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EAN : 9782226188502
435 pages
Albin Michel (01/10/2008)
  Existe en édition audio
3.53/5   754 notes
Résumé :
Futurs possibles, passés probables…
Imaginez un monde uniquement peuplé de femmes, où les hommes ne sont plus qu’une légende…
Imaginez un monde où il est interdit de se souvenir du passé, où les gens n’ont qu’un seul intérêt : le cinéma…
Imaginez un humoriste qui partirait à la recherche du lieu où naissent les blagues anonymes…
17 histoires sous forme de contes, légendes ou fables.
17 histoires fantastiques pour frémir, rêver ou s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (66) Voir plus Ajouter une critique
3,53

sur 754 notes
Premiers moments passés en compagnie de Bernard Werber et première surprise en découvrant les futuristes nouvelles de Paradis sur mesure.

L'imagination débordante de l'auteur m'a fasciné du début à la fin. Pour tout vous dire, j'en suis même venue à me questionner sur la réalité des faits exposés, la probable véracité des histoires détaillées. Les fourmis, peuvent-elles réellement être maîtresse d'elles-mêmes et comprendre la vie ? Où naissent les blagues si quotidiennement énoncées ? 17 histoires toutes aussi différentes les unes que les autres, ayant sciemment mûries dans l'esprit délirant de Bernard Werber.

Certaines nouvelles m'ont plus plûes que d'autres. Les plus longues et détaillées sont évidemment mes préférés, car plus complètes, profondes, descriptives, elles s'imprégnent plus intensément dans l'esprit du lecteur. Je pense par exemple à l'histoire "Là où naissent les blagues", faisant partie de mes favorites du recueil, ou encore "Le Maître de Cinéma", l'une des histoires incontournables du livre.

Cette première rencontre saugrenue avec le maître français de l'imaginaire m'a enthousiasmé. Ce premier essai de nouvelles visionnaires - ou futuristes, au choix -, m'a non seulement ouvert mon esprit littéraire à d'autres genres peu connus, mais également fait prendre conscience du fourmillement d'idées qui se trament dans la tête des vrais auteurs. Car je ne doute pas un instant que ces histoires couchées sur le papier ne sont qu'une infime partie de tout ce qui fourmille continuellement dans l'esprit ambigû de Bernard Werber.

Sans pour autant être une révélation, j'ai pris plaisir à lire ce recueil. Ne vous laissez pas désarçonner par la complexité ou l'étrangeté de certaines histoires et plongez pleinement dans l'univers fantastique que nous offre ce grand maître de la science-fiction.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas plongée dans un petit B.Werber !
Le "Père de nos pères" est le dernier que j'ai lu et... je m'étais lassée. Pour moi, ce fut du répétitif, du "lu, déjà lu et relu".
Néanmoins, B. Werber ne m'avait pas laissée indifférente avec le premier tome des ses "Fourmis", son "Arbre des possibles" et surtout son "Empire des ange".
De plus, adorant les petits félins domestiques pour leur allure de divinité et pour tout le mystère qui les accompagne, je suis donc attirée par son dernier roman: "Demain les chats".
Mais avant, j'ai voulu me replonger dans l'univers B.W en lisant ses 17 nouvelles de "Paradis sur mesure", histoire de voir si cet auteur me plaît encore et s'il arrive à me faire voyager comme autrefois.
Difficile de s'y remettre, j'ai grandi (vieilli arrff!) et j'ai de nouvelles attentes au niveau de mes lectures.
Bref...j'attaque les premières nouvelles, et là...déception, toujours de bonnes idées, une bonne moralité, mais toujours cette même rengaine, ce..."lu déjà lu et relu".
Et puis, j'arrive à la nouvelle N°8 : "Paradis sur mesure", titre du livre, et là, je me dis : "ah oui...quand même!". Nos comportements humains, vus d'une autre manière, disons...vus d'un autre oeil. Je ne peux vous en dire plus, pour ne pas vous gâcher la surprise même si on la comprend assez rapidement.
Du coup, j'ai de l'espoir, je continue la lecture et j'ai envie d'y croire.
La nouvelle n°10 "le moineau destructeur" me laisse sans mots, je suis choquée. C'est un sujet dont enfin on ose parler, un sujet que désormais on dénonce...je ne peux pas vous en dire plus non plus, je vous laisse le plaisir d'être révolté. ( et j'en profite pour passer le bonjour à Lucia Etxebarria)
Enfin, je me dis que j'ai raison d'y croire, B.Werber existe encore...
J'entame la nouvelle n° 12 "les dents de la terre"...tout à coup, je me prosterne, oui, il est bien là, THE BERNARD WERBER. Nous nous retrouvons enfin ! Et pas n'importe où, pas dans n'importe quel milieu mais dans celui où il excèle...Chuuutttt! Je ne peux rien dire.
Les cinq histoires suivantes sont toutes aussi excellentes les unes que les autres.
Des sujets d'actualité, des réflexions nécessaires et des remises en questions urgentes!
Manipulation par les médias, domination des grosses firmes, monde formaté...tout y est! Je vous laisse le plaisir de les découvrir et surtout d'y réfléchir;

J'étais donc partie pour un petit deux étoiles mais ce sera finalement un quatre étoiles, rien que pour la deuxième moitié du livre.
Je suis très contente d'avoir retrouvé la magie de Bernard Werber et ma lecture pour demain : les chats !
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Bernard Werber est à la fois l'auteur de SF préféré des gens qui n'aiment pas la SF et qui veulent avoir l'impression de lire de la littérature blanche et celui le plus haï des vrais lecteurs de SF. Guillaume Musso de l'Imaginaire, on vilipende son (absence de) style, la simplicité de ses personnages, mais surtout ses connaissances farfelues fausses les trois quarts du temps. Mais notre bonhomme a su se faire un personnage pourtant. Un type marginal, mystique, ou parfois désarmé comme dans les autofictions qui composent certaines des nouvelles de ce recueil. Il a un style trop simple, c'est vrai, pas beaucoup de vocabulaire, mais il sait tout de même avoir des phrases courtes et percutantes. Enfin, à défaut d'être un bon scientifique, il sait malgré tout construire des histoires dignes d'intérêt.
Évidemment, il y aura des histoires de fourmis et de pervers narcissiques : il ne fallait pas s'attendre à un miracle non plus. Mais certains sujets de réflexion autour des proverbes feront rire les sardoniques, d'autres apprécieront la biologie hasardeuse, enfin il parviendra même à être subtil avec la fin de sa nouvelle "Là d'où viennent les blagues" : on ne la comprend pas tout de suite, et on découvre finalement que l'histoire a suivi sa logique jusqu'au bout, quitte à avouer qu'elle n'était au final elle-même qu'une grosse blague.
À surligner aussi l'intelligence de la première nouvelle, "Et l'on pendra tous les pollueurs", qui est de chercher à créer une dystopie à partir d'un fait 100% positif, l'écologie. Ce qui nous amène à la question suivante : vaut-il mieux une humanité détruite ou une humanité qui parte en couille ? Un sujet de réflexion fataliste, mais aussi qui s'interroge sur non plus notre habitude, mais notre BESOIN de polluer. Et comment trouver un équilibre entre notre civilisation et les ressources dont elle dispose ? Et si c'était impossible ? C'était très courageux d'oser s'aventurer sur cette piste.
Ah oui : et il y a aussi la nouvelle dont le recueil tire son titre, "Paradis sur mesure" : un sacré coup de chapeau (si j'ose dire), dont on ne sait pas si on doit en rire ou en pleurer. Non, s'il y avait bien un mouton noir dans le recueil, c'est la romance particulièrement fade dans un environnement surréaliste de "Un amour en Atlantide".
Au final, "Paradis sur mesure" ? C'est très loin d'être un chef-d'oeuvre, mais c'est sans doute le meilleur Werber que j'aie lu jusqu'à présent.
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Si on aime Bernard WERBER à éviter.
17 histoires cela aurait pu être sympa...mais hélas, des thèmes, maintes fois aborder, des esquisses de romans déjà publiés . Quelques unes sortent du lot, mais alors pourquoi ne pas les développer?
Ce livre m'a éloignée pour un temps de lire un "éniéme" de lui, tant j'ai l'impression qu'il surfe sur sa vague, à sa décharge il date de 2008, depuis il a trouvé l'inspiration avec les chats, mais quand même....ca sent la pression de l'éditeur...
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J'ai vraiment beaucoup de mal avec les livres de Werber. Je n'ai jamais pu finir "Le jour des fourmis". L'absence de style, la pauvreté du vocabulaire, des personnages stéréotypés, une naïveté déconcertante ont eu raison de moi. Pourtant, j'ai récidivé en lisant ce recueil de nouvelles. Elles sont pour la plupart mal écrites et inintéressantes (12/17). La pire étant à mon avis "Paradis sur mesure" : totalement ridicule. Quelques-unes m'ont intéressé par leur originalité ("Là où naissent les blagues). Mais, il manque souvent la poésie nécessaire pour faire passer la pilule ( les mouches/caméras envoyées dans le passé pour filmer les humains avant le cataclysme dans "Le maître du cinéma", les catapultes qui envoient les banlieusards travailler à la capitale, moyen de transport des plus écologique dans "Et l'on pendra tous les pollueurs" etc.). L'auteur résume plus ses récits qu'il ne les fait vivre (les fins du monde décrites en quatre lignes). Et toujours son vocabulaire basique : "le plaisir de faire vroum vroum sera toujours supérieur au désir de sauver nos enfants" et ses citations archi-connues : "les banques ne prêtent qu'aux riches". Certains sujets sont redondants : les nouvelles avec les fourmis et "Demain les femmes" (voir la BD, "Les enfants d'Ève tome 1 Genèse" dont Werber est scénariste).
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Citations et extraits (101) Voir plus Ajouter une citation
" Plus jamais ça. "
Après la Troisième Guerre mondiale, les chefs d'État se réunirent d'urgence et lancèrent ce mot d'ordre simple.
Le conflit avait été particulièrement destructeur. La planète totalement ravagée.
Brumes et vapeurs.
Cinq milliards de morts. Deux milliards de survivants. Ce qu'il restait d'hôpitaux regorgeait de blessés et de malades.
Moscou, Pékin, Paris, Londres, New York, Tokyo, New Delhi, Pyong Yang, Téhéran, Rio de Janeiro, Los Angeles, Marseille, Rome, Madrid. Les grandes mégapoles n'existaient plus.
À leur place, des champs de ruines irradiées. L'eau potable était rationnée. Des territoires immenses étaient interdits aux humains, tant l'air y était devenu irrespirable. Des ombres rampaient dans les gravats, hommes ou rats, l'un cherchant à dévorer l'autre.
" Plus jamais ça. "
Charniers et incendies.
Buildings éventrés exhibant leurs armatures de métal comme des squelettes.
Bétons calcinés rapidement recouverts de moisissures.
Métal tordu dévoré de rouille.
Routes éventrées trouées de flaques nauséabondes.
Escadrilles de mouches dansant et sifflant leur victoire finale.
Il avait été nécessaire d'aller au bout des erreurs pour comprendre que c'étaient... des erreurs.
Il avait fallu aller au bout de la haine pour comprendre qu'elle n'aboutissait qu'à l'autodestruction de l'espèce.
" Plus jamais ça. " ...
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C'est le silence qui nous apprend à aimer la musique, c'est l'obscurité qui nous apprend à aimer les couleurs, c'est la guerre qui nous apprend à aimer la paix, c'est l'absence de rire qui nous apprend à comprendre l'humour.
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Ainsi dans la vraie vie, on ne peut pas être le héros qui sauve les jeunes filles en péril. Le prince charmant que je croyais incarner n’avait plus qu’a se rhabiller, la princesse préférait barbe bleue, même si elle savait que sa cave était emplie de cadavre de jeunes filles suspendus à des crochets de boucher. Je m’étais trompé. On ne peut pas aider les autres, on peut juste être le témoin de leurs parcours de douleur et les encourager à tenir bon. Si on intervient on est emporté.
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Pour qu'une réalité puisse exister dans le futur, il faut que quelqu'un la rêve aujourd'hui. De même, ce qui existe de formidable de nos jours a été rêvé par nos ancêtres. Et tout ce qui adviendra de bien à nos enfants peut être rêvé par l'un d'entre nous maintenant.
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Quatre lois de la manipulation des foules :
- 1 Le principe de l’Émotionnel.
Dès le moment où l'on aborde le thème de la maladie, des enfants, de l'injustice de la nature, on a un petit pincement au cœur qui nous ôte notre capacité à analyser les informations objectivement.
- 2 Le principe de Progression
On peut nous faire adhérer à une opinion par petites étapes progressives. Prises indépendamment, elles sont toutes acceptables, voire logique. Mais au final nous nous retrouvons face à une conclusion que nous aurions spontanément refusée si elle nous avait été présentée globalement.
- 3 Le principe de Diversion
On peut nous faire croire que nous décidons librement en nous posant les mauvaises questions.
- 4 Le principe de l'épouvantail
On utilise comme repoussoir un groupe auquel on a envie de dire systématiquement non. Ils affirment des mensonges, ils sont antipathiques, agressifs et de mauvaise foi. Instinctivement, on vote donc le contraire de ce que ce groupe d'épouvantails proposent
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Vidéo de Bernard Werber
Bernard Werber partage la façon dont il a apprit à écrire : en étudiant les autres auteurs.
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