Le Père Noël ne pleure jamais

Mitigée !
Autobiographie ? je crois, tout au moins pour une partie récente. C'est surtout une nouvelle plus qu'un roman, une nouvelle très contemporaine puisqu'elle est de la génération "covid".
Alex ou plus exactement Louis-Alexandre, issu d'une famille bourgeoise, est comédien pas très connu et pas encore reconnu, en cette période de covid, de confinement et de fermeture des salles de spectacle, il prend un petit boulot "père noël".
Il décide d'aller passer les fêtes chez ses parents où sont déjà réunis, outre ses parents, son frère et sa famille.
Tout n'est pas rose, il n'est pas accueilli à bras ouverts par tous, son frère ne paraît pas heureux de le voir.........
Mon avis : Ira de Puiff a un bon potientiel, malheureusement, comme je pense que c'est une autobiographie, elle essaie de nous faire passer sa rage contre les décisions gouvernementales dues au Covid. Elle essaie d'endoctriner son lecteur. D'un roman ça devient de la politique pure et dure. Ca je n'ai pas apprécié du tout on ne met pas ce genre de réflexion dans un roman, surtout aussi court, on le publie sur les réseaux sociaux ou on en parle entre amis.
Par contre j'ai bien aimé la fin. Avec un peu d'application et une révision du contenu, ça pourrait faire un bon récit.

Comédien trentenaire abonné aux pubs et à la figuration, Alex est à la recherche du rôle de sa vie. Malheureusement, la pièce dans laquelle il se voyait déjà triompher fin mars 2020 ne verra pas le jour, en raison du confinement national qui prend brutalement effet le 17 mars. Tombé de rideau, exit le haut de l'affiche. le succès ne sera pas au rendez-vous cette année !
Entre confinement, amours contrariés et désenchantement, le célibataire fauché comme les blés rumine ses désillusions dans sa minuscule studette parisienne.
Décembre arrive sans promesse de renouveau : la Covid fait de la résistance et gagne du terrain. En désespoir de cause, le comédien en chômage forcé accepte de jouer les Pères Noël pour remplir son frigo.
Le 25 décembre, au bout du rouleau et miné par sa solitude, Alex décide de se rendre en province et de s'inviter par surprise au réveillon qu'organise ses proches. Malheureusement, l'accueil ne sera pas des plus chaleureux pour ce septième convive qui vient bouleverser les règles sanitaires et jouer les troubles fêtes dans l'univers aseptisé et bien réglé de sa parenté. le vernis craque, les divergences surgissent, les inimitiés se dévoilent exacerbées par la crise du coronavirus. le ton monte, des paroles terribles sont prononcées… Une réconciliation sera-t-elle encore possible ?

Comédie tendre-amère, furieusement actuelle car ancrée dans une actualité brûlante, cette novella nous entraîne dans le tourbillon familial d'un clan dépassé par les bouleversements induits par la crise sanitaire. Affectés par les incertitudes, les difficultés économiques, la peur de la contamination ou une distanciation sociale éprouvante, les différents protagonistes de ce récit nous entraînent dans un récit tragi-comique avec des personnages hauts en couleur qui ne manquent pas de mordant.
Rien de tel qu'un peu d'humour pour conjurer l'angoisse. Une bouffée d'oxygène qui ne peut qu'être la bienvenue !
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Louis-Alexandre, alias Alex, décide d'aller chez ses parents le soir de Noël. Après un voyage mouvementé, son arrivée est des plus fracassantes. Sur place, il retrouve ses parents, son frère et sa soeur. Dès lors, tout se complique : les rivalités resurgissent, les débats sans fin sur les mesures sanitaires, les perspectives d'avenir, les choix de chacun... Comment finira cette soirée de Noël ?

Dans ce court roman raconté par Alex, j'ai pu faire la connaissance de sa famille bourgeoise. F-X, son frère, est marié à Caroline et ont une fille Scarlett. Sa soeur, Anne-Sybille, tout juste dix-huit ans, végétarienne, écolo et étudiante. Les parents : Marie-Jeanne et Jean-Luc, ils ont vécu mai 68 et leur âme de rebelle n'est pas très loin. Les deux frères ne s'entendent pas, les tensions sont palpables. le repas se passe difficilement et la soirée fini en apothéose. J'ai ressenti les rancoeurs, constaté les malentendus et assisté à des scènes étonnantes.

L'ambiance est à la fois légère, un peu dramatique et amusante. Durant la soirée, j'ai pu voir des remises en question chez les personnages, des réflexions sur la vie, sur leur quotidien. Surtout, le virus est assez central. Deux clans s'affrontent : les complotistes (Alex) contre les autres. Si cela est drôle à certains moments, j'ai trouvé que tout était ramené aux mesures sanitaires, aux décisions politiques : tout est systématiquement critiqué négativement ; il n'y a pas de nuance apportée par les personnages plus réservés sur le virus. Cela m'a un peu blasée car j'ai eu l'impression à certains moments de voir les informations ou d'entendre ce qu'on entend déjà quotidiennement.

Globalement, j'ai passé un moment plutôt divertissant. J'ai été étonnée de voir le langage adopté par cette famille de BCBG, c'est en décalage avec le tableau qu'Alex nous a brossé d'eux. Sans en être choquée, je ne suis pas convaincue de trouver ces échanges dans une telle famille. Concernant la forme, le récit amène les dialogues de deux façons : de manière traditionnelle, et parfois, de façon théâtrale, ce qui est surprenant. Pour moi, cet ouvrage est plus à lire comme une satire, un pamphlet, plutôt que comme une réelle fiction.
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Si l'idée à l'origine de ce livre est bonne et bien encrée dans l'actualité, le fait qu'il y ait trop de répétitions et une sensation persistante de lire le journal d'un égocentrique à tendance loser fait que je ne me suis pas senti emporté par le texte... le regard que porte le personnage principale sur ses congénères est fondamentalement amère et ne laisse pas assez de place à la nuance.
Dommage, il en faudrait peu pour que cette histoire prenne une autre ampleur.