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Fables tome 24 sur 25
EAN : 9782365777025
200 pages
Urban Comics Editions (20/11/2015)
4.33/5   20 notes
Résumé :
Si Blanche Neige connu un jour l'harmonie au sein de sa famille, force est de constater que cette époque est depuis bien longtemps révolue. Après avoir affronté et triomphé de nombreux adversaires, c'est aujourd'hui au sein même de leur communauté que les fables doivent choisir leur camp. Blanche et sa soeur Rose sont sur le point d'engager une guerre sans précédent dont le Royaume risque de ne pas se relever.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Camelot (épisodes 130 à 140) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 141 à 149, initialement parus en 2014/2015, tous écrits par Bill Willingham, dessinés par Mark Buckingham, encrés par Steve Leialoha, avec l'aide d'Andrew Pepoy. Chaque épisode se termine par une histoire courte, correspondant à la dernière histoire d'un des personnages de la série. Ce tome est l'avant dernier de la série, le numéro 150 constituant à lui tout seul le dernier tome.

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- Épisodes 141 à 149 – À l'instar de ce qui s'était produit pour Mister Dark, les autres créatures magiques, fées, sorcières, etc. recouvrent leur liberté, mais cette fois-ci presque simultanément. À Camelot, Rose Red bénéficie de l'aide de Morgane le Fey. À New York, une créature mi-homme mi-loup rôde dans les rues.

Blanche Neige a compris que Bigby est de retour mais dans une forme animal insensible à la raison. Rose Red s'est rendu compte que l'affrontement contre sa soeur est inéluctable, pour des raisons expliquées dans ce tome. le prince Brandish réussit à recouvrer sa liberté. Encore plus inattendu, Grimble (le troll transformé en oiseau) effectue son retour.

C'est avec confiance et un petit peu de regret que le lecteur entame ce tome, en ayant conscience qu'il s'agit de l'avant dernier, et que cette série s'arrêtera dans le prochain. C'est aussi en toute confiance qu'il s'adonne à cette lecture, car Bill Willingham a su conserver une qualité de narration de très haut niveau depuis le départ, avec très peu de faux pas.

Au cours du tome, il se dégage 3 intrigues principales : les machinations de Prince Brandish, le retour incomplet de Bigby, et la découverte de l'héritage de Rose Red et Blanche Neige. le lecteur peut percevoir que Willingham structure son intrigue de manière à pouvoir la faire avancer vers une forme de résolution dans le tome suivant, à la fois dans l'avancée significative de ces 3 fils narratifs mais aussi dans les conséquences irrémédiables des affrontements.

Pour autant le scénariste n'oublie pas ses personnages qui conservent chacun leur caractère (Blanche Neige toujours impressionnante par son courage et sa résolution). Il se montre toujours aussi inventif qu'à son habitude, qu'il s'agisse de l'élaboration d'une stratégie par les sorcières du treizième étage, des forces qui poussent Rose Rouge et Blanche Neige à s'affronter, ou des différentes phases de combat de Prince Brandish contre un autre bretteur.

Si le lecteur sent bien que la narration se resserre et que le rythme s'accélère, il reste sous le charme de ce divertissement inventif, fidèle à sa mécanique d'origine : une utilisation originale des contes et légendes et un refus de tout statu quo. Il reste également sous le charme de la narration visuelle, en phase avec le scénario. À plusieurs reprises, le lecteur peut constater de visu la complémentarité entre les 2 créateurs.

Mark Buckingham utilise, avec la même aisance que Willingham, les conventions des contes, pour mieux les asservir au récit. Il est impossible de résister au charme des références discrètes, d'autant plus discrètes qu'il s'agit d'abord d'images faisant partie intégrante de la narration, et seulement en second plan de clins d'oeil.

Ainsi le retour de Grimble sous sa forme aviaire donne lieu à de jolies cases d'un oiseau virevoltant autour d'une jolie femme (ce n'est pas Blanche Neige et il n'y a pas de nains, mais le clin d'oeil es bien là). de la même manière, quand Bigby s'apprête à découper un enfant ligoté, avec un grand couteau, ce n'est pas un ogre, mais le clin d'oeil est bien là. Quand Rose Rouge est guidée par une entité ayant pris la forme d'une sauterelle, ce n'est pas un criquet mais l'esprit de Jiminy Cricket est bien présent.

À la lecture du partage des tâches, le lecteur éprouve une légère appréhension à voir que Steve Leialoha n'a pas tout encré, mais Andrew Pepoy se calque sur sa manière de faire et il est impossible de distinguer un trait encré par l'un ou par l'autre. La majeure partie des pages ne comporte que 4 ou 5 cases, mais Buckingham a raffiné son art de manière à composer des images avec une bonne densité d'informations visuelles, aux détails choisis avec art (qu'il s'agisse des tenues, des décors ou des accessoires). le lecteur éprouve le double plaisir de lire les pages rapidement pour progresser à bonne allure dans le récit, et de s'immerger dans un monde à nul autre pareil d'une grande diversité et d'une grande richesse.

Cela n'aurait pas beaucoup de sens de commencer la lecture de cette série par l'avant dernier tome. Il s'adresse donc avant tout aux lecteurs familiers de cette série, et ils ne seront pas déçus par ce divertissement de haute tenue, aussi habile que sophistiqué. S'il fallait absolument chercher un deuxième niveau de lecture, il serait possible d'y voir une ode à l'imagination, un hommage déférent aux contes de notre enfance, un constat de l'inéluctabilité du changement, une réflexion sur le déterminisme social. Si ces thèmes sont bien tous sous-jacents, il est également possible d'apprécier cette lecture comme un divertissement doté d'une sensibilité réelle sans être naïve, mettant en scène des éléments merveilleux, un récit ré-enchantant la réalité, offrant une évasion mémorable d'un quotidien matérialiste.

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- Histoires courtes – Conscient de la fin imminente de sa série, Bill Willingham s'amuse à offrir à ses lecteurs de courtes saynètes "la dernière histoire de..." (écrites par lui-même, sauf 2 exceptions), consacrées à tour de rôle à Gobemouche (dessins de Mark Buckingham), à Sinbad (dessins d'Eric Shanower), à Babe le taureau bleu miniature (dessins de Tony Akins, avec un scénario de Matthew Sturges), aux trois souris aveugles (dessins de Shawn McManus), à Cendrillon (dessins de Nimit Malavia), au Prince Charmant (dessins de Jae Lee), à la Belle et la Bête (dessins de Terry Moore), à Jack of Fables (dessins de Russ Braun, scénario de Matthew Sturges), et à Briar Rose la belle au bois dormant (dessins de Chrissie Zullo).

C'est une attention charmante pour son lecteur que d'avoir pensé à lui présenter des fins aux principaux personnages, préparant ainsi l'arrêt proche de la série, accompagnant ainsi le changement à venir, le traumatisme de savoir que ces personnages vont quitter le lecteur.

Willingham a placé ces récits sous le signe de la malice. Il s'agit bien d'une forme de résolution pour chacun des personnages (Jack of Fables trouve enfin son bonheur), avec une chute facétieuse. La première consacrée à Gobe-Mouche peut déconcerter (un dessin pleine page avec des dialogues) car elle exige du lecteur d'imaginer lui-même les conséquences de ce qui lui est montré. Les suivantes reposent sur une narration plus conventionnelle.

En fonction de ses affinités, le lecteur éprouvera plus ou moins de plaisir à retrouver Babe le taureau bleu miniature ou les 3 souris aveugles. Pour chacun, Willingham (et Sturges) a apporté le même soin à concocter une issue drôle et pertinente, en phase avec le caractère du personnage. Chaque dessinateur s'est appliqué pour réaliser le faible nombre de pages qui lui est attribué. le choix d'un dessinateur à chaque concourt à donner une tonalité différente à chaque histoire, la rendant plus spécifique, plus unique par rapport au personnage.

Lorsque Bill Willingham a pris sa décision de mettre un terme à la série, il savait qu'il lui restait plus d'un et demi de parution mensuelle, et il est visible qu'il a pensé à ses lecteurs, et conçu toutes sortes d'attention pour apporter un sentiment de clôture satisfaisant et progressif.
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Avec pareil titre, j'avais lieu d'espérer que nos Fables en avaient fini avec les jours sombres et qu'ils allaient tous aller à la Costa del Sol, siroter des mojitos et mettre leurs doigts de pieds en éventail…

C'est vrai, quoi ! L'Adversaire est défait, vaincu, les Royaumes ont retrouvés leur liberté, ont aurait déjà pu penser qu'ils allaient tous se la couler douce…

Que nenni ! le scénariste, crapuleux, leur a sorti un Mister Dark bien sombre, un Méchant bien typé qui allait les empêcher de piquer une sieste au bord de la piscine.

Bon, on le remballe d'où il vient et ensuite on peut commencer à aller pilonner des citrons verts pour les mojitos ? Non, on ne peut pas… L'ex-mari de Blanche-Neige est revenu et a foutu le bordel. Et pas que lui…

Maintenant, c'est pire et c'est rappé pour les cocktails au bord de la piscine car le danger vient de l'intérieur et c'est pas aujourd'hui qu'on pourra se la couler douce dans cette série.

Je vous avais déjà parlé des personnages, bien travaillés et susceptible d'évoluer, de mourir, de passer de pleutre ou chiant à courageux et intéressant, d'avoir un grand rôle à jouer alors qu'on ne le pensait pas, et surtout, de passer de sympa à salope perfide.

Pourtant, ce tome est l'avant-dernier de la série et dans le suivant, la messe sera dite et je pourrai reprendre une vie normale, si tant est que cela est possible après avoir découvert une série aussi excellente que celle-là !

Originalité de l'album, chaque chapitre se termine par une histoire courte intitulée « la dernière histoire de… » et nous avons trois intrigues qui se mettent en branle dans cet avant-dernier opus : Brandish qui la joue salaud, comme d'habitude, un monstre qui rôde dans les rues de New-York et la découverte, bouche bée, de l'héritage maudit de Rose Rouge et de sa soeur, Blanche-Neige.

Je tremble à l'idée d'entamer le dernier chapitre, celui qui parlera sans doute de la lutte finale, de la lutte filiale (et pas Fillon) car ici, personne n'est payée à rien foutre et à pas être là, même si je pense que certains aimeraient se trouver à des lieues de l'affrontement final.

Quant au reste, la mise en scénario des personnages des Fables est toujours au top, réaliste et les auteurs nous offrent aussi des tas de clins d'oeil à d'autres contes, comme un oiseau tournant autour d'une jeune fille qui n'est pas celle coincée avec des nains lubriques, un criquet qui n'est pas avec son Pinocchio et une sorte d'ogre s'apprêtant à découper un enfant sans défense.

Je tremble d'impatience de lire le dernier et je tremble de peur à l'idée de qui les auteurs pourraient encore nous dézinguer, car à l'instar de G.R.R Martin, ils n'hésitent pas à renvoyer aux pays du sommeil définitif certains Fables adorés.

Il va sans dire qu'ils me manqueront tous et que j'aurai du mal à me remettre de la fin de cette série qui m'a enchanté du début jusqu'à maintenant…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Ce vingt-quatrième volet, qui reprend les épisodes #141 à #149, est déjà l'avant-dernier de la saga imaginée par Bill Willingham.

Ce tome développe plusieurs intrigues en parallèle, qui convergent progressivement vers le grand final annoncé lors de l'épisode #150. Après un épisode émouvant situé dans l'au-delà, le lecteur retrouve Bigby à New York, où la police tente vainement d'arrêter le carnage qu'il est en train de perpétrer. Bill Willingham revient également sur celui qui est à l'origine de la disparition du Grand Méchant Loup de Fableville et qui est depuis prisonnier des Fables : l'immortel Prince Brandish. Mais la partie la plus intéressante est celle dédiée à Rose Rouge. Après avoir passé le tome précédent à recruter des chevaliers afin de créer une nouvelle Table Ronde, la soeur de Blanche Neige découvre le secret de sa famille et se prépare pour l'affrontement inéluctable contre sa soeur. Notons également le retour du troll Grimble sous la forme d'un petit oiseau bleu.

Si l'auteur place les dernières pièces de son puzzle en vue du dernier épisode, il prend également le temps de faire ses adieux aux différents personnages de la série. Chaque épisode se termine en effet par une histoire courte intitulée « la dernière histoire de… », proposant de découvrir ce qu'il advient d'un des personnages de la série. de Sinbad aux trois souris aveugles, en passant par Babe le taureau bleu miniature, Cendrillon ou Jack of Fables, Bill Willingham referme une à une toutes les pistes narratives de son récit.

Si c'est Mark Buckingham qui s'occupe toujours avec grand brio de la mise en images de l'intrigue principale, ces petites histoires sont néanmoins l'oeuvre d'invités prestigieux tels que Terry Moore, Eric Shanower, Jae Lee, Tony Akins, Shawn McManus, Nimit Malavia, Chrissie Zullo et Russ Braun.

Vivement le dernier tome !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Voici le 22éme et avant-dernier tome de Fables. Bigby est de retour, manipulé par Leigh. Et autant dire que ce n'et que le début de ce qui s'annonce comme un final détonnant…

Des morts importantes vont avoir lieu dans ce Tome qui, à la fin de chaque chapitre, propose l'épilogue d'un personnage. Ce qui en fait un tome un peu différent, trés rythmé et qui met en avant tout un tas de personnages dont certains qu'on ne pensait pas revoir. Sanglant, ce tome l'est assurément et fait partie des meilleurs de cette saga qui s'approche de sa fin. de plus, il aborde quelques sujets importants et revient sur certaines histoires assez méconnu des Fables, et qui mériterait d'être redécouverte. Un tome que je vous conseille donc tout autant que la quasi-totalité des précédents !
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critiques presse (1)
Sceneario
23 décembre 2015
Un avant-dernier volume de grande qualité qui prouve que Fables est l'une des meilleures sagas de la collection Vertigo.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
"Ce qui fait de moi la méchante du duel fantasque que vous avez tous imaginé ? Désolé mais cela n'arrivera pas.

Si ça pouvait être vrai" p.43
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