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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Blind Lake , c'est en toute sincérité un bon moment garantis .

Un bon moment à cause de la qualité du style et de la qualité dans le traitement de ses thématiques .
Un traitement selon des modes : en effets miroirs , en redondances ou bien en correspondances surprenantes . Les thémes sont mis en réseau en irrigants des personnages aux contours très nets . le style est vraiment très correct .

Alors donc , le « Homard « n'est pas le seul sujet d'étude de ce laboratoire , et cette technologie mal maitrisée va révéler de véritables surprises étonnantes , dévastatrices et assez spectaculaires , mais longtemps mystérieuses .

C'est le vieux thème de SF , de l'observateur lointain et à distance qui est recyclé agréablement ici . Les scientifiques d'un labo observent à distance des mondes lointains , et un en particulier , où ils suivent un extraterrestre qui marche , sans comprendre le fondement de la plupart de ses raisons à agir . Il a principalement l'air de marcher sans but .

On est absolument pas lassé par cette observation qui pourrait pourtant être lassante parce que l'équipe et l'observateur principal aussi , sont subtilement construits et leurs réflexions sont variées et complexes .

L'auteur mobilise par exemple de nombreuses correspondances pour dégager indirectement du sens . Il tisse ainsi des liens entre les paysages et les ambiances , entre les atmosphères et la psychologique des personnages . Il mobilise encore , pour poser le contexte et ancrer le récit dans des lieux familiers , des descriptions bien insérées dans le texte qui sont aussi brèves que pointues , que bien insérées dans le récit .

Enfin soulignons le fait que c'est un roman assez court finalement .

La vie dans ce pôle de recherche est palpable et le suspense qui va s'installer assez rapidement sera bien amené.

L'auteur développe principalement et à mon humble avis , trois thèmes principaux :

°Les chercheurs dépassés par leurs "outils de recherche" .
°La vie dans l'univers et l'hypothèse de l'existence d'autres espèces intelligentes .
°L'intelligence artificielle .

Cependant malgré un soin extrême à tout point de vue . Malgré un soin minutieux dans les détails . Il y a de façon patente un rien qui fait , que ce roman peine à dépasser : « le bon moment de distraction sans plus " ...

On ne peut néanmoins mettre moins de quatre étoiles à cause du style et de l'agencement qui est très soigné , et c'est crucial pour un court roman ...
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En Résumé : Je ressors de ma lecture de ce roman avec un sentiment légèrement ambigu, j'ai passé un bon moment de lecture mais certains aspects m'ont laissé perplexe. L'histoire se révèle intéressante, efficace et entrainante jouant de façon réussie au fil des pages sur l'ambiance et la tension ce qui fait que le lecteur se retrouve rapidement happer. le monde futuriste, les technologies ainsi que le monde alien se révèlent eux aussi de qualité avec même des aspects et des descriptions poétiques. Les personnages sont, comme souvent avec l'auteur, profondément humains et travaillés, même si par moment je les ai trouvés un peu trop figé. Par contre je n'ai jamais complètement accroché à Ray, trop désagréable. Mais voilà j'avoue avoir bloqué sur le postulat de base qui veut qu'on se serve d'une technologie quantique que personne ne comprend ni ne maitrise clairement, ce qui m'a paru un peu gros, et aussi le fait que les gens restent civilisé malgré près de six mois d'enfermement sans communications et loin de leurs familles. J'attendais aussi peut-être aussi un peu plus de la conclusion même si elle se révèle tout de même plutôt réussie et intéressante. La plume de l'auteur se révèle toujours aussi soignée, entrainante et fluide. Blind Lake est au final un bon roman de Robert Charles Wilson, mais loin d'être le meilleur. Je lirai sans soucis d'autres récits de lui.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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J'ai lu quelques romans de Robert-Charles Wilson : "Spin", "Axis", "Vortex", "Les chronolites", "Les derniers jours du paradis" et le tout récent "Les Affinités"

A chaque fois un petit groupe de personnes (qui sont donc bien détaillées dans le roman), se voit confronté a quelque chose qui le dépasse. La plupart du temps ce n'est humain. C'est donc extra-terrestre, mais pas dans le sens petit bonhomme vert. L'entité ou les entités ainsi que leurs buts et organisations (je ne pourrais pas dire société) échappent à la compréhension humaine. Ils sont comme des dauphins face à un super tanker.


Ici les hommes "observent" des planètes habitées via un système : l'oeil. L'oeil est plutôt une IA dont la complexité et le fonctionnement ont dépassé la compréhension humaine. Ils observent surtout un "sujet". Un groupe de journalistes vient interviewer les scientifiques de la ville-observatoire et...

Subitement l'observatoire est mis en quarantaine et le "sujet" brise son horrible train-train quotidien pour entamer un voyage énigmatique. le "sujet" à des dizaines d'années-lumière sait-il qu'il est observé ? Comment serait-ce possible ?


L'idée est bonne : comment l'oeil (qui est en fait un "cerveau") voit-il aussi loin et aussi précisément ? Ne serait-ce qu'un rêve d'IA ? L'IA aurait-elle échappé à ses concepteurs ?

Le mystère s'épaissit. Des évènements troublants se produisent et laissent penser qu'il y a bien plus qu'un "télescope" un peu "autonome"...


C'est bien écrit. le rythme et le roman montent en puissance. C'est un lent au départ, mais le huis clos devient vite passionnant. Sans divulgâcher, l'auteur pousse le concept suffisamment loin.

En y réfléchissant, il y a un peu de premier contact ("Arrival") dans ce roman.



Petit bémol : il y a quelques fins de chapitres qui se terminent sur un fort moment de suspens pour passer pendant plusieurs chapitres sur d'autres membres du groupe. C'est parfois frustrant !
Lien : https://travels-notes.blogsp..
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Les intelligences artificiels rêvent-elles de homard électrique ?

Blind Lake ou l'éveil de l'intelligibilité

Un ordinateur quantique supplée un télescope observant des planètes lointaines à 50 années lumière de distance. Jusqu'au jour où des images d'aliens apparaissent. Premier contact réussi, sauf que les images continuent d'arriver alors que le télescope ne fonctionne plus ! L'intelligence artificiel de l'ordinateur a t-elle pris le relais ? Est ce le réel ou une divagation quantique ?

Ça pourrait s'arrêter n'importe quand.

Deux complexes scientifiques, dont celui de Blind Lake, utilisant la même technologie observent deux planètes lointaines, et un extraterrestre dont l'opinion a affublé du nom de Homard en raison de son apparence.

Wilson prend le temps de nous décrire le complexe et ses protagonistes avant d'entrer dans le coeur de son sujet qui n'est pas le premier contact auquel on aurait pu s'attendre. Marguerite Hauser, qui dirige le département Observation et Interprétation, est une femme peu sûre d'elle même suite au harcèlement psychologique de son mari devenu ex. Ex qui dirigera par interim le centre de Blind Lake suite à un événement mystérieux. Ils ont une fille dont ils ont la garde partagée semée d'embuches. Fille ayant une amie imaginaire assez flippante.
Nous suivons aussi une équipe de trois journalistes venus faire un article sur le homard et l'ordinateur quantique surnommé L'Oeil.
Ces personnages vont se retrouver dans une situation exceptionnelle et vont devoir s'interroger sur leur présence dans ce centre, les étrangetés qui semble s'y dérouler et réfléchir à leur but dans la vie.

Nous passons d'une visite agréable dans un complexe scientifique à un huis clos oppressant. La météo se déchaine aussi, les nerfs de nos protagonistes sont mis a rudes épreuves ainsi que ceux du lecteur. Difficile dès lors de s'arrêter dans sa lecture. Blind lake, c'est un page turner des plus efficaces, mais il n'est pas que ça.
L'auteur nous parle de l'utilisation de technologies que les scientifiques ne maitrisent pas entièrement, mais dont les résultats de recherche sont trop importants pour se poser des questions éthiques ou physiques. Si le quantique vous file des boutons, ne fuyez pas, ce n'est pas le sujet du livre qui est l'intelligibilité, c'est à dire ici l'éveil de la conscience de l'intelligence artificielle. Thème on ne peut plus d'actualité.
Le roman aborde aussi la thématique de l'observation, en l'occurrence celle d'une race alien inconnue dont il faut éviter à tout prix toute tentative de compréhension anthropomorphique. Mais comment comprendre sans se mettre à la place de ?
Suite à un changement de comportement de l'observé, Wilson nous interroge aussi sur principe dit d'incertitude : l'observateur a une influence sur le sujet observé.

Ce roman m'a fait penser à Mystérium, du moins dans sa partie sur le laboratoire de recherche scientifique. Donc si la fin de Mysterium vous a laissé perplexe, Blind Lake pourrait vous donner quelques éléments de réponses.

Personnages réussis, histoire réussie, manque cependant ce qui fait le charme des romans de Wilson, la vision de la société vu par la petite lorgnette des protagonistes. Ici, les conséquences de la découverte sur la société est très vite survolée, nous sommes en vase clos.
L'auteur est réputé pour la caractérisation de ces personnages mais j'apporterai un bémol, les personnages malsains ne sont pas une franche réussite. Ici le directeur de centre acariâtre est un peu trop caricatural et prévisible. c'était déjà le cas dans Ange mémoire (l'agent mercenaire du FBI) et le vaisseau des voyageurs (le militaire bas du front). Wilson est trop humaniste, il échoue à dessiner de méchants protagonistes.

Si vous aimez les univers claustrophobes, si l'intelligibilité et la singularité sont votre dada, Blind Lake vous comblera du moins pour les derniers par son traitement de côté, jamais frontal, mais original.
Si vous aimez Wilson pour son analyse sociétale suite à un événement extraordinaire, ce roman pourrait vous décevoir en partie.

Mais surtout n'oubliez pas, ça pourrait s'arrêter n'importe quand !
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Le roman sort de l'ordinaire quant à cette première rencontre extra-terrestre, habituellement l'alien plus ou moins pacifique débarque sur la Terre ou inversement, une expédition s'invite sur une planète éloignée, quelque cas proposent une rencontre « fortuite » (Vision Aveugle de Peter Watts). Dans le cas présent, ce premier contact est réalisé à « distance ». La planète d'origine du Sujet se situe à quelques 50 années lumières de la Terre. Il ne s'agit dès lors que d'une observation, sans interaction, sans danger et finalement sans l'exaltation attendue pour un tel événement. du moins en apparence… Car notre bon homard nous fait bisquer avec sa sortie dans le désert et des réactions inattendues qui défient la compréhension des exobiologistes. Oui, parfois il se retourne comme s'il se sentait suivi… 50 années lumières séparent pourtant la Terre de ce spécimen.

Je suis un peu réservée car s'il y a des techniques romanesques que j'accepte parfaitement dans un space opera, c'est un peu plus délicat dans d'autres registres de la sf pour lesquels j'attends plus de rationalité. Ceci dit, j'expose ce point qui reste un bémol sur l'ensemble de l'oeuvre et qui dans tous les cas participent à l'aura de mystère dans lequel baigne tout le récit.

Nous faisons connaissances avec un trio de journalistes présents pour écrire une série d'articles sur la planète observée, le sujet, l'exobiologie, Blind Lake. La femme est une garce de première classe, imbue de sa personne, dotée d'un cynisme qui illustre l'amertume qui commence à la ronger. Un universitaire sur le déclin tente de racheter un peu de crédit personnel, son dernier ouvrage, un vrai succès commercial n'a pas été bien accueilli par la communauté intellectuelle. le dernier journaliste du trio aura un impact conséquent à Blind Lake, il est atteint d'une sorte de syndrome du sauveur qui compense un énorme sentiment de culpabilité.

Critique plus complète sur mon blog
Lien : https://albdoblog.wordpress...
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Avec Wilson, je me fais prendre à chaque fois ! Je me dis que l'histoire ne va pas être la plus passionnante qu'il m'ait été donné de lire et j'en sors subjugué, subjugué par sa qualité d'écriture, son talent de conteur, son amour des personnages.
Comme souvent, le thème SF n'est pas l'essentiel (même s'il est bien maîtrisé), Wilson nous offre une analyse sociétale de haut vol et une histoire belle et humaniste.
C'est un récit passionnant, montant crescendo, doublé d'une réflexion sur la tolérance et le droit à la différence.
Pas son meilleur bouquin, mais tellement attachant.
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Ce livre m'a réconcilié avec son auteur (Spin m'avait plutôt déçu). Il porte beaucoup d'attention à la vie personnelle de ses personnages. Ici ça fonctionne bien. On suit en parallèle le voyage, simple, d'un extraterrestre qu'une technologie qui les dépasse (les O/BEC) permet de suivre comme une vue à la troisième personne dans les jeux vidéos. En y ajoutant une pincée de "réalisme magique", on a notre bouquin. C'est un huis-clos ouvert sur l'univers et les étranges créatures susceptibles de l'habiter. A la fin, on n'a pas les réponses à tout, mais c'est mieux comme ça. Un bon livre.
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Dans un futur proche, la ville de Blind Lake, Minnesota, abrite une station d'observation astronomique. Grâce à une technologie quantique qu'ils ne maîtrisent pas totalement, les scientifiques peuvent observer des planètes éloignées de la Terre de plusieurs dizaines d'années-lumière, et même leurs habitants. le Sujet, autochtone d'UMa47/E, fait ainsi l'objet de nombreuses conjectures, en dépit de sa passivité relative. Et c'est quand il sort de cette passivité que Blind Lake est mise en quarantaine par l'armée américaine…

Avec Blind Lake on retrouve tant le fonds que la forme des romans qui ont fait le succès de Robert Charles WILSON. Partant d'une idée aussi originale que crédible, il jette un regard profondément humain sur ses personnages en leur faisant affronter une situation qui les dépasse. Ainsi chacun réagit selon son caractère et ses affinités face à l'isolement et à l'inconnu, l'ensemble évoquant une société humaine miniaturisée mais probablement représentative de la réelle. Les sentiments sont donc au coeur de l'intrigue, bien que de manière un peu moins aboutie que dans les romans majeurs de l'auteur. En contrepartie il nous propose aussi une réflexion intéressante sur la communication entre des êtres fondamentalement différents.

Fidèle à son habitude, WILSON nous propose également une fin ouverte, qui laissera sur leur faim les esprits les plus cartésiens, mais qui contribue, qu'on le veuille ou non, à la poésie de ce roman et l'installe définitivement comme une nouvelle oeuvre intelligente et subtile d'un grand romancier.
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Monde clos peuplé de scientifique, la station de Blind Lake permet, grâce à une technologie quantique quasiment incompréhensible par l'Homme, d'observer la vie sur une lointaine planète extraterrestre. Les savants observent ainsi un certain « Sujet », créature alien rebaptisée péjorativement « homard » par les locaux. Mais, soudain, la belle routine se grippe : pour une raison inexpliquée le complexe est placé en quarantaine. Bien sûr chacun pense que la situation ne durera guère mais lorsque celle-ci commence à s'éterniser l'ambiance se dégrade. de plus des individus cherchant à quitter Blind Lake sont abattus par des drones militaires. Que s'est-il passé à Blind Lake ? Que justifie cette quarantaine ?
BLIND LAKE témoigne indéniablement de la « manière » de Robert Charles Wilson : un groupe de personnes diverses soudain confronté à l'étrange et l'inexplicable, plusieurs lignes narratives (la plupart intimistes) qui se développent en parallèle puis se croisent et finissent par se mêler avec l'intrigue science-fictionnelle proprement dite. Cette dernière propose une hard science que l'on pourrait qualifier (risquons l'oxymore!) de « légère » ou du moins d'abordable. En effet, en dépit des hypothèses scientifiques souvent ardues abordées par l'auteur, ce côté technique n'est jamais pesant, sans doute parce qu'il n'étouffe jamais les relations humaines. Cela différencie Robert Charles Wilson de bien des écrivains du même style pour qui le jargon savant devient pratiquement une fin en soi. Dans cette « manière » de l'écrivain citons encore une conclusion vertigineuse (mais toujours « ouverte » et donc - fatalement - un poil décevante), des questionnements sur le développement de l'intelligence artificielle et une réflexion plus globale et philosophique sur la place de l'Homme dans l'univers.
Bref on retrouve dans BLIND LAKE tout ce qui faisait la réussite des formidables SPIN et LES CHRONOLITHES, y compris une construction millimétrée proche du techno-thriller qui transforme le roman en page-turner certes exigeant mais surtout terriblement addictif. Avec son huis-clos étouffant, sa violence larvée (qui finira évidemment par éclater) et son mystère, Robert Charles Wilson s'inscrit dans la tradition des auteurs soucieux de donner envie au lecteur d'avancer dans le roman pour découvrir le fin mot de l'histoire.
De plus, l'écrivain a le bon goût de toujours oeuvrer sur une longueur adéquate : en dépit de thématiques vertigineuses pouvant nourrir plusieurs tomes (ce que certains de ses collègues n'auraient pas manqué d'accomplir quitte à tirer à la ligne), il reste confiné dans une pagination des plus raisonnables (la plupart de ses bouquins tournent autour des 400 pages) ce qui évite les longueurs et, par conséquent, l'ennui.
Thriller science-fictionnel aussi intéressant qu'efficace, BLIND LAKE constitue donc une bien belle réussite de la part d'un des auteurs majeurs de la SF actuelle. S'il reste sans doute un poil inférieur à SPIN et aux CHRONOLITHES ce bouquin n'en demeure pas moins fortement recommandé.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Il faut persévérer malgré les longueurs de l'analyse sociale au milieu de l'ouvrage, pour découvrir le moment clef qui vaut le détour. Je dis rarement ce genre de chose, mais voilà un ouvrage qui aurait gagné a être écourté.
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