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4,24

sur 2781 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une lecture plus que nécessaire même si certains chapitres sont parfois un peu de trop. Il est question ici du traitement de la femme d'un point de vue gynécologique et la lecture est à la fois intéressante et très instructive.
A mettre entre toutes les mains pour montrer que le corps de chaque femme lui appartient.
Une adaptation graphique est disponible et peut être une porte d'entrée avant d'attaquer ce pavé
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Difficile de faire une chronique sur ce livre.

Le sujet est hyper intéressant, j'ai appris quelques petites choses sur la gynécologie. J'ai été révoltée, angoissée et triste pendant ces quelques jours de lecture. Même si ça peut paraitre évident étant donné le sujet, je vous conseille de faire attention si vous souhaitez lire ce livre. Je n'étais pas vraiment prête à être confrontée à toute cette violence envers les femmes.

A noter également que ce livre n'est pas un bijou littéraire. le style de l'auteur est simple et efficace. Il y a une espèce d'intrigue que je n'ai pas trouvé incroyable (on aurait clairement pu s'en passer). Les personnages sont clichés mais je pense que c'est clairement la volonté de l'auteur.

Ça faisait un moment que je voulais le lire et je suis heureuse de l'avoir enfin fait. Ayant eu une expérience presque traumatisante avec une gynéco, je ressors de cette lecture en me disant qu'il y a tout de même un espoir que je trouve un bon médecin un jour.
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A travers la relation entre le docteur Karma et Jean qui vient d'arriver dans le service de Médecine de la femme que le premier dirige, nous découvrons la réalité de la vie sexuelle des femmes, mais pas seulement, et comment une autre manière plus respectueuse de les accueillir est possible.
J'ai découvert beaucoup de choses et j'ai été intéressée par cet autre discours sur le corps des femmes et comment ce corps détermine leur vie. J'ai moins aimé le personnage de Jean que j'ai trouvé trop artificiel, ce jeu sur la langue de l'anglais au français pour insister sur la dualité ne m'a pas convaincu et son histoire personnelle en lien avec les autres personnages m'a un peu dépassé. le personnage de Karma m'a plus touché.
A lire.
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L'auteur nous plonge dans un service gynécologique, au plus proche des femmes. En filigrane, il traite d'un sujet plus important dont je ne peux vous parler au risque de révéler le secret de Jean, son interne misogyne, qui va révéler son véritable don pour écouter les femmes et les soigner.

Je comprends l'engouement pour ce roman, dans l'ensemble, très intéressant et très instructif sur de nombreux points. Il y a une grande bienveillance envers les femmes, leurs maux et leurs corps. Néanmoins, même si la lecture a été plaisante, j'y mettrai quelques bémols. Des longueurs, certains passages à l'eau de rose (voire « cucul la praline ») et une fin assez rocambolesque, quoique émouvante !

Un livre que je vous recommande néanmoins pour ses qualités humanistes.
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Un livre qui m'a été conseillé par plusieurs amies et qui semblait être une oeuvre véritablement féministe et écrite par un homme... C'est bien le cas, et c'est même davantage. En tant que lecteur masculin j'ai appris de nombreuses choses sur la gynécologie et le rapport que les femmes peuvent entretenir avec ce domaine mais c'est avant tout une réflexion globale sur la médecine et une sorte de vademecum pour le médecin et le patient, rappelant ce que doivent être une relation de confiance et de soin. Si le fond est passionnant je regrette toutefois quelques éléments formels qui m'ont semblé peu pertinents : les chansons incrustés de-ci de-là, et dont je n'ai pas vraiment vu l'intérêt, ainsi qu'un dernier quart plus rocambolesque par rapport à un récit qui se veut majoritairement réaliste et parfois cru. Cela n'entame pas les mérites de Winckler qui propose au final une oeuvre moderne, sans filtres et engagée.
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Le sujet n'est pas franchement passionnant au premier abord. C'est probablement la raison pour laquelle j'ai eu tant de mal à m'y mettre vraiment, d'autant que la narratrice a tout de la tête à claques au début.
Pour une lecture de confinement, 700 et quelques pages de médecine "féminine" n'est pas en soi le meilleur moyen de se divertir. Et pourtant….
De presque poussif, le roman devient une machine à tourner les pages.
C'est un peu idéaliste sur les bords, mais c'est beau et aussi, quelque part, assez rassurant.
C'est la première fois que je lis cet auteur, je le recommande vivement.
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D'abord impressionnée par la taille de ce livre, je me suis laissée convaincre pour m'y plonger, ce que j'ai fait sans mal, contrairement à ce que je pensais il y a quelques temps encore. En l'espace de plusieurs jours, j'avais déjà dévoré plus de la moitié du roman !

L'histoire, c'est celle de Jean Atwood (dont le prénom se prononce "Djinn"), une jeune femme interne à l'hôpital qui a pour projet de devenir chirurgienne gynécologique. Mais, avant ça, elle doit effectuer un stage de six mois en gynécologie, dans le service du Docteur Karma, et cette perspective ne l'enchante guère.

Dès le début, j'ai détesté le personnage de Jean, qui est arrogante, suffisante, agressive et qui ne sait pas vraiment faire preuve de bienveillance. Elle m'insupportais tant que je me demandais comment j'allais pouvoir lire un roman de près de 600 pages en détestant la narratrice. Mais, au fil de la lecture, la jeune interne révèle sa vraie nature, et son évolution est très intéressante à suivre.

C'est un ouvrage qui raconte les problèmes que peuvent rencontrer les femmes (et plus largement les personnes dotées d'un vagin) sur le plan gynécologique, mais pas que... L'auteur nous parle sexualité, IVG, contraception, et même de personnes intersexuées (sujet que je n'ai jamais vu aborder dans un livre, jusqu'à présent). Martin Winckler y dénonce aussi les abus de pouvoirs auxquels de nombreux médecins ont recours, et la relation que les soignant·e·s peuvent e entretenir avec leurs patient·e·s.

Dans sa construction d'écriture, le roman fait très "parlé", ce qui déplairait à certaines personnes (et à moi, en quelques occasions) mais j'ai trouvé ça plutôt agréable à lire, surtout pour un livre aussi épais... Je n'ai pas peiné pour arriver au bout.

Juste un gros bémol concernant la fin de l'ouvrage : c'est très rapide et on s'y perd. Les différentes révélations sont, à mes yeux, absolument pas crédibles. Cela fait perdre cette dimension de réalisme apportée précédemment (notamment grâce aux témoignages des femmes qui fleurissent le bouquin), et j'ai trouvé que c'était de trop. Trop vite. Trop facile. Trop attendu.

Malgré cette petite déception à la fin, j'ai adoré le Choeur des femmes et c'est une lecture que je ne suis pas prête d'oublier.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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A la deuxième page, j'ai franchement éclaté de rire en m'exclamant tout haut : "Mais c'est horrible !", et puis, dans la foulée (outrée...) "Ah !!! là, je sens que ça va me plaire...".
Et je dois dire que je n'ai pas été déçue. J'ai même adoré. Peut-être parce que je suis une femme (combien d'hommes auront ouvert ce roman, sinon peut-être quelques médecins particulièrement concernés, et l'auront lu jusqu'au bout ?)
J'ai aimé parce que le mauvais caractère de Jean, parce que le docteur Karma, qui m'a d'emblée fait penser à un autre...
Même si, à mon avis, la vie de Jean (l'avis de Jean ?) change peut-être un peu trop vite et trop radicalement. "Mais", m'a dit Marie : "on est dans du roman !" (donc, et elle a raison, cela devient dès lors concevable...).
Un roman qui donne envie de connaître les autres écrits de Martin Winckler (La maladie de Sachs, paraît-il, est magnifique).
Celui-ci, je vous le conseille vraiment, si un pavé de 700 pages ne vous fait pas peur.
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Le Choeur des femmes reprend le même type de canevas que La maladie de Sachs (que j'ai adoré) : un roman choral où s'entrecroisent les récits d'un médecin, de ses patient(e)s et de son entourage.
Mais, alors que La maladie de Sachs se déroulait dans un petit village et traitait de médecine générale – Bruno Sachs, ses parents et amis, et surtout ses patients, populations variées, hommes et femmes de tous âges et de tous milieux –, le Choeur des femmes met en scène Jean Atwood, interne brillantissime qu'on envoie passer son dernier semestre dans un service consacré à la médecine des femmes.
Autre différence notable : le docteur Atwood est aussi désagréable de prime abord que le docteur Sachs était attachant… Notre jeune interne major de promo veut faire de la chirurgie avant tout, et aborde avec ennui et énervement ce dernier stage : faire des soins sans intérêt, prescrire des pilules ou des stérilets, écouter des femmes se plaindre toute la journée… Qui plus est, sous les ordres du docteur Karma, prétendu « Barbe bleue » tyrannisant ses étudiants !

La collaboration ne démarre donc pas sous les meilleurs auspices mais on les rencontre peuvent parfois être surprenantes… Jean va découvrir des aspects jusque-là inconnus de son métier, découvrir – une évidence ? – que derrière les patientes se cachent des personnes qui ont beaucoup à apporter, et surtout se découvrir. En cela, le Choeur des femmes a tout d'un roman de formation et de réapprentissage.
C'est aussi, et le titre l'illustre parfaitement, un ensemble de récits contrastés qui dessine une formidable galerie de portraits, riches de situations, de profils et de sentiments.
Élément plus surprenant, il s'agit également d'un passionnant livre documentaire sur la médecine des femmes : Martin Winckler, médecin iconoclaste, balaie les idées reçues (et si certaines m'étaient connues, j'en ai appris beaucoup !), secoue l'establishment en pointant du doigt des pratiques dépassées, parfois même abusives, et surtout explique de nombreuses choses sur l'avortement, la contraception, la grossesse et ces autres « problèmes de femme »…
Et Martin Winckler parvient à proposer cela sans nuire à la qualité et au rythme du récit, servi en outre par une véritable intrigue : que cache Jean ? la rencontre avec Karma changera-t-elle le cours des choses ? et Karma, que cherche-t-il à oublier ?
Alors, certes, il y a quelques longueurs, des ficelles un peu grosses et un soupçon de démagogie, mais j'ai dévoré avec bonheur ces six cents pages en moins d'un week-end !

À lire absolument donc.


Lien : http://monbaratin.blogspot.c..
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J'ai trouvé ce livre très intéressant. Il permet de se rendre compte de ce que sont les violences gynécologiques infligées par des médecins imbus d'eux-mêmes ou tout simplement insensibles ou mal formés à l'écoute des patientes. J'ai trouvé certains passages reprenant des textes de femmes sur des forums un peu longs, certainement parce que je ne suis pas concerné et que ça ne m'a pas plus touché que ça.
On y aborde plusieurs sujets brûlants en gynécologie/obstétrique : IVG, opérations des enfants inter-sexes.
On devine assez facilement comment ça va finir, mais il y a suffisamment de rebondissements pour que l'histoire reste intéressante en dehors de tout l'intérêt critique de la pratique gynécologique.
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