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3,52

sur 764 notes
Premiers moments passés en compagnie de Bernard Werber et première surprise en découvrant les futuristes nouvelles de Paradis sur mesure.

L'imagination débordante de l'auteur m'a fasciné du début à la fin. Pour tout vous dire, j'en suis même venue à me questionner sur la réalité des faits exposés, la probable véracité des histoires détaillées. Les fourmis, peuvent-elles réellement être maîtresse d'elles-mêmes et comprendre la vie ? Où naissent les blagues si quotidiennement énoncées ? 17 histoires toutes aussi différentes les unes que les autres, ayant sciemment mûries dans l'esprit délirant de Bernard Werber.

Certaines nouvelles m'ont plus plûes que d'autres. Les plus longues et détaillées sont évidemment mes préférés, car plus complètes, profondes, descriptives, elles s'imprégnent plus intensément dans l'esprit du lecteur. Je pense par exemple à l'histoire "Là où naissent les blagues", faisant partie de mes favorites du recueil, ou encore "Le Maître de Cinéma", l'une des histoires incontournables du livre.

Cette première rencontre saugrenue avec le maître français de l'imaginaire m'a enthousiasmé. Ce premier essai de nouvelles visionnaires - ou futuristes, au choix -, m'a non seulement ouvert mon esprit littéraire à d'autres genres peu connus, mais également fait prendre conscience du fourmillement d'idées qui se trament dans la tête des vrais auteurs. Car je ne doute pas un instant que ces histoires couchées sur le papier ne sont qu'une infime partie de tout ce qui fourmille continuellement dans l'esprit ambigû de Bernard Werber.

Sans pour autant être une révélation, j'ai pris plaisir à lire ce recueil. Ne vous laissez pas désarçonner par la complexité ou l'étrangeté de certaines histoires et plongez pleinement dans l'univers fantastique que nous offre ce grand maître de la science-fiction.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Si on aime Bernard WERBER à éviter.
17 histoires cela aurait pu être sympa...mais hélas, des thèmes, maintes fois aborder, des esquisses de romans déjà publiés . Quelques unes sortent du lot, mais alors pourquoi ne pas les développer?
Ce livre m'a éloignée pour un temps de lire un "éniéme" de lui, tant j'ai l'impression qu'il surfe sur sa vague, à sa décharge il date de 2008, depuis il a trouvé l'inspiration avec les chats, mais quand même....ca sent la pression de l'éditeur...
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17 histoires fantastiques écrites sous forme de contes et légendes, il avait tout pour me plaire, cependant quand on passe après du Stephen King, difficile d'être à la hauteur, même pour Werber. Je l'aime bien Bernard Werber mais… comment dire, j'ai un peu l'impression de toujours lire la même chose et ça me déçois beaucoup. Bon ici il y a un peu plus d'imagination que dans ses romans mais ça ne m'a quand même pas conquis.
Ici rien ne m'a fait frissonner ou rêver ce qui est quand même le propos du livre, « futurs possibles, passés probables » dit le résumé, je n'ai pas trouvé non, c'est original je dois bien lui accorder ça à l'auteur mais encore une fois, je n'ai pas du tout été intrigué par les histoires proposées. Il n'a pas vraiment fait d'effort pour proposer des nouvelles plus poussées, je n'en ferais pas pour ma critique.
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J'ai vraiment beaucoup de mal avec les livres de Werber. Je n'ai jamais pu finir "Le jour des fourmis". L'absence de style, la pauvreté du vocabulaire, des personnages stéréotypés, une naïveté déconcertante ont eu raison de moi. Pourtant, j'ai récidivé en lisant ce recueil de nouvelles. Elles sont pour la plupart mal écrites et inintéressantes (12/17). La pire étant à mon avis "Paradis sur mesure" : totalement ridicule. Quelques-unes m'ont intéressé par leur originalité ("Là où naissent les blagues). Mais, il manque souvent la poésie nécessaire pour faire passer la pilule ( les mouches/caméras envoyées dans le passé pour filmer les humains avant le cataclysme dans "Le maître du cinéma", les catapultes qui envoient les banlieusards travailler à la capitale, moyen de transport des plus écologique dans "Et l'on pendra tous les pollueurs" etc.). L'auteur résume plus ses récits qu'il ne les fait vivre (les fins du monde décrites en quatre lignes). Et toujours son vocabulaire basique : "le plaisir de faire vroum vroum sera toujours supérieur au désir de sauver nos enfants" et ses citations archi-connues : "les banques ne prêtent qu'aux riches". Certains sujets sont redondants : les nouvelles avec les fourmis et "Demain les femmes" (voir la BD, "Les enfants d'Ève tome 1 Genèse" dont Werber est scénariste).
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Bernard Werber est à la fois l'auteur de SF préféré des gens qui n'aiment pas la SF et qui veulent avoir l'impression de lire de la littérature blanche et celui le plus haï des vrais lecteurs de SF. Guillaume Musso de l'Imaginaire, on vilipende son (absence de) style, la simplicité de ses personnages, mais surtout ses connaissances farfelues fausses les trois quarts du temps. Mais notre bonhomme a su se faire un personnage pourtant. Un type marginal, mystique, ou parfois désarmé comme dans les autofictions qui composent certaines des nouvelles de ce recueil. Il a un style trop simple, c'est vrai, pas beaucoup de vocabulaire, mais il sait tout de même avoir des phrases courtes et percutantes. Enfin, à défaut d'être un bon scientifique, il sait malgré tout construire des histoires dignes d'intérêt.
Évidemment, il y aura des histoires de fourmis et de pervers narcissiques : il ne fallait pas s'attendre à un miracle non plus. Mais certains sujets de réflexion autour des proverbes feront rire les sardoniques, d'autres apprécieront la biologie hasardeuse, enfin il parviendra même à être subtil avec la fin de sa nouvelle "Là d'où viennent les blagues" : on ne la comprend pas tout de suite, et on découvre finalement que l'histoire a suivi sa logique jusqu'au bout, quitte à avouer qu'elle n'était au final elle-même qu'une grosse blague.
À surligner aussi l'intelligence de la première nouvelle, "Et l'on pendra tous les pollueurs", qui est de chercher à créer une dystopie à partir d'un fait 100% positif, l'écologie. Ce qui nous amène à la question suivante : vaut-il mieux une humanité détruite ou une humanité qui parte en couille ? Un sujet de réflexion fataliste, mais aussi qui s'interroge sur non plus notre habitude, mais notre BESOIN de polluer. Et comment trouver un équilibre entre notre civilisation et les ressources dont elle dispose ? Et si c'était impossible ? C'était très courageux d'oser s'aventurer sur cette piste.
Ah oui : et il y a aussi la nouvelle dont le recueil tire son titre, "Paradis sur mesure" : un sacré coup de chapeau (si j'ose dire), dont on ne sait pas si on doit en rire ou en pleurer. Non, s'il y avait bien un mouton noir dans le recueil, c'est la romance particulièrement fade dans un environnement surréaliste de "Un amour en Atlantide".
Au final, "Paradis sur mesure" ? C'est très loin d'être un chef-d'oeuvre, mais c'est sans doute le meilleur Werber que j'aie lu jusqu'à présent.
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Jolie découverte.

Me voici donc à lire mon premier roman de Bernard Werber. L'auteur étant trop présent dans la presse, je me suis totalement désintéressée de lui. Jusqu'à ce qu'on m'envoie chercher "Les fourmis" dans la réserve et que je tombe sur "Paradis sur mesure".

C'est pleine d'appréhension que j'ai entamé ma lecture, mais ce fût une surprise. J'ai découvert un auteur à l'imaginaire débordant. Un auteur capable de lire les thèmes d'actualités et d'en extrapoler le pire ou le meilleur. Chaque nouvelle est basée sur son propre univers et est régis par ses propres règles. Certaines nouvelles m'ont subjuguées, d'autres m'ont moins plus, mais il n'en reste pas moins une découverte, et c'est ce que je retiendrais.

Malgré cette lecture riche, je n'ai pourtant pas l'intention de me jeter sur les sagas de cet auteur. Je les lirais surement, mais chaque chose en son temps...

En bref, une lecture agréable que je conseillerais aux allergiques de la notoriétés comme moi !

Bonne lecture à tous.
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Paradis sur mesure, le plus récent que j'ai lu, 17 histoires (nouvelles) ou « futurs/passés possibles », à la forme du conte, de la fable, de la légende, parmi lesquelles :

« 7.Demain les femmes «

« 9.Le maître du cinéma »(spécial cinéphile celui-là!) »

« 11.Là où naissent les blagues »(enfin, le secret des humoristes)

« 14.La guerre des marques »(des grandes firmes qui s'affrontent, non pas possible!). On se régale et on relit bien volontiers.
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"Paradis sur mesure" recueille 17 nouvelles sur le thème du passé et du futur (un monde peuplé uniquement de femmes, des pollueurs pendus en guise d'exemple...).

Bernard Werber a de bonnes idées au départ, mais il ne va pas au fond des choses (certaines nouvelles auraient pu être développées davantage), c'est dommage car je suis restée sur ma faim!

A noter un clin d'oeil récurrent aux fourmis dans plusieurs de ses nouvelles.
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Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas plongée dans un petit B.Werber !
Le "Père de nos pères" est le dernier que j'ai lu et... je m'étais lassée. Pour moi, ce fut du répétitif, du "lu, déjà lu et relu".
Néanmoins, B. Werber ne m'avait pas laissée indifférente avec le premier tome des ses "Fourmis", son "Arbre des possibles" et surtout son "Empire des ange".
De plus, adorant les petits félins domestiques pour leur allure de divinité et pour tout le mystère qui les accompagne, je suis donc attirée par son dernier roman: "Demain les chats".
Mais avant, j'ai voulu me replonger dans l'univers B.W en lisant ses 17 nouvelles de "Paradis sur mesure", histoire de voir si cet auteur me plaît encore et s'il arrive à me faire voyager comme autrefois.
Difficile de s'y remettre, j'ai grandi (vieilli arrff!) et j'ai de nouvelles attentes au niveau de mes lectures.
Bref...j'attaque les premières nouvelles, et là...déception, toujours de bonnes idées, une bonne moralité, mais toujours cette même rengaine, ce..."lu déjà lu et relu".
Et puis, j'arrive à la nouvelle N°8 : "Paradis sur mesure", titre du livre, et là, je me dis : "ah oui...quand même!". Nos comportements humains, vus d'une autre manière, disons...vus d'un autre oeil. Je ne peux vous en dire plus, pour ne pas vous gâcher la surprise même si on la comprend assez rapidement.
Du coup, j'ai de l'espoir, je continue la lecture et j'ai envie d'y croire.
La nouvelle n°10 "le moineau destructeur" me laisse sans mots, je suis choquée. C'est un sujet dont enfin on ose parler, un sujet que désormais on dénonce...je ne peux pas vous en dire plus non plus, je vous laisse le plaisir d'être révolté. ( et j'en profite pour passer le bonjour à Lucia Etxebarria)
Enfin, je me dis que j'ai raison d'y croire, B.Werber existe encore...
J'entame la nouvelle n° 12 "les dents de la terre"...tout à coup, je me prosterne, oui, il est bien là, THE BERNARD WERBER. Nous nous retrouvons enfin ! Et pas n'importe où, pas dans n'importe quel milieu mais dans celui où il excèle...Chuuutttt! Je ne peux rien dire.
Les cinq histoires suivantes sont toutes aussi excellentes les unes que les autres.
Des sujets d'actualité, des réflexions nécessaires et des remises en questions urgentes!
Manipulation par les médias, domination des grosses firmes, monde formaté...tout y est! Je vous laisse le plaisir de les découvrir et surtout d'y réfléchir;

J'étais donc partie pour un petit deux étoiles mais ce sera finalement un quatre étoiles, rien que pour la deuxième moitié du livre.
Je suis très contente d'avoir retrouvé la magie de Bernard Werber et ma lecture pour demain : les chats !
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Un livre qui se laisse lire, mais qui est loin d'être envoûtant. Aucune des 17 nouvelles présentées m'ont permis d'apprécier réellement ma lecture.

Certaines des nouvelles me paraissaient pourtant intéressantes mais aucune des pages tournées ne m'ont permis de plonger au coeur de cette lecture.

Encore une fois j'ai le sentiment que ce livre n'est qu'un produit commercial bien loin de ce que Bernard WERBER est capable de nous livrer. Mais ce n'est que mon avis.

Ce livre est le second que je lis après "Le papillon des étoiles" et malheureusement j'en suis à ma seconde déception.

Il est peut-être temps pour moi de laisser de côté cet auteur que j'avais temps apprécié....Quel dommage.
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