Le Cycle d'Ea, Tome 6 : Le Gardien de la Pierre

le pire puis le meilleur ...

Je vais être honnête avec vous j'ai bien failli arrêter la lecture du cycle au début de ce tome. C'est l'arrivé chez un nouveau petit peuple (Lokilaini cette fois-ci mais ca fait 3 fois qu'il nous fait le coup !) toujours aussi mièvre et idéalisé qui m'a fait franchement réfléchir à passer à autre chose... Mais j'admet que Zindell arrive toujours à glisser un élément qui stimule l'envie du lecteur..et puis m'arrêter à 2 mètres du bol de Sangria après être venu d'aussi loin...

et bien m'en a pris car passé cette première partie, j'ai eu l'impression de découvrir un nouveau roman: Epique, avec des lieux dépaysants et intéressants, des personnages fouillés et complexes, et surtout un Maitreya que personne n'avait vu venir (j'avais peur que Zindell tombe dans la facilité scénaristique et bien pas du tout), bref des ingrédients à mes yeux incontournables pour écrire un excellent roman de fantasy.

Je serai passé par un peu toutes les émotions à la fin de ce tome 3 Vo qui regroupe les Tomes 5/6 VF
En route pour le final T7

Le prince Val et ses compagnons continuent leur périple pour récupérer la Pierre de Lumière volée par Morjin. On les retrouvent alors qu'ils s'apprêtent à traverser le désert de Tar Harath, Mardam blessé souffre le martyre lors des chevauchées.
Parviendront-ils dans un pays voué entièrement à Morjin à trouver le MaîtreYa ?

Comme dans les tomes précédents il ne se passe pas grand chose mais contrairement à ceux-ci le récit progresse tour de même. On évite de justesse le tome intermédiaire.

On attendait depuis plusieurs tomes une confrontation avec Morjin, si elle a bien lieu en fin de tome elle ne se révèle pas assez visuelle : car dans une bataille où s'affrontent deux cents chevaliers les combats ne sont centrés que sur deux des personnages principaux. Et là encore déception il ne s'agissait pas de Morjin mais de l'un de ses suivants.

Des personnages qui une fois de plus révèlent leurs travers ce qui à la longue les fait paraître quelque peu caricaturaux.

Une plume lourde où les longueurs succèdent aux longueurs et où une fois de plus l'intrigue ne se développe que peu.
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