d'Elmer McCurdy, le bandit embaumé à l'amitié brisée entre Houdini et Conan Doyle.

L'enquête la plus importante de notre vie : qui m'a tué ? En tous cas, celle menée par l'écrivain Gabriel Wells dans ce roman. C'est l'enquête d'un mort et d'une médium, ça ferait un bon début de blague, non ?
Une percée dans le monde de l'après-vie, qui donne envie de relire les Thanatonautes.
Je suis toujours fan des intermèdes Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, ainsi que de l'apparition des morts célèbres, très second degré.
Merci

Avant de lire ce livre : je suis une grande fan de cet auteur. J'ai adoré l'ensemble de ses livres, j'ai vraiment hâte de commencer celui-ci; surtout que depuis quelques temps j'ai peu de temps pour lire et malgré mon choix de lire des "valeur sûres" j'ai été très déçue. Là je suis sur un terrain très connu je devrais passer un excellent moment.

Le livre en lui même : une belle édition broché, classique rien à redire sur la qualité des pages, ni la typographie. que du banal mais agréable pour la lecture.

La lecture en elle même : je retrouve tout de suite ce style que j'adore, j'accompagne le protagoniste dès le premières lignes. Démarrage impeccable, je me prends au rythme des pérégrinations de cet écrivain malchanceux...
La lecture me tiens jusqu'au trois quart... Je commence à grincer des dents un peu avant le dénouement, je me doute que je ne vais pas apprécier la fin. Quel tristesse, une fin que j'ai détestée, l'idée est bonne mais bâclée, clap de fin pour tous les personnages en dix pages, non, non et non!

Après la lecture : je suis en colère, si on ne peut même plus faire confiance aux pointures!! Bon cela ne m'empêchera pas de me précipiter sur le prochain mais quand même.

Les plus : l'écriture, les "ESRA"
Les moins : le dénouement
03.2018

Depuis l'au-delà. Werber aurait aussi bien pu écrire allô, ici la Terre, les morts vous parlent. Je ne vais pas faire le Pitch de l'histoire, le titre le résume très bien. La documentation abondante, généralement située en fin de chaque chapitre, permet, grâce à l'audace de l'auteur, de s'aérer un peu le cortex, histoire de se promener en dehors des sentiers battus. La morale obsolète tradi-catho qui transpire de ce bouquin m'a indisposé au plus haut point. Dracon, prophète de la justice nous rappelle notre jugement dernier vers lequel on est supposés nous présenter à la fin de chaque incarnation. Avant d'enchaîner les apprentissages en empruntant un nouveau corps, grâce à la médium vers laquelle les esprits déchus cherchent refuge, car elle possède les meilleurs plans de l'univers. Si ça, ce n'est pas tiré par les cheveux ! Et puis l'assassin (attention spoil) n'est autre que la petite vieille du début qui continue à donner ses leçons de catéchisme en s'en prenant à la surpopulation. Et l'écrivain qui dit amen quand il se fait censurer ses textes... Qu'il l'envoie se faire foutre la vieille, merde.
Un style gnangnan égrène les longs dialogues ou se mêle la frustration d'auteurs réglant par critiques interposés leur différence de style et d'imaginaire. Faire ici le procès du bon goût littéraire en le mélangeant à de la spiritualité de supermarché, fallait oser.
Je passe vite fait sur les sorties de route, Samy, le frère, la séquestration, et plein d'autres, des scènes présentes juste pour faire patienter le lecteur, comme dans une salle d'attente en lisant Closer.

Bon, je l'ai quand même achevé la prose de Werber, parce que j'avais envie d'aller au bout, de connaître un rebondissement stupéfiant, que je n'aurais pas la saveur de lire, hélas. Néanmoins l'auteur m'a amené jusqu'à la dernière ligne, et rien que pour cela, il mérite d'être lu, un jour, après tous les autres.