Paris 2119

aris 2119 ne m'a pas du tout convaincu. Bien que l'univers et les enjeux du récit soient intéressants, le traitement n'est pas du tout à la hauteur. A peine ai-je eu l'impression que les choses commençaient à devenir intéressantes, c'était déjà fini ! Quelle déception !
Le graphisme n'arrange rien. Cela reste aussi froid et impersonnel que l'histoire.
Pourtant, les idées étaient là : les cabines de téléportation, la présence du tout numérique partout et l'impossibilité de rester anonyme, le flicage constant des drones. On est dans un futur où l'on ne fait même plus des enfants tout seul. Il faut passer par la science, et commander son enfant avec les options qu'on veut ! Un peu comme Bienvenue à Gattaca.

Et tout cela, avant que le personnage principal ne se rende compte des soucis que les cabines de téléportation posent. Ils auraient pu alors creuser la pression des lobbys, partir sur le terrain de la machination des grandes entreprises pour couvrir un problème majeur.
En bref, les idées étaient bonnes, mais on ne fait que les survoler jusqu'à une fin qui n'en est pas vraiment une. Quelle déception !
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En bref, Paris 2119 c'est …
Paris 2119 est un album d'anticipation qui permet de confirmer que Zep est un auteur à suivre (aussi) dans le monde de la BD adulte. Quant à Bertail, il va vraiment falloir que je me penche sur ses autres BD car il y a vraiment quelque chose dans ses dessins ! D'ailleurs, il y a une expo à Paris du 8 au 16 février à la Galerie du 9e Art où vous pourrez retrouver des planches de l'album et les admirer de plus près.

Chronique complète sur le blog
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Dans cet album, Zep est au scénario et storyboard et Dominique Bertail dessine et colorie (avec Gaétan Georges). Les deux avaient déjà collaboré pour le tome 1 de l'excellente série Infinity 8, Romance et macchabées.

Bande dessinée de science fiction, quasiment totalement déshumanisée hors Tristan et Kloé, dans des tons gris-bleus, il pleut beaucoup à Paris depuis un programme de désinfection. J'aime beaucoup le graphisme qui fait la part belle aux personnages, les arrière-plans révèlent parfois des traces du vieux Paris de 2019 et d'avant.

Le scénario n'est pas d'une originalité renversante pour qui a déjà lu ou vu de la SF (La mouche de David Cronenberg, par exemple, qu'est ce que j'ai flippé à ce film, vu je me souviens au premier rang d'un cinéma après un repas lourd et un poil arrosé, pas les conditions idéales pour ressortir serein de la salle), mais Zep le remet au goût du jour, y ajoute des thèmes vus dans d'autres livres ou films, mélange le tout pour une histoire très plaisante, qui se suit sans aucun temps mort, qui pose la question de l'humanité, la fraternité dans un monde de plus en plus virtuel. Mais aussi celle du progrès : jusqu'où peut-il et doit-il aller ? En serons-nous les bénéficiaires ou les serviteurs ? Aurons-nous encore une part de liberté ? Il touche aussi à la question de l'aliénation des masses par les avancées technologiques, techniques et du bon usage d'icelles pour éviter les écueils.

Une histoire complète. Un très bel album, de ceux que l'on conseille aisément et que l'on prête facilement à condition qu'il revienne pour le relire.
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Très beau coup de crayon, une "belle" ambiance futuriste. J'ai beaucoup aimé comment les auteurs s'imagine l'avenir, un brin pessismiste comme j'aime. Cependant je suis restée un peu sur ma faim. Je ne sais pas si un tome 2 est prévu mais ça ne serait pas pour me déplaire ....

Un scénario qui dérange et questionne... Comme à chaque fois avec ZEP.

Dans un futur pas si lointain on ne se déplace plus qu'en se téléportant. Tristan, qui s'est toujours méfié de cette technologie va se retrouver témoin d'une chose étrange qui va l'obliger à fuir.
Un récit de science fiction assez bien mené, même s'il manque un peu de profondeur. Cette histoire aurait, je pense, mérité un développement plus long. J'ai quand même passé un bon moment à le lire car les univers, graphique et scénaristique, sont intéressants.

Dans un Paris du futur, nous faisons la rencontre de Tristan, un homme qui s'oppose contre les nouveaux systèmes qui se sont installés dans toute la ville et sur toute la planète.
Lui qui aime marcher, prendre le métro, lire des livres papier et faire l'amour comme le faisaient ses parents, il ne se sent pas intégré dans ce Paris si différent. Tout est fait pour que les déplacements soient plus rapides et facilités, des drones surveillent les rues en cas de vol ou d'attaque et surtout, il y a le Transcore. Une invention qui a changé la vie des humains, pour le meilleur et pour le pire.

Seulement Tristan est le seul à se poser des questions et à ouvrir les yeux sur la situation. Mais son ennemi est omniscient et il ne va pas pouvoir le combattre seul.

Une très bonne bande dessinée, qui comme d'habitude avec Zep, soulève des problématiques intéressantes. Ici, ce sont les nouvelles technologies et cette volonté de vouloir tout faire plus vite et mieux, au risque d'y laisser sa peau.
J'ai beaucoup aimé l'histoire, même si j'avoue rester sur ma faim sur la dernière page.

BD vite lue et sans doute vite oubliée. ZEP (au scénario) s'essaye à l'anticipation avec ce récit sur fond de téléportation et de clonage. Mais le rythme est un peu mou, les dessins jolis sans être séduisants. Peut mieux faire malgré de chouettes trouvailles.

Dans « Paris 2119 », Zep et Dominique Bertail imaginent un futur dans lequel le métro est devenu le moyen de transports des marginaux, où les villes sont sombres et désertées car tout le monde utilise désormais le Transcore, une cabine de téléportation. Tristan Keys, le personnage principal est plutôt un nostalgique qui préfère la marche à pied et le métro, et qui se méfie de ce monde où la technologie et le virtuel ont pris le pas sur le réel. Quand il va voir une femme sortir hagarde et blessée d'un Transcore, il va décider de découvrir quels noirs secrets cache ce soi-disant progrès.

« L'anticipation, c'est aussi souvent une caricature du présent. On fait un futur qui est à l'image de notre présent, mais on force le trait généralement. C'est plutôt pour ouvrir une hypothèse inquiétante sur l'avenir, ça ne veut pas dire qu'on espère que ce sera comme ça, qu'on est convaincu que ce sera comme ça. Mais c'est une possibilité. Je pense que la fiction, elle a ce rôle-là, de dire : attention ce truc-là pourrait arriver. ». Ce sont les propos de Zep, papa du célèbre Titeuf et scénariste sur cette BD. Avec le dessinateur Dominique Bertail ils se posent cette question simple en apparence : le progrès oui, mais à quel prix ?

« Paris 2119 » s'inscrit dans la droite ligne d'oeuvres majeures d'anticipation comme « Le Meilleur des mondes » d'Aldous Huxley, « 1984 » de George Orwell ou encore « Blade Runner » de Philip K. Dick (et sa célèbre adaptation cinéma par Ridley Scott). le but n'est pas de proposer une oeuvre conservatrice anti-progrès, mais au contraire d'accueillir le progrès avec recul, le questionner sans le rejeter pour autant.

Si le grand public connaît bien Zep pour son célèbre personnage à la mèche jaune, le dessinateur suisse est aussi depuis plusieurs années à l'origine de nombreuses BD au trait plus réaliste, mais aussi de plusieurs oeuvres dont il signe le scénario en collaborant avec un dessinateur. Pour « Paris 2119 » Zep travaille avec le dessinateur Dominique Bertail qui vient offrir à un scénario efficace et prenant des planches au trait soigné, précis et aux couleurs somptueuses, y compris dans les teintes grises dominantes de ce Paris pluvieux et déserté.

La collaboration Zep/Dominique Bertail installe un climat de thriller, avec un suspens prenant et une atmosphère oppressante, sombre et angoissante. le dessin est évocateur et figuratif mais évite de tomber dans le photoréalisme. le résultat ? Une BD que l'on dévore de bout en bout sans interruption, saisi par l'efficacité de ce thriller d'anticipation fidèle aux codes du genre.

(LX971) Une lecture agréable mais un peu décevante au final. Les promesses du scénario tournent un peu court. Sans doute que le sujet aurait mérité d'être développé davantage, en étoffant les personnages pour les rendre plus attachants, en fouillant plus les arcanes de cette société futuriste trop rapidement traités à mon avis. C'est dommage car cela est sans doute dicté par des choix éditoriaux. Perso, un petit oui en lycée si pas d'autres récits d'anticipation.
(SC971) Pourtant pas fan de récit d'anticipation, j'ai trouvé cet album agréable et convaincant, servi par un graphisme élégant. On en sort un peu parano quand même !!C'est vrai que certains aspects de cette histoire auraient pu être approfondis ; c'est quand même oui en ce qui me concerne pour le Prix.
(IK971) Un album d'anticipation de bonne facture. De bonnes idées sont servies par un graphisme assez classique mais agréable. Pourquoi pas pour le Prix.
(NP976) récit d'anticipation/ intrigue/ amour/ Collège et lycée
(GH976) Franchement Bof. Les dessins sont magnifiques mais l'histoire est un peu monotone pour ne pas dire fade.
(HT971) Agréablement surprise par cet album. Oui en lycée.
(MAB971) Oui en lycée
(CD976) Oui pour le lycée. Nos élèves n'ayant pas une culture bd très développée, entrer dans l'univers du récit d'anticipation - façon Bilal, certes - par un récit accessible et qui leur parlera, est une bonne chose ! Oui pour le lycée
CR971) Oui pour le lycée