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EAN : 9781688182950
378 pages
Auto édition (23/08/2019)
3.72/5   18 notes
Résumé :
Cédric, 50 ans, est depuis plusieurs années le gérant belge d'une petite affaire de foresterie implantée au Brésil. Tout paraît se dérouler normalement jusqu'au jour où, à l'heure-même où ses associés arrivent afin de prospecter avec lui de nouvelles terres, il disparaît volontairement. S'il emporte une partie de la caisse, il prend soin de laisser sa femme...

Roman librement inspiré de faits réels qui se sont principalement déroulés au Brésil entre 2... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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De l'auteur on sait juste qu'il a été avocat au barreau de Bruxelles et qu'il s'est reconverti récemment dans l'élaboration de projets à vocation écologique. D'après mes informations ce roman, sorti en auto-publication, constitue le premier ouvrage de Nicolas Wolters.

Trois amis belges ont fondé, en 2005, une entreprise de sylviculture dans la région de Juiz de Fora, à 180 kilomètres au nord de Rio de Janeiro, au Brésil. Un des 3 entrepreneurs, Cédric Pontesse, vit dans la fazenda (ferme, ranch) Laja près de Juiz, avec son épouse Maria Contarelli d'origine argentine, d'où il gère la société Companhia Silvagricola et autres exploitations forestières dans l'État brésilien de Minas Gerais.

Le 21 octobre 2014, Cédric doit prendre ses 2 collègues, Nils, 51 ans, et Ilan, 46 ans, à l'aéroport de Rio, pour un tour de prospection et acquisition éventuelle de nouvelles terres pour des projets agroforestiers, seulement le bonhomme a décidé de disparaître.

La brutale disparition de Cédric créé, bien entendu, la consternation générale. Personne n'avait prévu cette éventualité et il s'avère évident que leur ami avait bien préparé son coup, comme il ressort de son retrait, la veille, d'une somme de 342.000 réals, soit à peu près 75.000 euros, en liquide du compte bancaire de leur entreprise. du 2 septembre au 20 octobre d'autres retraits injustifiés ont été effectués pour un montant d'environ 100.000 réals brésiliens ou 22.000 euros.

D'après la 4ème de couverture le roman est "inspiré de faits réels qui se sont principalement déroulés au Brésil entre 2014 et 2016". Cependant, il n'est pas clair quel rôle l'auteur ait joué dans cette histoire. Peut-être, en tant qu'avocat, conseiller juridique d'une des parties impliquées dans cette sombre histoire ou bien comme expert de projets de sylviculture ?

Pour Nils et Ilan le plus important consiste à assurer le rendement, voire la survie de leurs entreprises agroforestières. Pour réaliser au moins cet objectif, le duo a envisagé de mobiliser la femme de Cédric, mais la réputation de Maria est franchement trop mauvaise. Non seulement elle a un passé d'hôtesse et tenancière de bordel et elle continue ses sorties scabreuses, en plus elle fréquente un escroc patenté dans la personne du lugubre Rosemeier, au front presque néanderthalien, qui ne pense qu'à plumer les Belges.

Nicolas Wolters nous offre le récit des actions tant à Juiz de Fora au Brésil qu'à Nodebais/Beauvechain dans le Brabant Wallon, à une quarantaine de kilomètres à l'est de Bruxelles, d'où la famille Pontesse est originaire. Et l'auteur explique le pourquoi et comment de la disparition de Cédric et ce qu'il est devenu.

Pour un premier ouvrage "Destins obliques" est ambitieux (377 pages) et impressionnant. La description de la situation créée par "l'éclipse" de Cédric est précise et la psychologie des personnages crédibles. Mon seul bémol c'est parfois la longueur de certains passages qui me paraissent légèrement trop détaillés. Mais ces longueurs sont largement compensées par le décor de cette partie du globe que Nicolas Wolters évoque à merveille.
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J'ai pu découvrir Destins obliques grâce à la générosité de Nicolas Wolters je l'en remercie vivement.
Brésil , aéroport International du Galeao Rio de Janeiro. Illan et Nils arrivent de Bruxelles, Cedric leur associé censé les y attendre n'est pas là. Perplexes les 2 hommes se rendent donc à Juiz de Fora pensant l'y retrouver , toujours pas de Cedric. Très vite ils comprennent que Cedric s'est volatilisé en piochant allègrement dans les fonds de leur société et en leur laissant en gage Maria son épouse et Pedro son fils adoptif, un cadeau empoisonné il n'y a pas à dire!.
Où est Cedric, pourquoi s'est il comporté ainsi lui l'ami, comment se sortir de l'impasse alors que l'on est un gringo ?
Nous suivons pas à pas les péripéties des uns et des autres, les malversations diverses et variées des uns et des autres jusqu'au dénouement. S'inspirant de faits réels Nicolas Wolters brosse un tableau exhaustif de malfrats en tous genres guidés par l'appât du gain et tant pis pour l'écologie .
Une lecture en demi-teinte pour moi. Si le sujet abordé m'a intéressé je n'ai pas été convaincue par la forme narrative utilisée. L'immersion d'emblée dans la malversation de Cedric sans avoir eu au préalable les informations nécessaires m'a désarçonnée. Si l'écriture "journalistique" peut s'adapter à ce genre de récit pourquoi noyer le lecteur sous une avalanche de détails, de menus faits et gestes qui n'apportent rien au déroulement de l'intrigue.
Un très grand merci à l'auteur pour ce partage et cette immersion en terre brésilienne.
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Je remercie Nicolas pour m'avoir envoyé son livre par le biais du site simplement. le résumé est tentant, la couverture un peu moins.

Disparaitre définitivement. C'est ce que Cédric fait au moment même où nous ouvrons le livre. Fuir avec de l'argent, se faire oublier, et ne plus exister pour tous ceux qui le connaissent. Vaste programme que voilà. Il est parti, laissant derrière lui femme, enfant, compagnons de travail et des dettes. Pourquoi est-il parti ? Qu'est-ce qui se passe dans la tête d'un homme pour prévoir son coup des mois à l'avance et faire sa valise sur un coup de tête. Illian et Nils, ses associés arrivent le jour même de sa disparition. Si rien ne pouvait prévoir cette fuite en avant, la suite des événements restent un véritable brouillard pour ceux qui restent.

Cédric est un homme de 50 ans, pas un jeunot qui aurait pu partir avec une donzelle, quoi que cela pourrait être possible. Associés avec une entreprise belge, vivant au Brésil et travaillant la terre, il prépare le terrain. Dans tous les sens du terme. Les événements suite à son départ précipités amènent ses associés à se poser de nombreuses questions. Pourquoi ? Depuis quand ? Comment ? Qui était au courant ? C'est un combat qui risque de porter préjudice au Belge. Ils ne vivent pas là-bas, ne font que passer quelques jours tous les deux mois environ. Ils ne peuvent pas voir ce qui se passe, ni même comprendre réellement leur vie. Comment les suivre de cette façon, car nul n'est à l'abri d'un mauvais coup. le Brésil est un pays de rêve pour les touristes, mais ceux qui y vivent ne sont pas de cet avis. L'inégalité est plus que présente, pour survivre il faut souvent magouiller et couper dans le tas.

Un pas après l'autre, si au départ Maria, la femme de Cédric ne sait rien et en plus est complètement abasourdie, la suite des événements nous montre qu'elle est futée, avide d'argent et complètement timbrée. C'est un personnage qui est fort, son passé dévoilé, nous comprenons ce qu'elle a déjà vécu. Au lieu de montrer un instinct maternel, elle a les mêmes gestes pour Pedro, son petit-fils. (Pas de réel spoiler, nous l'apprenons très vite). Maria est présente pour ses intérêts, complètement bloquée dans ce qu'elle pense lui revenir de droit. La bataille juridique avec la firme Belge est dure, surtout que les certains hauts fonctionnaires peuvent être achetés.

Illian et Nils vont devoir se battre, c'est une guerre des nerfs qui débute et qui prend de l'ampleur. Fourberies, cachotteries, coups bas, tout est bon pour récupérer de l'argent. Nos deux hommes vont avoir du fil à retordre pour maintenir à flots. Trouver des hommes de valeur devient difficile. le Brésil est un rêve, pourtant il va devenir un cauchemar. le manque d'argent, les personnages secondaires qui prennent de l'importance et montrent les crocs, c'est un tout qui va leur mettre des barrières. Je ne vous dis pas comment tout cela se termine. J'ai apprécié voir les moyens mis en oeuvre pour contrer un système pareil. Rien n'est évident, si en France cela se serait déjà résolu en trois coups de cuillères à pot, là-bas, il faut des mois et des mois pour tenter d'aboutir à un objectif acceptable.

L'intrigue reste focalisée sur ceux qui restent avec des flashbacks de la vie de Cédric, mais surtout de Maria et de Rosse. Des souvenirs pour les amis de Cédric lorsqu'ils ont découvert ce paysage où tout était possible. L'auteur nous apporte des éléments, des descriptions sur ce qui les entoure. Il est clair que la forêt est importante, tout comme la terre qui n'est pas forcément la meilleure pour les plantations. Les pensées de chacun nous montre la façon dont ils perçoivent ce destin tortueux. Il faut lire pour comprendre la manière dont ils fonctionnent tous. Si certains sont plutôt zen, attendant ce qui va se passer pour tenter de gérer, d'autres sont déjà sur les nerfs.

Être abandonné n'est pas anodin pour quiconque, surtout lorsque l'on est un enfant de 6 ans. Celle qui fait office de mère a la rage. Elle est capable de tout, d'aller chercher la moindre parcelle pour obtenir ce qu'elle désire, quitte à aller voir un puissant magouilleur. Elle veut garder ce qui ressemble à un ranch familial, la Fazenda laja. Ce lopin de terre, avec sa maison qu'elle n'entretient pas, ses animaux dont elle ne s'occupe pas, ce jardin où ne pousse que des herbes folles. Cette propriété qui est celle de la filiale Belge, qui devrait ne pas lui revenir, car ce n'est pas elle l'associée. Elle n'est rien, juste un détail dont il faut réussir à composer avec. Et pourtant, pourtant il n'y a pas de solution de facilité. Il y a l'Humain avec un grand h. Personne n'est vraiment bien avec sa conscience lorsqu'il faut mettre une femme dehors, surtout avec un enfant.

L'écriture est assez froide et va parfaitement bien avec cette affaire. C'est objectif, il n'y a pas de moment où nous pourrions chouiner pour un oui ou un non. Nous avons les éléments bruts, tels qu'ils arrivent. Suivre les aléas sans prendre parti est un bon point également. C'est complexe comme affaire, imaginez un homme qui part avec la caisse et pouf, plus rien. Seuls quelques mails qui viennent sur sa boite dont ils n'auront jamais de réponses. Quelques mots de certains personnages, mais sont-ils vraiment les derniers échanges ? La trahison semble être de mise et cacher des choses prend le pas. Rosemeir laisse un gout étrange en bouche. Il sait, ne dit que ce qu'il veut et son franc-parler est froid, glacial. C'est un personnage très intéressant qui arrive à tirer les ficelles à sa façon et apporte un suspense supplémentaire.

Défauts ? Quelques longueurs par endroit sur des points qui n'avancent pas vraiment l'histoire et à contrario, nous ne voyons que très peu Cédric. En d'autres termes, nous en savons pas réellement ce qu'il a fait, après sa fuite. Je pensais que l'histoire allait tourner autour de lui, et c'est différent (ce qui n'est pas un défaut, je précise même si c'est dans ce paragraphe) Au final, nous avons peu d'éléments sur ce personnage, le récit étant plus basé sur tous les autres. Nous n'avons que tous les autres personnages et ce qu'ils pensent ou agissent. C'est dommage, même si la fin laisse prévoir une hypothétique suite. Il m'a manqué un peu (beaucoup) au sujet des cartels. Nous sommes au Brésil et au vu de certains personnages, il est évident qu'ils ont le nez fourré dans cette affaire d'une manière ou d'une autre. Surtout que nous avons des passages à la fin qui vont dans le sens de la vengeance froide.

En conclusion, l'intrigue est complexe. Il y a beaucoup de choses autour de ce vol, car il s'agit bien d'un vol qualifié. Pas de violence, mais ce vol va changer la vie de tous ceux qui restent. L'auteur a fait ce choix de ne pas s'attarder sur celui qui part, mais ceux qui vont être dans la panade. Enquêter n'est pas forcément une seconde nature. Ce récit n'est pas de tout repos et montre ce que l'Homme est capable de faire, dans le bien comme le mal.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/destins-obliques-nicolas-wolters-a186381562

Lien : http://chroniqueslivresques...
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Destins obliques nous parle de ces occidentaux qui vont faire des affaires dans des pays pauvres aux nombreuses ressources, qui offrent semble-t'il de belles opportunités d'enrichissement, mais qui peuvent aussi mal tourner pour diverses raisons. En l'occurrence, ici Cédric, un des associés disparaît en emmenant une partie des fonds, laissant ses amis et sa femme désemparés.
Au départ, j'ai trouvé que la narration était dans un style épuré, droit au but, technique donc un peu froid mais pas dérangeant. Je m'y suis très vite habituée d'autant que l'écriture est belle et très agréable.
L'histoire est prenante dès les premières pages. On y est entraîné doucement mais sûrement, à la découverte des événements et des différents protagonistes, dont certains sont totalement abjects et retors.
D'ailleurs les personnages sont tous assez fascinants. Dangereux, veules, cupides, pleutres, droits, corrompus, calculateurs, mesquins, il y a là, un échantillon d'humanité passionnant, avec des antagonismes profonds et peu à peu on découvre l'absolue duplicité de certains. Un chouette panier de crabe en somme !
Le récit est émaillé de chapitres sur les différents personnages, qui nous font découvrir leur vie, leur passé, leur personnalité et c'est captivant.
On voyage de l'exotique Brésil, "ce sauvage bout du monde", qui fait rêver autant qu'il effraie, jusqu'au plat pays qu'est la Belgique, et inévitablement on y découvre le choc des cultures.
La grande question qui m'a taraudée et m'a fait dévorer ce roman c'est la motivation de Cédric, savoir pourquoi il a tout planté, ce que cache cette fuite ! Parce que bien sûr, tout au long de l'histoire, plane ce mystère.
J'ai adoré de bout en bout cette histoire, inspirée de faits réels. J'ai autant aimé les détails techniques sur les affaires, (et pourtant rien ne m'intéresse moins que les affaires en général) que les personnages, des plus abjects aux moins méprisables. Eh oui, parce que dans cette histoire il n'y a pas grand monde qui soit reluisant, à part quelques-uns qui restent dans le cadre de la loi.
Nicolas Wolters m'a embarquée dans cet univers interlope du bout du monde et m'a fait voyager dans des endroits sauvages du Brésil.
Un voyage lointain et dépaysant à tous points de vue.
C'est juste un peu dommage qu'il n'y ait pas de renvoi en bas de page pour expliquer certains termes spécifiques à l'Amérique du sud , comme par exemple "urubus" que j'ai dû aller chercher dans le dictionnaire.
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Lorsque Nils et Illan quittent la Belgique en octobre 2014 pour rejoindre Cédric, leur associé basé au Brésil, c'est pour découvrir que ce dernier vient de disparaître après avoir minutieusement et secrètement organisé sa fuite et le détournement d'une partie du capital de leur société commune d'agroforesterie. Commence alors une série de déconvenues, pour ne pas dire d'emmerdements. Et des emmerdes, Nils et Illan vont en souper.
Inspiré de faits ayant eu lieu au Brésil entre 2014 et 2016, ce roman nous emporte dans les méandres de l'administration et de la mafia sud-américaine, nimbées de paysages grandioses que l'auteur connaît sur le bout des doigts, dans un Brésil où la justice tourne au ralenti quand elle n'est pas soudoyée ou rendue par des tribunaux populaires.
J'ai mis un peu de temps à me convaincre que cette histoire allait m'intéresser, mais une fois plongée dans la fazenda Laje, je ne l'ai pas lâchée. C'est vraiment très bien écrit ; Nicolas Wolters a un vrai style, une écriture très fluide, très littéraire ; la langue est magistralement maîtrisée. En même temps pour un ancien avocat, l'exercice est aisé.
LE point noir de ce roman en revanche, c'est la typographie et je pense que c'est ce qui a freinée le début de la lecture : quatre cents pages sous Word, avec une mise en page parfois aléatoire sans véritables chapitres, mais des parties et sous-parties qui tiennent plus du travail universitaire, idée renforcée par la table des matières. Je suis consciente qu'en autoédition, ce n'est pas évident de faire les bons choix, il manque la vision d'un éditeur, mais dans le cas de ce roman, c'est vraiment très dommageable car ces partis pris contraignent la lecture et nuisent au propos qui par ailleurs est vraiment très intéressant et instructif.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
— C'est ce que je veux dire : tout porte à croire qu'il a disparu. Et si tout cela n'était qu'une apparence, un décor ? Et si nous étions les jouets de quelque chose de plus vaste plutôt que les victimes d'une simple disparition ? Et si tous ces gens étaient liés ? Et s'ils étaient en train de nous observer comme des rats dans une cage ? Et si nous étions dans un appartement dont le décor a été conçu par quelques-uns - Cédric, Maria, Rosemeir... et d'autres sans doute - Complotant pour nous plumer ?
Comme absorbé par les mouvements extérieurs, Nils s'imprègne de l'interrogation de son associé.
— Ce serait énorme - répond-il après un long silence - Maria avait l'air réellement choquée par la disparition de Cédric. Elle n'aurait pas pu jouer aussi bien, aussi fort si c'était une mise en scène. Ils n'auraient tout de même pas tant fait souffrir Pedro pour crédibiliser un tel scénario, si ?
— Je n'en sais rien - Reprend Ilian - mais je pense que nous ne devons pas exclure cette hypothèse.
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Au fond, en tant qu'individu, ce petit n'existe pour personne. Abandonné par tout le monde, il n'a jamais été, pour son déficient entourage, que la représentation de quelque chose : jouet, dérivatif, prétexte, conséquence non désirée d'un moment d'égarement, embarras, problème, obstacle...
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L'étranger qui découvre le Brésil réalise assez vite que les distances et les superficies sont des notions très relatives, sans aucun rapport avec les standards occidentaux, et qu'il vaut mieux être patient lorsqu’on doit se déplacer par voie terrestre.
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Peut-être étaient-ils passés à côté de certains signes imperceptibles d'un état psychologique délabré, peut-être n'avaient-ils pas entendu certains craquements, certains sanglots intérieurs ?
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Des putes au désarmement en passant par l'artichaut breton, une vraie démonstration d'éclectisme.
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