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Chloe Bouchaour (Autre)
EAN : 9782850610813
174 pages
Premier Parallèle (06/05/2021)
4.35/5   13 notes
Résumé :
Le guide qui réensauvage la ville !
Que faire si votre route croise celle d'un moustique, d'un chien errant, d'un ours, d'abeilles énervées, d'un macaque affamé ? Savez-vous que les corneilles ont une mémoire incroyable et comptent parmi les animaux les plus rancuniers ? Que les ours sont myopes mais ont un odorat incroyablement développé ?
Face à une bête sauvage, nous réalisons l'étendue de notre ignorance. Nous faisons la brutale expérience de notre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Formidable petit livre !
Reçu dans le cadre de Masse critique, j'ai vraiment apprécié sa lecture chapitrée et rapide. On commence en lisant un manuel de défense face à un catalogue de bêtes sauvages et on finit en prenant une leçon d'anthropocentrisme et de relation entre les espèces.
Gardez à l'esprit qu'il faut "Keep wild life wild" et offrez ce petit bouquin à ceux de votre entourage qui ne se questionnent pas encore sur la place de l'humain sur la planète, son impact et le changement climatique.
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Avec "Carnets Parallèles" les éditions Premier Parallèle sortent une nouvelle collection d'ouvrages à mi chemin entre la théorie et la pratique, qui se veut amusante et accessible. Pari réussi avec "Face à une bête sauvage" de Joelle Zask qui est le premier de cette série de petits livres colorés. Reçu dans le cadre de l'évènement "Masse critique", je ne savais pas du tout à quoi m'attendre avec cet essai philosophique présenté comme un guide de survie en milieu urbain. J'ai adoré autant le fond que la forme.
J'ai déjà vu sur les réseaux sociaux circuler des vidéos ou des ours profitent de la piscine d'un jardin privé pour se rafraichir ou encore des singes qui volent des appareils photos à des touristes malheureux. C'est certes impressionnant mais éloigné de ma réalité. Je savais que la cohabitation avec les animaux sauvages était difficile dans certains endroits du globe et était aussi liée aux activités humaines (territoires morcelés, manque de nourriture...) Mais j'ignorais que des animaux beaucoup moins exotiques comme les corneilles, les rats ou les sangliers pouvaient se révéler tout aussi dangereux car ayant appris à observer l'Homme ils n'en ont plus peur depuis bien longtemps déjà.
Construit en onze chapitres, traitant chacun d'un animal, l'auteure décortique le sujet en trois paragraphes: Après une fiche d'identité succincte, elle expose d'abord le comportement à adopter en cas d'attaque, puis explique comment apprendre à coexister ou vivre avec et termine par une petite philosophie qui propose des pistes de réflexion, des solutions ou autres éléments de contextualisation des problèmes rencontrés.
C'est plein de bon sens, d'anecdotes et de nombreuses références que l'on retrouve en fin d'ouvrage. Mais c'est aussi une belle réflexion sur la place que veut se donner l'Homme face aux autres espèces, sur la nécessité de préserver la biodiversité et sur l'écologie en générale.
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À l'heure où se développe une littérature abondante au sujet du survivalisme, « Face à une bête sauvage » nous invite à nous questionner sur les relations que nous entretenons avec nos voisins animaux sauvages et sur les représentations que nous avons de ceux-ci.

Joëlle Zask a rédigé ce livre sous la forme d'un guide recensant 11 fiches d'animaux sauvages.
Pour chacun, elle dresse un portrait assorti de recommandations en cas d'attaque et de suggestions pour coexister harmonieusement avec eux.

Au sortir de cette lecture je me dis que nous sommes bien vulnérables face aux attaques d'autres espèces et si ignorants de leurs habitudes et comportements! Que les nôtres ont forcément un impact sur les leurs.

L'auteure ouvre également des pistes de réflexion afin de repenser les espaces urbains pour les adapter aux besoins des uns et des autres. le texte est agrémenté de témoignages de personnes pour lesquelles la rencontre avec certains animaux sauvages s'est révélée conflictuelle.

J'ai trouvé cette lecture instructive et enrichissante et je remercie les éditions Premier Parallèle pour cette belle découverte offerte dans le cadre de la Masse Critique.
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Savez-vous comment faire face à un serpent ? Bien réagir et comment ne pas faire de faux pas avec eux ? Savez-vous comment vivre avec des coyotes ? Ou comment s'approchez d'un chien abandonné ?
Savez-vous que les corneilles ont une mémoire incroyable et qui comptent parmi les animaux les plus rancuniers ?

Ce petit guide explique et donne les bonnes réactions quand on croise la route d'un moustique, d'un chien errant, d'un ours, d'abeilles énervées ou bien d'un macaque affamé. Face à une bête sauvage ou même domestique, nous réalisons l'étendue de notre ignorance. Ceci nous rappelle brutalement notre propre appartenance au monde animal, et de la faiblesse de notre espèce, qui n'inspire spontanément ni terreur, ni crainte.

Zask ne nous propose pas simplement de nous prémunir contre un coup de griffe ou d'une morsure. Elle nous invite à faire connaissance avec les autres animaux de la nature, et à remettre en question la place que nous accordons aux humains parmi eux.

Mon avis : j'ai appris beaucoup de ce petit bouquin. Vraiment très intéressant et finalement on pensait que réagir ainsi était mieux que réagir comme ça mais ... on peut facilement se tromper !
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Face à une bête sauvage est un guide très enrichissant.
En effet, face à une bête sauvage, nous réalisons l'étendue de notre ignorance... Avec ce guide à la fois informé et amusant, l'auteur nous propose de nous prémunir contre une morsure ou un coup de griffe. de plus, il nous invite à faire connaissance avec les autres animaux de la nature et à remettre en question la place que nous accordons aux humains parmi eux. Que faire si votre route croise celle d'un chien errant, d'une corneille rancunière, d'un ours mal léché, ou encore d'un macaque affamé ? Vous trouverez la réponse en lisant ce guide.
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Videos de Joëlle Zask (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Joëlle Zask
Présenté par Raphael Zagury-Orly Avec Guillaume le Blanc, philosophe Joëlle Zask, philosophe
Que la sobriété est difficile à percevoir, et à maintenir! Etymologiquement, elle renvoie à «sine ebrietas», absence d'ébriété. On est sobre si on n'est pas ivre (ebrius), soûl, aviné, et, par extension, grisé, exalté, excessif, immodéré, sans frein (bien qu'on puisse être tout cela en étant abstinent). Assez sereine et posée, elle ressemble peu à l'austérité, obligée, sévère, grise et ennuyeuse. Son amie la plus proche serait la tempérance, louée depuis l'Antiquité: ni trop ni trop peu, et encore moins pas assez – car la sobriété n'est pas la pauvreté. Elle suppose avoirs et biens, mais les gère et en jouit en évitant qu'ils excèdent ou s'hypertrophient. Mettant en acte la «juste mesure», elle se pose comme le contraire de cette pseudo-autonomie radicale par quoi on se permet tout, foulant aux pieds les besoins, les désirs, les aspirations, les droits et les libertés des autres. Certes, dans une société ivre de biens matériels, de plaisirs et de pouvoirs, où l'arc des inégalités sans cesse s'écarte, où la vocifération se substitue à la parole, l'invective au dialogue, le mépris au respect, le rejet à l'accueil, où seuls le buzz, l'outrance et le clash s'entendent, la place de la sobriété, comme vertu, semble bien exiguë. Aussi ne peut-elle revivre que par nécessité, sous forme du soin qu'exige la planète – et de la conscience que les excès et les gâchis sont nocifs non seulement du point de vue économique et écologique mais aussi de celui de la sécurité, de la santé et de la stabilité sociale. Elle sera alors vertu sociale et civique, style de vie partagé, changement d'habitudes, de principes et de croyances, et signifiera, non plus accumuler, gâcher, polluer, mais prendre soin, protéger, réutiliser, recycler, récupérer, réparer.
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