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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le personnage central de ce dixième épisode de la série des Rougon-Macquart, c'est un immeuble. Situé rue de Choiseul, à quelques encablures de la place Gaillon et de l'église Saint Roch, au coeur du quartier commerçant et des boutiques de mode.
Car en cette fin du Second Empire, société du « paraître », il faut imaginer les métrages de soieries et de dentelles nécessaires à la confection des crinolines de ces dames … et le soin apporté à « tenir son rang» dans les salons, les « jours » de ces dames. C'est l'explosion de la révolution industrielle, de l'explosion de fortunes colossales, des grands investissements, on parle des percées du baron Haussmann, et en particulier le prochain chantier de la rue du 10 décembre – qui deviendra la rue du 4 septembre après l'avènement de la Troisième République …
Cette maison, ultra bourgeoise, comporte quatre étages et deux escaliers : l'escalier des maîtres avec deux appartements par étage, ses hautes portes d'acajou sombre, ses zincs dorés et ses faux marbres, les grilles qui soufflent l'air pulsé du chauffage, le tapis rouge tendu entre les tiges de cuivre … et puis au quatrième, le couloir des chambres de célibataires et les cellules des bonnes.
Car il y a aussi, naturellement, la population fort nombreuse des domestiques : majordomes, cuisinières, bonnes, chauffeurs et palefreniers … qui communiquent par une courette, pauvre trou d'air vicié par où s'exhale les rancoeurs des uns et des autres. L'endroit où se concocte la tambouille des bourgeois et où l'on passe le temps à les épier, les singer, les voler …
Octave Mouret débarque de sa province natale et emménage dans l'un de ces petits logements où demeure déjà un de ses pays, architecte. C'est un « calicot », un vendeur d'étoffes, plein d'idées de révolution du commerce et décidé à conquérir Paris par les femmes. Il a 22 ans, des yeux de miel, une élégance soignée … Dans cet immeuble où l'on ne tolère pas qu'entrent des femmes, il va conquérir celles qui y sont déjà et causer bien des drames …
Zola nous décrit la vie dissolue de cette bourgeoisie tertiaire : employés de bureau, fonctionnaires, magistrats, commerçants. Les hommes ont des maîtresses attitrées, les femmes s'ennuient et se pâment, passent leur temps à dépenser l'argent qu'elles n'ont pas ou plus car le mari a mangé leur dot …
Au centre, une figure de mégère mal apprivoisée : Eléonore Josserand, mère de deux jeunes filles – Hortense et Berthe – qu'elle cherche à tout prix à caser mais dont la dot promise par son frère richissime mais radin au dernier degré ne sera jamais versée. Il y a aussi deux fils : Léon, qui travaille chez un agent de change, et Saturnin, un jeune demeuré.
Octave Mouret va « faire son marché » auprès des dames désoeuvrées de cette maison pas si bourgeoise qu'elle en a l'air, et se heurter à certaines réticences, rencontrer la gent domestique avec ses terribles conditions de vie, le mépris réciproque d'une classe vis-à-vis de l'autre, la souffrance des femmes mariées contre leur gré, à la merci d'un mari absent, ailleurs, mauvais gestionnaire, coureur de dot …
C'est une peinture féroce, un huis clos plein de bruits et de fureur, sans aucune indulgence, brossé par un écrivain révolté par les moeurs de son temps, cette classe à laquelle il appartient cependant – il habite lui-même cet immeuble, au deuxième étage … qui ne sont finalement pas si éloignées des différences de caste d'aujourd'hui.
A noter : sur le site de l'INA, une série TV de grande qualité, réalisée par Yves-André Hubert en 1972, particulièrement fidèle au texte de Zola, avec un casting remarquable : Danièle Ajoret, Michel Aumont, Jacques François, Marie-France Pisier, Françoise Seigner, Pierre Tornade, Roger van Hool (Octave).
La suite, naturellement, c'est « Au bonheur des Dames » …

Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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L'effet du confinement ...qui , et c'est très bien, m'a poussé à regarder avec un autre regard, ma collection de Pléiade....Rougon Macquart ....jamais lu ...et pas un grand souvenir de mon dernier livre lu de Zola...Et me voila parti dans Pot Bouille....10 jours après , me voilà tout heureux de ces bons moments de lecture...on se plait à côtoyer dans cet immeuble parisien ces bourgeois et leurs employés , un monde bouillonnant d'ambition , de désirs, de bassesse aussi parfois....je passe à autres choses mais reviendrait poursuivre l'histoire avec " Au bonheur des dames" ,c'est certain .merci au covid 19
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Je poursuis la lecture de la série des Rougon-Macquart, avec ce tome-ci. Cette fois c'est le thème des déboires de la bourgeoisie parisienne qui est abordé. Mensonge, tromperie, moquerie, sont au coeur de ce livre.

L'angle de vue, vient d'Octave Mouret qui arrive tout droit De Marseille et emménage dans un immeuble parisien. Il s'infiltre au sein de chaque famille de l'immeuble. Un personnage attachant mais aussi parfois immoral et répugnant : un classique chez Zola.
Beaucoup de personnages sont présent dans ce roman, on peut être vite perdu si l'on manque un bout du récit par manque de concentration. le récit reste tout de même prenant et on a hâte de savoir comment les différents personnages vont évoluer. Les personnages de Zola donnent vraiment du relief au récit, avec leur caractère et leurs manières ils font vraiment vivre le récit. Je pense à Mme Josserand, l'oncle Bachelard, Marie Pichon, Mme Hédoin, ...

Ce récit est une très bonne introduction au tome suivant bien plus connu, Au bonheur des dames, car c'est la suite temporelle de ce roman et avec le même personnage principal, notre cher Octave Mouret.
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Agréablement surpris par ce Pot-Bouille de Zola. Moins pénible que le Eugène Rougon que j'ai lu le mois dernier. Peut-être est-ce le mode d'écriture qui en est la cause, puisque Pot-Bouille fut publié par épisodes dans un journal. Ce qui est certain est que j'ai trouvé la lecture agréable.

Un Pot-Bouille qui m'a fait pensé, par son principe, à La vie Mode d'emploi de Georges Pérec. Zola prend un immeuble haussmannien du Paris en transformation sous Napoléon III et il nous fait découvrir la vie de chaque famille ou habitant de cet ensemble de la Rue de Choiseul. de la loge du concierge aux mansardes des bonnes, en passant par les appartements bourgeois des beaux étages. Pour cela, nous avons pour guide Octave, un jeune marseillais venu chercher fortune à Paris, comme beaucoup d'autres héros de la littérature de cette époque.

Octave découvre cette société bourgeoise parisienne dont les moeurs sont loin d'êtres jolies-jolies ! Les femmes doivent chercher un mari ayant des moyens pour leur permettre de subvenir à leurs besoins, dépendantes qu'elles sont des hommes. Pilotées par des mères-générales, les stratégies sont mises en place pour trouver le clampin idéal à prendre dans les filets du mariage. Les maris aiment leurs femmes parce qu'elles sont une attache solide, mais ils ont plaisir à prendre maîtresses, qui elles-mêmes abusent de leur position pour soutirer cadeaux, argent et logements à ces maris volages. Certaines femmes, jouant les innocentes, profitent également d'amants. Les bonnes sont vraiment à tout faire et se trouvent très souvent culbutées par leur maître. Situation qu'elles acceptent ou dont elles profitent selon les caractères.

Tout cela se passe dans un esprit Vaudeville, avec des maris/amants qui passent par les escaliers de service ou qui se cachent dans le placard quand Monsieur ou Madame surgit à l'improviste, et au milieu de cette indécence trône l'Hypocrisie. Car on ferme les yeux sur ce que l'on sait et quand l'éclat survient, il convient de rapidement mettre un mouchoir blanc sur l'évènement.

Encore une fois, Emile Zola nous dépeint une société du second empire laide, où la méchanceté côtoie le vice et où l'innocence est exploitée et salie.
Très bon roman qui m'amènera, d'ici peu, à suivre Octave dans la suite, Au bonheur des dames.
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"Au bonheur des dames" avait été mon premier Zola, et une révélation pour moi, avec ce style si riche, dense, et cette fabuleuse saga des Rougon-Macquart. 25 ans après c'est avec un immense plaisir que j'ai retrouvé un des personnages principaux, Octave Mouret, dans le tome précédent "Pot-bouille".
Le jeune Octave, petit-fils d'Adélaïde Fouque, quitte son Plassans natal pour conquérir la capitale. Son ambition se trouve vite freinée, et le moins que l'on puisse dire est que le personnage va de déconvenue en déception, et n'a pas encore la superbe qu'on lui connait dans le tome suivant.
À Paris il loge dans un immeuble bourgeois dont les nombreux habitants se trompent, se fâchent et se réconcilient. Ce foisonnement incroyable est souvent présenté de manière cocasse, presque à la manière du théâtre de boulevard, mais il révèle surtout, comme souvent chez Zola - c'en est même devenu une expression - une misère extrême. La domesticité est mise à l'honneur, ces travailleurs de l'ombre se retrouvant dans les cuisines, autour de la cour. Mais leurs maîtres eux-mêmes peinent souvent à joindre les deux bouts, tels les Josserand, se privant de manger pour pouvoir préserver les apparences et recevoir fastueusement.
Quant à notre héros, Octave Mouret, il finit par voir sa chance tourner pour devenir le puissant homme d'affaires que l'on connaît.
Un très bon roman.
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Mon Dieu, quelle horreur ! Hypocrisie, adultère, mépris généralisé et exploitation des basses classes, Zola ne nous épargne rien dans cette description de deux ans de la vie d'un immeuble. de la façade respectable à l'égout verbal de la cour intérieure, on s'enfonce dans les non-dits et les soubassements de la bourgeoisie du Second Empire. Entre les arrangements de couples et les mensonges sur les dots et les héritages, l'institution du mariage bourgeois est soigneusement démontée, à travers tous ses défauts. L'éducation donnée en est partiellement montrée responsable : aucune des jeunes filles décrites ici n'a la moindre chance de mener une vie correcte (et honnête), vu les exemples qu'elles ont sous les yeux et le peu de conseils avisés de leurs parents. Mais l'ambiance politique, l'hypocrisie de l'Eglise (à travers l'abbé Mauduit) et le soin mis à colporter les racontars sans donner les outils pour éviter d'en devenir le sujet ne les aident pas.
On retrouve aussi une critique de la morale à deux poids, deux mesures : les bourgeois peuvent entretenir des maîtresses ou tromper leur mari, mais que les ouvriers ne s'avisent pas d'une relation non officielle, ou gare ! Ils seront bons pour la porte.
L'ensemble est une description vivante et étouffante d'un monde où le divorce et la contraception n'existaient pas, où les mariages étaient réglés par les parents pour les affaires de la famille : au moins, maintenant, on ne peut plus reprocher à son conjoint le défaut de paiement d'une dot pour justifier des difficultés de couple !
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Je continue la découverte d'Emile Zola et de ses Rougon-Macquart avec la lecture de « Pot-bouille », le préquel du « Bonheur des dames ». On y retrouve Octave Mouret, l'impressionnant propriétaire du grand magasin, qui ici n'est qu'un jeune provincial arrivant à Paris. Il est accueilli par une connaissance de sa famille, et logé dans l'un de ces nouveaux grands immeubles qui poussent dans la capitale en ces temps haussmanniens. Il y découvre le milieu bourgeois, bien sous tous rapports de l'extérieur, mais beaucoup plus pourri de l'intérieur…
Cette fois-ci Zola s'attaque à la bourgeoisie bien-pensante, et pas qu'à moitié : il la massacre. Maris volages, épouses méprisantes, maitresses manipulatrices, serviteurs haineux, le tout saupoudré d'une touche d'avarice et de cupidité, tout le monde en prend pour son grade, et ça a un petit coté jouissif ! Cette lecture confirme malheureusement aussi qu'il ne faisait pas bon être femme à cette époque, que ce soit pour les jeunes filles désespérément en quête d'un mari afin de ne pas finir vieilles filles, pour les épouses qui trompaient leur ennui par le vice, ou bien pour les bonnes qui étaient à la disposition des patrons. La scène finale de l'accouchement est en cela poignante, et tellement universelle… Il y a bien quelques longueurs, mais Zola s'est fait plaisir et à nous aussi par la même occasion.
Bref, je continue !
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Pot-Bouille / Émile Zola
Dixième de la série des Rougon-Macquart, ce roman publié en 1882, évoquant la vie sous le Second Empire, met en scène Octave Mouret, jeune provincial arrivant à Paris pour tenter sa chance dans le commerce. Passionné de commerce de luxe, il est détenteur de rentes et de titres qu'il cherche à placer, s'installe dans un immeuble bourgeois de la rue de Choiseul comme locataire de M.et Mme Campardon et rapidement se cherche une maîtresse qui puisse l'aider à s'élever socialement.
Octave a vingt-deux ans, il est grand, brun et beau garçon. Il trouve rapidement une place de commis dans la boutique de la famille Hédouin, « Au bonheur des dames ».
Il fait peu à peu la connaissance des autres résidents de l'immeuble, tous des bourgeois qui sous des dehors de bonne morale après avoir conclu des mariages d'argent, ont pour la plupart des relations extraconjugales et entretiennent des maîtresses. Les questions d'héritages ou de filles à marier déchirent fréquemment les familles. Ces dames, délaissées par leur mari, font les salons et mènent un train de vie coûteux pour maniérer leur rang, bien au-delà de leurs revenus. Elles apprennent à leurs filles à aguicher les hommes pour se faire épouser. Et les servantes et autres filles de services sont la proie des chefs de famille et des fils, côté cour.
Pour Octave, la quête de la maîtresse idéale ne va pas se révéler aussi facile que prévu et tout en préparant le terrain pour la conquête d'une belle Valérie, épouse du fils cadet du propriétaire de l'immeuble, il se rabat en attendant sur une petite Marie toute dévouée à ses desiderata, ou sur la jeune Berthe récemment mariée à l'autre fils du propriétaire, réussissant à séduire à peu près une femme par étage, découvrant ainsi les secrets de chaque famille.
C'est cette cuisine peu ragoûtante qui a donné son titre au roman, une cuisine où l'adultère et l'hypocrisie sont les épices principales, la dignité conjugale des alcôves exhalant toujours un parfum de reproches. On peut dire que Zola fait montre d'une certaine habileté en faisant de l'immeuble la vivante incarnation de la morale bourgeoise, recourant facilement à l'ironie et à l'humour.
de très nombreux personnages apparaissent au fil de cette grande fresque romanesque et sociale, un huis clos en vérité, et les liens de parenté sont parfois un peu difficile à se rappeler ; une lecture attentive avec une prise de notes sur les familles n'est pas inutile.
En résumé, j'ai trouvé que certains personnages étaient par trop caricaturaux et que l'histoire tournait parfois au vaudeville avec des longueurs qui affaiblissent l'impact sociologique de cette oeuvre.


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C'est avec Pot-Bouille que j'entame ma découverte d'Émile Zola. Je commencerai par dire que son écriture est remarquable. Ses descriptifs sont loin de desservir le récit, de l'alourdir ou même de le ralentir. C'est un roman qui ne fait pas dans la finesse ! Il ne prend aucune pincette pour nous dévoiler la petite bourgeoisie parisienne. Cet immeuble, dans lequel ils cohabitent, n'est autre que le reflet de leur société. le paraitre avant tout ! Ce petit monde s'emploie à entretenir des apparences lisses et vertueuse alors que l'adultère est monnaie-courante à chaque étage. L'auteur se permet même un clin d'oeil à sa propre personne. Et pour agrémenter le tout, le récit est parsemé de pointe d'humour très révélatrices de sa pensée. Ce roman reste très actuel, malgré son époque, si l'on fait le parallèle avec les réseaux sociaux qui sont eux aussi le sanctuaire des apparences, de l'hypocrisie et des vices en tout genre.
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Pot-Bouille est comme un livre géant de quincannage dans un immeuble

Les histoires d'immeuble, cela favorise toujours les rumeurs, les petites histoires et autres. Emile Zola a très bien su faire ce récit. En effet, il n'a pas voulu intégrer trop de politique là dedans, il a laissé son écriture à la portée des habitants de l'immeuble.

Pour se faire, il nous prend un membre des Rougon Macquart et l'installe dans cette adresse. On va pouvoir se faire un portrait de chaque habitant, de chaque étage mais aussi de la cohorte des domestiques. Chacun a sa petite histoire, chacun a ses petits problèmes. Les gens se regroupent en étages, en clans.

C'est un véritable microcosmes que nous avons là. C'est un bouillon de personnes qui est très harmonieux. on a l'impression de suivre, une danse, des plans panoramiques des étages, des petites scénettes de théâtre. Emile Zola maîtrise très bien son sujet et on sent qu'il s'est amusé à l'écrire.


Emile Zola nous montre par là l'hypocrisie de la bourgeoisie à son époque.

Dans cet immeuble, donc, nous avons en majorité des bourgeois mais ils ne sont pas richissimes. Pourtant, pour le couple que nous suivons, le but ultime est de marier les deux filles et de caser le fils qui est attardé. A noter que nous retrouverons Séraphin et une de ses soeurs dans la Terre (et j'adore quand l'auteur nous fait ces clins d'oeil). Ainsi, cette famille pingre, filousse et autres font des pieds et des mains pour recevoir du beau monde et marier leurs filles.

Emile Zola nous dépeint une société à la morale complètement décadente. on a l'impression que notre héros couche avec tout l'immeuble, que les filles sont prêtes à entacher leur vertu pour se fiancer et leurs parents à mentir sur la dot pour sceller le contrat.

On note là dedans la classe ouvrière qui elle semble au moins honnête même si elle n'est pas très vertueuse non plus. Mais l'auteur ne s'attarde pas là dessus pour vraiment nous recentrer sur son microcosme.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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