Hodan est un petit garçon qui vit dans la Turquie reculée du début du XXème siècle. Son père est à la guerre, et sa mère supporte tant bien que mal l'animosité de sa belle-soeur restée comme elle au village.
Hodan mystifie ce père absent, mais lorsque celui-ci finit par revenir, la réalité est en fait toute autre...
Que ce fût laborieux... Je n'ai pas du tout aimé l'écriture de Dogan Yarici, avec ces phrases sans forcément de verbe, ces suites d'adjectifs à rallonge, ces descriptions se voulant poétiques mais au final pour moi surtout ennuyeuses. Cela s'arrange un peu à la moitié du livre, lorsque
Hodan grandit et voit son existence mêlée à celle de son pays, offrant au passage au lecteur un petit cours d'histoire de la Turquie. Mais bon, j'étais contente de terminer ce livre, qui est en fait le premier tome d'une trilogie. Sans moi donc pour la suite.
Je remercie cependant les éditions Kontr pour l'envoi de cet ouvrage via l'opération Masse Critique, je trouve super l'idée de nous permettre de découvrir la littérature contemporaine turque, même si là ce n'était malheureusement pas la bonne pioche pour moi.