Les intéressants

Enfin parvenue au.bout du roman Les Intéressants! Un pavé de 740 pages en format poche qu'on aurait aisément pu raccourcir d'un bon tiers. Que de longueurs! J'ai tenu bon plus pour la personne qui m'a offert ce livre que pour l'ouvrage lui-même.

Je me dois néanmoins d'être juste, le roman n'est pas d'un désintérêt total. Quant à l'écriture, Meg Wolitzer a un style agréable et plaisant à lire. Elle raconte les vies d'un groupe d'amis qui se rencontrèrent adolescents dans un camp de vacances pour enfants créatifs dans les années 1970. On les suit sur quatre décennies, ce qui nous amènent aux années 2010. Avec tous les événements qui se déroulèrent aux États-Unis entretemps.

A travers ces existences, diverses et avec leurs hauts et leurs bas - la vie quoi - l'auteure aborde des thèmes comme le sida, la dépression, l'autisme, etc, sans toujours approfondir. Outre les longueurs évoquées ci-dessus, je trouve que le roman souffre d'un manque de consistance. Certes les personnages sont globalement attachants mais ça ne fait pas tout. Il y manque de l'étoffe.

Je sens déjà qu'il ne restera plus grand chose de cette lecture dans très peu de temps. Peut-être est-ce moi qui suis trop exigeante.

Un pavé qui se lit lentement, tranquillement, on s'installe, et on regarde ces jeunes évolués vers leur vie d'adulte.
Un seul été au camp d'été, et voilà que Julie qui deviendra Jules, sera propulsée dans une vie loin de ce qu'elle aurait pu espérer. Rien au départ ne la prédestinait à rencontrer et se lier d'amitié avec Ash, fille d'un milieu aisé et convenu. Pourtant les liens vont se tisser et se resserer d'année en année.
Sur toute la bande de jeunes, baptisé "les intéressants", certains vont rester liés à vie. Formant couple, ou amis très proches, pouvant compter l'un sur l'autre jusqu'au dernier souffle.
L'argent, le milieu social, auraient pu les écarter l'un de l'autre, mais l'amitié fut plus forte que tout.
Deux couples accaparent le roman plus que les autres personnages, celui de Jules et celui d'Ash, deux vies différentes, mais proches, liées par un secret qui explosera en fin de roman.
Parcourir les années et l'Amérique par le biais de ces deux vies, fut agréable bien que parfois un peu longuet. Mais l'écriture et les personnages ont eu assez de force pour faire tenir jusqu'au bout.
Il est vrai que j'ai aussi été touché par ce fait que la vie peut basculer par la rencontre de personnes, qui restent ancrées à jamais. Ça semble relever du miracle à notre époque des réseaux sociaux où tout le monde est ami avec tout le monde. Ici, c'est une vraie amitié, forte et durable, sincère et belle.

Les intéressants, c'est un groupe d'ados qui s'est formé dans un camps de vacances appelé « Spirit in the Woods ». On suit ce groupe sur une période de quarante ans. C'est toute une vie, et ce livre parle évidemment de tas de sujets tels que l'autisme, la drogue, la création musicale, l'homosexualité, la dépression, le couple, et j'en passe et encore. On y suit les péripéties de Julie Jacobson, alias Jules, pour qui Spirit in the Wood constitue un événement important. Ce camps de vacances, c'est son Woodstock personnel, le point culminant de sa vie, et les gens qu'elle y aura rencontré seront sa deuxième famille. Elle ne jurera plus que par eux. Personnellement, je n'ai pas trop accroché à son personnage. Meg Wolitzer est par contre une narratrice fabuleuse, elle a ce don de pouvoir donner une vue d'ensemble des choses tout en avançant dans sa narration. Je trouve toujours très agréable de revivre les émotions de l'adolescence, avec ce désir de s'affirmer, cette découverte de soi, l'affirmation d'une identité personnelle. On commence à savoir ce qu'on aime et ce qu'on n'aime pas déjà de la vie. C'est à l'adolescence que l'on plante l'arbre de nos valeurs.

Un livre agréable à lire. Une saga américaine qui nous touche forcément avec des personnages immensément attachants.

Formidable fresque de 40 ans sur l'amitié , l'adolescence , la réussite sociale ; un roman qui est plus qu'un témoignage sur une époque et un pays.

En 1974, Julie qui vient de perdre son père ,va passer son été dans un camp de vacances dédié à la création sous toutes ses formes. Elle va y rencontrer 5 autres adolescents , qui vont s'auto- proclamer "Les intéressants".S'en suivra une amitié indéfectible que viendra troubler un grave accident. Julie deviendra Jules ,au cours de l'été et sera fascinée par ses amis tellement plus glamour qu'elle et sa famille si provinciale.
C'est par sa voix que l'on suivra leur évolution ,de l'adolescence à l'age adulte( mariages, réussite sociale , enfants , chômage, maladies).

Servie par ne plume brillante , ce roman balaie de façon très agréable 40 ans d'Amérique (les années sida, la disparition de l'esprit créatif au profit de la rentabilité artistique, l'esprit hippie , les sectes..).
L'auteur fait preuve d'une très grande finesse psychologique en racontant les travers de l'amitié, l'envie, la jalousie, les choix , les renoncements, l'importance de l'argent .

Nostalgique , sensible, et brillant ...

J'attendais beaucoup de ce livre, alléchée par le résumé, peut-être un peu trop. Au final, je n'ai pas accroché. J'ai trouvé ça long, très long. J'ai eu l'impression d'une très longue introduction où on n'arrive jamais au coeur de l'histoire. J'avais imaginé une histoire d'amitié sur 40 ans, qui traverse tout un pan de l'Histoire des Etats-Unis, mais en fin de compte, on ne fait qu'effleurer tout ça.
Les personnages ne sont pas très attachants et Jules a un côté très agaçant avec ses amours/amitiés. Aucun d'eux ne profitent de leurs vies et du coup, il ne se passe pas grand chose.
L'histoire aborde aussi le thème des confrontations des classes sociales. Peut-on être de vrais amis quand on n'a pas les mêmes moyens financiers ?
L'auteur soulève des sujets difficiles et intemporels, c'est une réflexion sur la vie en général et les problèmes de tout un chacun. Ce livre a eu beaucoup de bonnes critiques, mais je suis passée à côté. Je le laisse à ceux qui peuvent l'apprécier à sa juste valeur.
Lien : https://www.facebook.com/Les..

Les intéressants de Meg Wolitzer, c'est un roman de 564 pages que l'on peine à lâcher, tant il est addictif. On a envie de savoir comment va évoluer la vie des six protagonistes, alors on tourne les pages … allez encore 2, 3 pages et je finis le chapitre, ensuite promis je vais dormir … et c'est parti pour 2, 3 chapitres supplémentaires et je n'ai même pas honte ! Ces 564 pages ont défilé à vive allure sous mes yeux sans m'en rendre compte.

Les intéressants, c'est l'histoire de Goodman, Ash, Cathy, Jonah, Ethan et de Julie, la narratrice. Une bande d'amis avec qui nous faisons connaissance à l'adolescence et que l'on accompagne sur quatre décennies. C'est une saga qui débute dans les années 70 jusqu'à aujourd'hui.

Les intéressants, c'est aussi le nom que cette bande d'amis s'est donnée à l'adolescence car c'est comme ça qu'ils se perçoivent et c'est l'image qu'ils veulent renvoyer d'eux à l'adolescence tout comme à l'âge adulte.

Le lecteur s'attache très vite à ces six amis et suit leurs parcours respectifs avec beaucoup d'attention et de plaisir.
Le lecteur les suit au gré de leurs joies et de leur peines dans une Amérique qui elle aussi évolue et connaît des malheurs.
C'est un roman sur l'amitié, l'amour, les rêves d'adolescents qui ne s'accompliront jamais à l'âge adulte, la quête du Bonheur et sur les choix de vie que nous sommes tous amenés à faire à différentes étapes de notre vie.

Meg Wolitzer manie l'ironie et l'humour mordant avec maestria dans son impressionnant ‘Les intéressants' pour le plus grand bonheur de ses lecteurs.

De supers moments passés en compagnie des six personnages à la fois attachants et intéressants de ce magnifique roman de Meg Wolitzer.

Merci madame pour ce brillant roman.

Un excellent roman, dans lequel j'ai néanmoins eu quelques difficultés à entrer. Les quelques cents premières pages ne m'ont pas vraiment passionnée mais j'ai ensuite été totalement « ferrée » ! J'aime beaucoup les romans qui accompagnent les personnages sur plusieurs décennies. Ici, L'auteure s'attache avec talent à l'évolution de chacun, montrant comment les sentiments se déploient : amour, amitié, attachement mais aussi envie et jalousie, sans aménité ni indulgence envers les protagonistes, mais toujours avec une certaine tendresse.
Meg Wolitzer évoque la vie d'un petit groupe d'amis qui se rencontrent à l'adolescence au camp de Spirit-in-the-woods, lieu enchanteur dans lequel les jeunes peuvent laisser épanouir leurs talents. C'est là que Julie, très rapidement rebaptisée Jules par le groupe, va rencontrer d'autres ados qui vont changer le cours de sa vie. Ethan, Ash et Goodman, Jonah, Cathy et Jules deviennent amis au cours de l'année 1974 et leur destin sera étroitement lié pendant plus de 40 ans.

C'est un roman sur l'amitié et la loyauté mais aussi sur la construction identitaire, une réflexion sur la façon dont l'histoire familiale et les projections parentales modèlent les individus, sur comment les secrets pèsent parfois sur les destinées. C'est à la fois triste - les personnages peinent à trouver un équilibre, animés d'espoirs secrets souvent déçus, que ceux-ci concernent leur carrière ou leur vie sentimentale, parfois brisés par des événements survenus dans leur jeune âge - mais aussi plein de promesses car un lien indéfectible les unit et ils sauront chacun à leur manière se soutenir à des moments cruciaux. Un petit coup de coeur pour le personnage de Dennis, si peu flamboyant a priori et pourtant si lumineux sur la durée.

Un roman qui réunit tous les ingrédients que j'apprécie : des personnages complexes, ancrés dans leur époque - je dirais même dans les différentes époques décrites avec soin par l'auteur, ce qui donne aussi sa couleur au roman – de l'émotion, de bons dialogues et une construction qui n'est pas juste linéaire. A découvrir !

Challenge ABC – 2019/2020
Challenge PAVES 2020

« N'était-ce pas toujours ainsi ? [...] un ensemble un peu de travers, comme si le monde lui-même était une séquence animée de désir et de jalousie, de haine de soi et de grandiloquence, d'échecs et de succès, une boucle étrange et infinie que vous ne pouviez pas vous empêcher de regarder, car malgré tout ce que vous saviez maintenant, c'était toujours très intéressant. »

Il me semble que les dernières lignes de ce livre résument mieux que je ne saurais l'écrire ce que je garde de la lecture de ce roman, qui m'a tenu sur le fil, celui de ces quelques personnages rencontrés un été et qui ne se quitteront plus tout au long de leur vie. Une vie riche, en tout, en rien, comme la notre, soulignée par les petites bulles de bonheur et les actes manqués (oh combien rageants, troublants, attachants sont ceux-ci). J'ai toujours gardé une attention et une affection particulière à ce genre de chroniques douces-amères, qui dépeignent non seulement des personnages mais tout un pan de culture, laps d'histoire d'un pays particulier. Et si elles ne sont pas toutes égales, je donne à celle-ci la même importance qu'ont été pour moi Les Corrections de Jonathan Franzen, La maison du sommeil et La pluie avant qu'elle tombe de Jonanthan Coe, ou les livres de John Irving (Une veuve de papier, et Je te retrouverai en particulier). N'ayant ouvert ce livre que lors de mes voyages quotidiens en tram, j'avais là un rendez-vous lent et régulier, trente minutes de plongée entre Jules, Ethan, Ash, Jonah et Denis, des compagnons de voyage, des amis presque, et je pense qu'ils me manqueront tous quelques temps, comme tout livre/univers qu'on a fait rentrer dans sa vie et dont on regrette d'avoir tourné la dernière page.

Qui sont "les intéressants " ?
Il s'agit d'un petit groupe d'amis qui se sont rencontrés, adolescents, lors d'un camp de vacances à dominante artistique aux Etats-Unis.
Il y a Ethan, il a un physique ingrat mais c'est le seul à posséder un véritable talent artistique, il fait des dessins d'animation.
Il y a Goodman, le plus âgé, un séducteur, sûr de lui et paresseux et sa soeur Ash, très jolie, adorant le théâtre.
Il y a aussi Jonah, le fils d'une chanteuse connue, qui se cherche, sur tous les plans.
Il y a également Cathy, danseuse talentueuse au physique très avantageux.
Et enfin, il y a Julie (qui sera appelée ensuite Jules) petite provinciale issue de la classe populaire, qui est ravie d'avoir intégré ce groupe et adore ses nouveaux amis tout en les admirant et enviant toute sa vie.
L'auteur raconte d'abord leur été au camp puis nous les suivons sur 40 ans.
Certains se mettent en couple, d'autres se réalisent sur le plan artistique, certains ont des enfants, subissent des deuils, des maladies, des échecs, bref, c'est la vie.
C'est très américain bien sûr, mais assez intéressant. Un peu long peut-être.

A l'été 74, Jules passe ses vacances à Spirit-in-the-Wood un camp de vacances dédié à l'art. C'est là bas qu'elle va faire la connaissance des 5 futurs amis qui vont graviter autour d'elle tout au long de sa vie: les Intéressants.

Un roman un peu trompeur sur la titre. Intéressant oui, mais pas au début. Les 100 premières pages sont un peu longues, mais une fois passées le récit se déroule tout seul. Sur le groupes de 6, le roman se concentre essentiellement sur 3 d'entre eux: Julie dites Jules et le couple star Ethan et Ash. Même s'ils ne sont évoqués qu'occasionnellement les personnages secondaires sont aussi passionnants que les principaux. J'ai particulièrement aimé l'histoire de Jonah, jeune homme gay qui va découvrir sa sexualité et vivre l'apparition du Sida avec toutes les peurs et interrogations que cela va engendrer. Meg Wolitzer a un style passionnant et comme les personnages je n'ai pas vu les années passer. de la présidence de Nixon aux attentats du 11 septembre, elle retrace avec brio 40 ans d'histoire américaine au travers de ces 6 personnages aux destins diamétralement opposé mais que l'amitié va lier à travers les années. En plus de 700 pages, l'auteur ne m'as quasiment jamais ennuyée ou lassée. J'ai adoré.