Entends-tu, Ninon, la pluie de décembre battre nos vitres ? Le vent se plaint dans le long corridor. C’est une vilaine soirée, une de ces soirées où le pauvre grelotte à la porte du riche que le bal entraîne dans ses danses, sous les lustres dorés. Laisse-là tes souliers de satin, viens t’asseoir sur mes genoux, près de l’âtre brûlant. Laisse-là la riche parure : je veux ce soir te dire un conte, un beau conte de fée.
Tu sauras, Ninon, qu’il y avait a...
>Voir plus