AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,96

sur 14395 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Myrmécologue amateur (=écologue qui étudie les fourmis) j'ai ouvert ce roman sans trop savoir à quoi m'attendre d'un point de vue littéraire et apport scientifique. Et bien c'est une bonne réussite tant sur les fourmis que sur l'histoire qui gravite autour. J'ai beaucoup aimé le premier tome où on découvre tout l'univers complexe créé par Werber. Certains passages m'ont cependant peu convaincue. Ce livre reste tout de même pour moi un grand classique à avoir lu une fois dans sa vie...
Commenter  J’apprécie          120
Savant mélange de documentaire animalier et de polar.
Les pages défilent, l'histoire est prenante et fluide.

On s'attache aux personnages, pourtant ils n'ont pas de véritable noms...
Le récit est précis, les informations justes, c'est vraiment plaisant.
J'ai toujours aimé les insectes et cette incursion dans l'univers des fourmis à été pour moi une réelle surprise.
Une chose est sure, vous ne verrez plus les fourmis et autres insectes du même oeil.😀
Commenter  J’apprécie          10
je vais essayer d'être bref. J'ai adoré ce livre. L'histoire est vraiment... novatrice, les idées surprenantes et au bout du compte, on se prend au jeu, des fourmis ... c'est très bien écrit, sans fioritures ni flonflons, à la portée de tout le monde, même assez jeune. Et puis quoi, il y a quand même une petite morale à la clé, chacun doit se l'approprier. Après Werber m'a un peu moins plu, disons moins surpris... pour avoir eut la chance de le rencontrer, c'est un homme timide et charmant que j'ai beaucoup apprécié. Bref ce livre se lit aussi facilement que son titre, avec plaisir et finesse...
Commenter  J’apprécie          60
"Les fourmis" de Bernard Werber est un roman peu conventionnel tant dans la forme que dans le fond. Pas de chapitres ; quatre parties déséquilibrées ; deux récits enchâssés. Une écriture à l'os.
Werber s'affranchit de toute fioriture et effet de style. Il n'est pas non plus dans l'émotionnel. Pourtant, moi qui aime à ressentir les émotions dans mes lectures, cela ne m'a nullement gêné tant l'écriture est intelligente. Werber a su maintenir, page après page, le degré de curiosité idoine pour garder le lecteur alerte et attiser son intérêt, tout en faisant prendre conscience du vaste monde qui fourmille sous nos pieds.
L'auteur utilise savamment les codes du thriller pour nous offrir, au-delà d'un récit palpitant, l'occasion d'en apprendre beaucoup sur l'immensité de l'infiniment petit.
Ce livre est déroutant à bien des égards et interroge.
Thriller et plus encore.
À découvrir.
Pour ma part, la suite de cette trilogie m'attend.

Commenter  J’apprécie          90
Ça grouille mais ça brasse de l'air

Des années que j'entendais “Les Fourmis” par ci, “Les Fourmis” par là. On m'a offert la trilogie, je n'avais donc plus d'excuses… Depuis longtemps je sentais l'entourloupe, la vaste fumisterie, mais bon, il faut toujours se faire son propre avis. Avec Werber, c'est toujours documenté, ouais, c'est son métier, mais assez inégal au fil de sa bibliographie. J'ai trouvé certains de ses livres géniaux, uniques, et d'autres franchement bâclés. Ici c'est plus mitigé.

Tout d'abord, les éditeurs, non ! Arrêtez de scinder des histoires quand ça n'a pas lieu d'être. Merde ! Quand un auteur vous propose UN roman, et pas trois, c'est parce qu'il l'a conçu tel quel. Vous ne vous faites pas assez de blé sur leur dos pour vouloir pousser le vice mercantile encore plus loin ? Sérieusement, ce premier tome est à peine un prologue, il ne s'y passe presque rien et ça sent le vide dans chaque recoin des galeries.
La seule chose qui fait tenir le tout est l'énorme travail documentaire de l'auteur. Là, je m'incline. Quelle passion et quelle patience faut-il déployer pour compiler ces données entomologiques ! Respect. La partie journalistique est donc parfaitement exécutée, et les informations distillées au fil du texte suscitent un intérêt constant pour le sujet. J'ai beaucoup aimé.
Évidemment, quelques libertés et fantaisies quant aux actes et aux pensées prêtées aux insectes, il faut bien romancer un peu leur vie pas si trépidante, l'agrémenter d'un peu de suspense, d'intrigue artificielle. Mais ça passe, ce n'est pas là que ça pèche.

A mon sens, la partie humaine de ce tome 1 est accessoire. Hormis à la fin où Werber révèle tout d'un bloc, les 90% du roman ne sont que stagnation et dialogues qui tournent en rond. Là encore, exigence d'éditeur ; il paraît qu'un simple récit autour des fourmis n'aurait intéressé personne. Ce choix est absurde et vient dénaturer l'histoire principale. Personnages creux, sans vie, manque cruel de réalisme… Vraiment dommage. Ces scènes annexes lui permettent certes d'introduire son Encyclopédie, mais bon, encore eût-il fallu que celle-ci viennent réellement étayer le propos, à point nommé, et non tomber comme un cheveux sur la soupe à la fin de telle ou telle partie. de temps en temps, ces apports scientifiques, sociaux ou historiques coïncident avec l'histoire, mais cela reste assez rare.
L'auteur excelle à nous faire partager sa vision d'un univers, il aurait dû se concentrer là-dessus. Car oui, l'organisation de la cité fourmi est géniale, on comprend et visualise tout, les rôles, les enjeux, leur écosystème précaire, la longévité de l'espèce, leurs ambitions, leurs forces et leur fragilité aussi… J'ai vraiment aimé.

Il m'a toutefois manqué cette portée philosophique qui m'avait tant plu dans la pentalogie des Anges et des Dieux. Un univers copieux, une cosmogonie originale et des réflexions certes faciles, mais souvent profondes, essentielles même, amenées avec une aisance déroutante.
Les Fourmis manque cruellement de densité, ce qui me fait espérer que les autres tomes apporteront un peu d'eau dans les canaux souterrains. Pour le moment, je ne ressens pas l'envie de poursuivre. Dans quelque temps, peut-être, lorsque j'aurai à nouveau besoin d'une lecture facile.
Lien : https://editionslintemporel...
Commenter  J’apprécie          40
C'est le premier livre que je lis de cet auteur et probablement pas le dernier. J'ai mis longtemps à l'ouvrir et j'ai eu beaucoup de mal a ensuite le lâcher. Il a été terminé très rapidement, et je n'aurai jamais pensé pouvoir autant me passionner pour la vie des fourmis.
Le livre est très bien construit, mélangeant des temps parmi les humains et d'autres parmi les fourmis. Les intrigues sont très prenantes et tout en découvrant le monde des fourmis et leur complexité, on est tenu en haleine tout le long.
Une vraie révélation pour moi, un vrai plaisir de lire un roman tout en apprenant autant de chose facilement.
Je ne regarderai plus jamais une fourmis de la même façon.
Commenter  J’apprécie          10
Il est sûr que plus jamais je ne verrai les fourmis de la même façon. Ce livre a complètement changé ma perception du monde qui m'entoure et plus particulièrement du côté de "l'infiniment petit".

Les fourmis m'ont toujours intriguée de par leur organisation et leur fonctionnement. Et "Les Fourmis" offre justement une dose importante de faits scientifiques tous plus fascinants les uns que les autres, que ce soit à travers la narration principale - l'histoire de quelques unes des fourmis appartenant au royaume bélokannien - ou des extraits de "L'encyclopédie du savoir relatif et absolu" écrite par Edmond Wells, un entomologue et personnage du livre.

Outre l'aspect scientifique (vulgarisé, pas de panique) et le thème assez unique en son genre, l'ouvrage de Werber se démarque donc de par son originalité au sein de la narration. On dénombre en effet non pas 2 histoires, comme suggéré plus haut, mais 3 histoires imbriquées : celle des fourmis, les bribes de l'encyclopédie et l'histoire de la famille Wells qui vient d'hériter de la bien mystérieuse maison de l'oncle Edmond.

Le fait que Werber réussisse à créer un parallèle entre la société des fourmis et la nôtre m'a particulièrement plu, car il serait parfois judicieux que les humains cessent de penser qu'il n'y a qu'une espèce intelligente sur Terre. À bien des égards, ils n'ont pas la médaille d'or. Mais cela est une autre histoire.

Malheureusement, je n'ai pas du tout été conquise par l'histoire de la famille Wells mais bel et bien passionnée par celle des fourmis. Pour ce qui est de l'Enclyclopédie, je l'ai déjà achetée et elle m'attend sagement dans ma bibliothèque.
Commenter  J’apprécie          272
Voilà un roman avec une solide réputation, un statut presque mythique, incarnation de l'univers fabuleux et curieux de Bernard Werber. Il mérite son succès : l'idée est folle, novatrice (surtout en 1991), et ingénieusement exploitée. le style est particulier, entraînant, avec une construction perfectionnée qui marche systématiquement sur l'enchaînement des différentes séquences. Je dois dire que sur tous ces aspects j'ai été impressionné.
En revanche, je pense que j'aurai préféré le roman plus jeune. J'ai fini par me lasser un peu de cette aventure de fourmi qui me donnait l'impression de ne plus en finir. Ensuite, je pense qu'en admirateur de Cortazar ou Murakami, j'attendais une conclusion fantastique. Or, la fin très bien pensée, mais tristement rationnelle, m'a déçu. D'autant plus qu'il y a des aspects tout à fait discutables sur l'implication volontaire des membres de la communauté (je laisse des flous pour ne rien divulguer).
Malgré tout, je ne regrette pas ma lecture, et je lirai sans doute une oeuvre plus mature de Werber avec plaisir et intérêt.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          220
Nouvelle lecture du premier tome de cette trilogie pas loin de vingt ans après ma première lecture. J'en avais un très bon souvenir qui m'avait fait voir le monde des fourmis autrement que comme des petits êtres insignifiants. Vingt ans après je me suis rendue compte que je me rappelais beaucoup de choses de ces pages, même l'intrigue avec cette famille qui vient habiter dans un vieil immeuble avec une cave interdite d'entrée par l'ancien propriétaire qui leur a légué cet appartement. Bien sûr la tentation d'y pénétrer est trop grande et les ennuis commencent. Les fourmis quant à elle nous sont décrites comme des personnages à part entière et on découvre leur fonctionnement, leur société, leur vie.

Alors bien sûr à cette deuxième lecture l'effet de découverte n'est plus là et c'est sûrement pourquoi j'ai eu l'impression de ne pas savourer ma lecture comme quand j'étais adolescente. Il n'y a pas eu l'effet surprise et j'avoue avoir eu du mal à achever ce roman mais je relirai les deux tomes suivants aussi rien que pour le plaisir d'entrer dans le monde des fourmis, fascinantes.
Commenter  J’apprécie          211
Un très bon roman. Initiatique, complet sur tous points d'une originalité décapante. Incontournable pour les férus du genre.
J'ai pris plaisir à entrer dans cet univers de fourmis humanisés par des sentiments. Une véritable expérience littéraire à conseiller autour de soi.
Commenter  J’apprécie          00





Lecteurs (50191) Voir plus



Quiz Voir plus

Les fourmis

A qui appartenait la nouvelle maison de Jonathan?

Son oncle Edmond
Son père Henry
Son frère Bob

16 questions
330 lecteurs ont répondu
Thème : Les Fourmis de Bernard WerberCréer un quiz sur ce livre

{* *}