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EAN : 9782850611797
147 pages
Premier Parallèle (23/03/2023)
3.67/5   3 notes
Résumé :
La terre de son enfance pour l'un, un paysage pour l'autre, un arbre ou les murs d'une maison chargée de souvenirs. Nous portons tous en nous des lieux auxquels nous sommes singulièrement reliés – des lieux qu'on aime. Pour parler de cette géographie intime, nous avons souvent recours au registre de l'identité, des racines, de l'appartenance. À quoi s'oppose l'idée qu'on pourrait être " de nulle part ". Nous rejouons ainsi une alternative bien connue : d'un côté, l'... >Voir plus
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Les lieux aimés sont aussi des lieux retrouvés. Comme des oiseaux migrateurs, il peut arriver que nous y retournions.
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Je vois les lieux qui m'importent comme des associés, non comme des possessions sur lesquelles s'exercerait tel ou tel de mes droits.
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Vidéo de Joëlle Zask
Présenté par Raphael Zagury-Orly Avec Guillaume le Blanc, philosophe Joëlle Zask, philosophe
Que la sobriété est difficile à percevoir, et à maintenir! Etymologiquement, elle renvoie à «sine ebrietas», absence d'ébriété. On est sobre si on n'est pas ivre (ebrius), soûl, aviné, et, par extension, grisé, exalté, excessif, immodéré, sans frein (bien qu'on puisse être tout cela en étant abstinent). Assez sereine et posée, elle ressemble peu à l'austérité, obligée, sévère, grise et ennuyeuse. Son amie la plus proche serait la tempérance, louée depuis l'Antiquité: ni trop ni trop peu, et encore moins pas assez – car la sobriété n'est pas la pauvreté. Elle suppose avoirs et biens, mais les gère et en jouit en évitant qu'ils excèdent ou s'hypertrophient. Mettant en acte la «juste mesure», elle se pose comme le contraire de cette pseudo-autonomie radicale par quoi on se permet tout, foulant aux pieds les besoins, les désirs, les aspirations, les droits et les libertés des autres. Certes, dans une société ivre de biens matériels, de plaisirs et de pouvoirs, où l'arc des inégalités sans cesse s'écarte, où la vocifération se substitue à la parole, l'invective au dialogue, le mépris au respect, le rejet à l'accueil, où seuls le buzz, l'outrance et le clash s'entendent, la place de la sobriété, comme vertu, semble bien exiguë. Aussi ne peut-elle revivre que par nécessité, sous forme du soin qu'exige la planète – et de la conscience que les excès et les gâchis sont nocifs non seulement du point de vue économique et écologique mais aussi de celui de la sécurité, de la santé et de la stabilité sociale. Elle sera alors vertu sociale et civique, style de vie partagé, changement d'habitudes, de principes et de croyances, et signifiera, non plus accumuler, gâcher, polluer, mais prendre soin, protéger, réutiliser, recycler, récupérer, réparer.
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