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EAN : 9782266278508
160 pages
Pocket Jeunesse (15/03/2018)
3.76/5   17 notes
Résumé :
Casper coule une existence paisible dans la petite ville anglaise de Woodside Terrace… Jusqu’à cet été où son père, Jim, change du tout au tout : il ne mange plus, ne sourit plus, ne travaille plus et reste cloué au lit. Quel mauvais sort s’est abattu sur lui ? Une chose est sûre, Casper ne l’abandonnera jamais !
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Cet ouvrage est une pépite.
La dépression du papa est un voyage, décrit avec des symboliques très visuelles, et très justes.
Mais il n'est pas seul, sa femme et Casper vivent chaque jour avec lui cette invraisemblable et incompréhensible route vers...le vide. Mais ils luttent, tous, à la mesure de leurs moyens. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Casper ne manque pas de ressources, et ne baisse jamais les bras.
Il communique avec les animaux, qui seront ses guides tout le roman. Certains lui ouvrent la voie, d'autres l'élargissent. Il n'y a pas de réelle complicité, ni d'affectif, ce n'est pas l'amitié le moteur, mais bien ce que les animaux peuvent nous enseigner, en tant que tel. On ne peut même pas dire qu'ils soient sympathiques, ils sont juste ce qu'ils sont et chacun est une petite lumière optimiste dans un long et patient cheminement vers la fin de ce voyage.

Au delà de ce thème à première vue, pas très joyeux, l'auteur garde, pratiquement tout le long de l'ouvrage, une surprenante fraîcheur et une fantaisie qui fait que l'on bascule avec bonheur dans un vrai conte. Et le ton est donné dès les premières pages dans la description d'un Casper hors du commun.
C'est réellement un conte philosophique, sans le côté moralisateur
Un voyage initiatique pour toute la famille, qui ne règle rien et pourtant arrange tout, juste en changeant la perception des choses. Il y a énormément de bienveillance entre les personnages, et c'est peut être cela qui m'a le plus marqué, même les personnages secondaires le sont, même les animaux tout en gardant ces distances dont je parlais plus haut, le sont. Et ça fonctionne !
C'est beau et c'est réjouissant et la fin est en accord avec tout cela, même si, finalement, tout est bien métaphysique, cela reste suffisamment visuel et poétique pour le conte prédomine sur la philosophie...
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Pas étonnant que Michael Morpurgo (que mon fils qualifie de serial killer de personnages) ait aimé ce roman inventif et très sombre !
Car si Casper est aidé par de mignons animaux de la forêt façon "Blanche Neige" de Disney, c'est pour sortir son père de la dépression. Dépression ("Yoot" de son petit nom) tellement sévère que le pauvre Jim envisage le suicide.

La description des symptômes et de l'état inhérent à cette maladie sont troublantes de vérité. Je ne m'attendais pas à ce qu'un roman jeunesse les évoque aussi frontalement. Heureusement, la personnalité de Casper et les interventions des animaux apportent de l'humour et de la légèreté à un propos assez noir.

Ce roman plutôt court au titre prometteur n'est donc pas à mettre dans les mains des plus jeunes. Mais sa profondeur répondra aux attentes des lecteurs exigeants qui oseront s'y plonger.
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Casper vit des jours tranquilles et heureux dans la petite ville de Woodside Terrace. Certains le trouvent turbulent, le jeune lecteur sera fasciné par sa curiosité et son audace! le petit garçon coule des jours heureux jusqu'au jour où son père change, il ne sourit plus, ne mange plus... Casper n'aura plus qu'une idée combattre le mauvais sort qui s'est abattu sur lui! Et si la solution venait de la forêt?
Avec ce premier roman, Horatio Clare plonge le lecteur dans un réalisme magique so british. Avec douceur et sous couvert d'un récit palpitant, il parle de la dépression dont les enfants sont souvent les témoins impuissants!
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L'auteur nous fait entrer très rapidement dans la vie de Capser, ce jeune garçon turbulent d'une dizaine d'années qui vit en Angleterre, à Woodside Terrace. Casper est un enfant plein de vie, avide de découverte et plutôt turbulent.

Ca ne l'empêche pas de vivre une enfance heureuse auprès de ses parents Jim et Suzanne jusqu'à cet été où son père semble perdre goût à la vie : il n'a plus faim, il ne veut plus sortir, il ne va plus travailler...
Le jeune garçon et sa mère tentent de rester positifs pour soutenir Jim. Mais Casper pense qu'il leur faut une aide extérieure pour aider son père à retrouver sa joie de vivre et c'est auprès des animaux qu'il va la trouver.

C'est une très belle histoire qui nous est racontée, avec beaucoup d'humour et une pointe d'optimisme et pourtant elle traite d'un sujet délicat et pourtant d'actualité : la dépression.

On se prend d'affection pour les différents personnages et notamment Jim, qui peine à remonter la pente alors qu'il se rend bien compte q'il a tout pour être heureux. Mais la maladie le ronge, comme une petite voix insidieuse qui le pousserait à tout voir en noir et rester cloîtrer dans son coin et son pessimisme.

Avec mon fils de 10 ans, nous n'avons pas réussi à poser le livre tant que nous ne l'avions pas fini car l'histoire est captivante tout en étant riche en émotions.
Nous avons apprécié la mise en scène des animaux qui rend le thème de ce livre plus léger pour des enfants, presque poétique.
Les illustrations qui jalonnent le récit sont très agréables et aident le jeune lecteur à faire travailler son imaginaire. C'est un vrai plus que l'on a apprécié.

Ce livre aurait pu être d'une lourdeur sans nom à cause du sujet qui y est traité mais c'est tout le contraire qui se passe. L'auteur a une plume poétique, envoûtante. Il amène le sujet avec beaucoup de délicatesse, juste ce qu'il faut pour des enfants, pour leur parler de la dépression tout en ne rendant pas cela dramatique.
Lien : https://nunuchenomore.blogsp..
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Voici un roman pour les jeunes enfants, à partir de 8/9 ans dirais-je, qui aborde de manière métaphorique la dépression. Présentée comme une maladie difficilement soignable, car sans traitement médicamenteux, elle transforme le père de Casper dès les premières pages et donc le quotidien du jeune garçon.

S'en suit une aventure fantastique légèrement rocambolesque semée de personnages anthropomorphiques qui vont conduire le jeune garçon à parcourir la nature autour de chez lui. Il y rencontrera des animaux plein de sagesse qui vont l'aider dans sa quête, à savoir : rendre la joie de vivre à son père...

Certes la fin du roman est très optimiste, voire utopique diront certains, mais j'ai trouvé que ce récit abordait avec originalité les questionnements que pause ce type de maladie quand les enfants y sont confrontés. Par ailleurs, le livre fourmille de petites digressions, comme des notes glissées là par l'auteur, pour expliquer des termes plus ardus ou des notions que les enfants n'auraient pas encore. Elles apportent une touche d'humour à un sujet relativement sombre.

Une jolie proposition sur cette thématique qui a reçu plusieurs prix littéraires outre-Atlantique.
Lien : http://boumabib.fr/2018/11/2..
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critiques presse (2)
Telerama
07 août 2018
Conteur hors pair, Horatio Clare marie subtilement les genres, exalte la nature et la beauté du monde, en appelle à la poésie et au conte de fées pour évoquer l’histoire d’un enfant confronté à la dépression de son père. Il signe un texte singulier, drôle et bouleversant tout à la fois, sublimé par les images complices de Jane Matthews.
Lire la critique sur le site : Telerama
Actualitte
19 avril 2018
Avec ce roman, PKJ a bien l’intention de faire appel à notre fibre poétique en nous promettant, l’espace d’un instant, de laisser les mauvais sentiments de côté pour décider d’être heureux…
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Cet après-midi là, Jim était allongé dans son lit en train d'essayer de dormir. Des "Terreurs nocturnes" l'avaient tenu éveillé jusqu'à six heures du matin. Les Terreurs nocturnes, ce sont des soucis qui s'enroulent les uns aux autres et forment une soupe bien concentrée d'anxiété, de pessimisme et de désespoir, un mélange démoralisant de problèmes contre lesquels on ne peut rien et d'autres où on peut, à condition de réussir à dormir pour les affronter frais et dispos.
Jim avait baigné dans un bouillon composé de multiples peurs : peur de la nourriture, des changements climatiques, de la sécurité routière, de l'éducation de Casper, de la pension de retraite de Suzanne, de ses propres économies, des gouvernements chinois, américain et grec, du crime organisé, des actualités, des régimes, du toit, des réserves mondiales d'eau, du prix de l'huile, des camps de réfugiés, de l'entretien de la voiture, des fertilisants et des pesticides, et encore, ça ce n'est que le résumé de la première heure. Les Terreurs nocturnes de Jim l'avaient tenu éveillé six heures de plus.
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Tu peux ne pas être convaincu par la mort, mais tu peux être certain que la Mort compte sur toi ! Croa-ha-ha !
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