Kenneth White/5
3 notes
Résumé :
Kenneth White « taille son layon » dans l’œuvre complète et complexe d’Artaud, dégage de toutes les scories la haute ligne d’Artaud. Ce faisant, il parcourt plusieurs champs : celui de la politique, celui de la poétique, ceux du savoir, de la sensation, du psychisme et du cosmisme. C’est en dernière analyse dans ce qu’Artaud appelle une « idée profonde de la culture » et ce que White appelle un « espace cosmopoétique » que ces deux écrivains se rencontrent.
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Artaud veut mettre en place, mettre en scène, une métaphysique en mouvement, où comme il le dit dans une très belle phrase, les Principes seraient "comme les dauphins qui, quand ils ont montré leur tête, s'empressent de rentrer dans l'obscurité de eaux".
On pourrait peut-être avancer l'idée que le but du voyage d'Artaud était de se déshumaniser en se géo-graphiant. Afin de devenir, en lui-même, plus qu'un "poète", plus qu'un "intellectuel", tout un paysage, tout un monde.
Il faut aller à pas lents sur la route des pierres mortes, surtout pour qui a perdu la connaissance des mots.
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