AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Marie Delaroche (Traducteur)
EAN : 9782290052846
286 pages
J'ai lu (26/08/1999)
3.5/5   8 notes
Résumé :
- Ah ! Vous voilà ma chérie ! s'exclame David à l'adresse de sa jeune femme qui vient de pénétrer dans le salon. - Pardonnez-moi de vous avoir fait attendre, s'excuse Ellen d'un ton léger, en déposant un baiser sur sa joue. Je suis ravie de faire enfin la connaissance de votre fils. Mais en reconnaissant la haute silhouette qui se lève à son approche, elle sent son calme voler en éclats. - William, voici ma femme, poursuit David, sans remarquer le silence épouvanté ... >Voir plus
Que lire après Les orages du SudVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Merci à LP Conseils et les éditions Archipoche pour ce service presse.

Cette romance historique nous plonge au coeur même du sud des Etats Unis durant la terrible guerre de sécession. En plus du côté romance, le fait de s'attarder sur cette période de l'histoire est vraiment un gros atout, car même si on en connaît les grandes lignes, ici nous sommes totalement immergés dedans ce qui apporte un fort aspect historique et éducatif au récit. Il ne faut pas oublier le contexte et les codes sociaux de l'époque, les femmes n'étaient souvent que de simples maîtresses de maison qui n'avaient pas leur mot à dire pour les sujets importants. C'est donc dans cet univers que nous emmène l'auteur.

Ellen est une jeune femme magnifique, spontanée, bien éduquée et qui respire la joie de vivre mais parce que le destin nous joue souvent des tours elle va devoir accepter son sort et faire avec. Au lieu de se morfondre et de la voir se résigner, on va au contraire la voir grandir, évoluer, devenir une femme respectée, admirée, consciencieuse et intelligente. le fait que le roman se déroule sur plusieurs années est un avantage, cela permet la transition du côté enfantin à la femme adulte de se faire en douceur et fluidité, on est pas surpris par les changements au contraire cela nous parait naturel ce qui accentue le caractère réaliste du récit. Bien que le rôle du sexe « faible » soit pour l'époque souvent d'être juste la personne qui gère la maison, ici l'auteur insiste beaucoup sur le côté indépendant d'Ellen, on prend conscience que malgré les coutumes on peut découvrir une femme capable d'agir, de réfléchir et de se relever des drames, c'est fort et courageux ce qui la rend admirable et touchante.

Concernant William, c'est dans un premier temps un homme certes d'une grande beauté mais aussi très (trop) spontané et têtu, limite arrogant, cependant lui aussi va évoluer, prendre conscience de ses sentiments, de ce que cela implique, se raisonner et accepter de souffrir. C'est assez intense et très bien décrit, on ressent sans mal son désarroi, son envie de pouvoir aimer et sa volonté d'y croire toujours et encore. William est un « Yankee » donc par définition un ennemi du Sud et donc d'Ellen, mais ici malgré le contexte politique l'auteur nous prouve que l'amour, le partage, la confiance et l'acceptation d'autrui restent primordial et peut si on s'en donne les moyens et si on y croit réellement passer au dessus des préjugés.

C'est une histoire émouvante de par les événements douloureux comme heureux que vit Ellen mais également intense et sombre lorsqu'on s'attarde sur cette guerre de sécession, ses victimes et ses conséquences, on se raccroche alors inexorablement à espérer un événement doux et heureux pour atténuer le malheur qui s'abat sur cette partie des Etats Unis. Cela permet au lecteur de réellement comprendre, analyser et ressentir cette époque, ses moeurs, ses joies et ses peines le tout de façon très plausible, concise et efficace.

En conclusion, une histoire émouvante et poignante sur l'amour, l'espoir et la guerre qui ne peut pas laisser de marbre le lecteur.
Lien : https://lmedml.com/2017/05/3..
Commenter  J’apprécie          00
Ellen est une belle du sud de 17 ans forcée dans un mariage par son frère afin d'éponger les dettes familiales. Elle épouse David, un Yankee, qui a toujours rêvé de faire partie de la bourgeoisie du Sud. Mais les racines ne s'effacent jamais. Ellen est le seul moyen pour lui d'obtenir ses lettres de noblesse. Ellen essaie d'être heureuse dans ce mariage sans passion. David est plus un père pour elle qui va la faire grandir plutôt qu'un mari. Elle découvre la passion dans les bras d'un inconnu qui se révèle être son beau-fils. Leur amour est impossible et la guerre de Sécession se déclare, plus rien ne sera jamais plus pareil.

Ellen est une jeune fille capricieuse qui m'a fortement rappelé Scarlett O'Hara dans ses meilleurs moments. Elle n'est pas aussi pénible, mais j'ai eu à plusieurs reprises envie de lui donner une bonne paire de claques. Heureusement, Ellen est un personnage qui évolue, elle est fidèle à ses amis et son mari. Ce n'est qu'après la mort de ce dernier qu'elle va donner une chance à William, son beau-fils. Ellen donne parfois sa confiance à la mauvaise personne, et elle prête l'oreille à des paroles sans connaître le contexte. Il n'y a pas pire pour m'énerver qu'un quiproquo mal amené, car avec le contexte historique de la guerre tout pouvait arriver aux héros. Les personnages pouvaient être séparés par la guerre, par le fait qu'Ellen est une belle du Sud et William, un Yankee. Tout les différencie, mais comme le dit le proverbe, les opposés s'attirent.

William est un personnage qu'on voit peu au final puisqu'il est à des milliers de kilomètres d'Ellen sur le front nordiste. Pourtant, il n'est pas difficile de s'attacher à cet homme qui va toujours essayer de prendre soin d'Ellen et sa famille.

« Les orages du Sud » est un condensé d'Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell. Robin Lee Hatcher s'est borné à romancer la vie d'Ellen plutôt qu'à raconter de manière descriptive les faits historiques. Si vous aviez trouvé « Autant en emporte le vent » trop long, vous pourriez aimer cette romance. Dans le cas contraire, vous risquez comme moi d'être légèrement déçu.
La plume de Robin Lee Hatcher est toujours aussi addictive. Je n'ai fait qu'une bouchée de cette romance historique, toutefois « La maîtresse des Quatre-vents » est bien meilleure à mon goût.
Lien : https://darcybooks.wordpress..
Commenter  J’apprécie          00
Un mot pour qualifier cette lecture : mièvre. Je me suis faite avoir par le fait que cette histoire a été rééditée par les éditions Archipel que je ne connaissais pas. Je n'avais donc pas d'a priori sur le type d'histoire qu'ils publiaient. Je ne connaissais pas l'auteur et le contexte historique décrit dans la résumé me faisait envie donc j'ai dit "pourquoi pas ?". Puis j'ai ajouté ce livre dans ma biblio babelio, j'ai vu l'ancienne couverture et là j'ai pris peur...Et au final,comme je le pressentais, je me suis retrouvée à lire un vulgaire Harlequin : l'écriture est mièvre, les personnages caricaturaux et sans saveur, les réactions de ceux-ci exaspérantes, les rebondissements invraisemblables, le contexte historique survolé. Bref, un livre qui fleure bon les romans à l'eau de rose des années 90. Désormais, je porterai une attention toute particulière aux avis concernant les livres de cette maison d'édition avant de me lancer aveuglément dans ma lecture !
Commenter  J’apprécie          00
Comme pour son précédent roman, l'auteure m'a encore une fois conquise par la période historique et le lieu où se déroule son histoire. L'histoire se déroule à Spring Haven dans le sud des Etats-Unis durant la guerre civile qui oppose les Yankees et les Confédérés. Encore une fois la partie histoire m'a plu. J'ai aimé découvrir cette époque, les coutumes des américains, les plantations et la condition des esclaves. J'ai pu comparer les coutumes de là-bas et celles des anglais qu'on trouve souvent dans les romans historiques.

J'ai apprécié les personnages, c'était agréable de suivre leurs aventures. Les instants entre William et Ellen sont beaux et intenses. J'ai apprécié l'évolution de leur histoire mais également celle des protagonistes. Ellen a grandi avec les coups durs de la vie pour devenir une belle femme. Parfois, elle peut être une vraie tête de mule. Elle est attendrissante. Opposés dans leur opinion politique, leur histoire d'amour « impossible » est pimentée. Mima, Susan, Paul, Job et Jenny m'ont également plu. Ils méritent d'être libre et heureux.

Une jolie petite romance historique. J'ai apprécié les personnages, la période historique, l'intrigue et l'écriture de l'auteure m'a encore une fois charmé. On se laisse emporter à Spring Haven à côté d'Ellen et William. Un bon moment de lecture !

Lien : http://croqueuse-livres.weeb..
Commenter  J’apprécie          00
Une très belle romance historique pleine de rebondissements sous fond de guerre de cession.

Ellen, jeune femme de bonne famille se voit marier à David Lattimer. Ce dernier a un fils un peu plus âgé qu'Ellen. Entre David et Ellen va naître beaucoup de respect et d'amour mais Ellen est jeune.

Ce roman est le déchirement du coeur du femme loyale à travers le conflit d'un peuple.
Ellen est déchirée entre son amour du Sud et son attirance pour son beau-fils William et qui est Yankee.

Ellen va montrer au fil des pages une vraie force de caractère. Elle est aimante envers les siens. Elle sait prendre des décisions quand il le faut. C'est aussi un soutien pour les autres comme avec sa belle-soeur Marilyn.
Elle va vivre des grands moments de bonheur et d'autres bien difficiles, des moments d'horreur aussi.
Ce dernier point met du suspense, de la tension dans cette romance , c'est très agréable.

La plume de Robine Lee Hatcher est prenante, entraînante, belle.

Une très belle romance historique, on a le coeur déchiré d'une jeune femme au milieu d'une guerre entre le Nord et le Sud.
Lien : http://viou03etsesdrolesdeli..
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Ellen retrouva Jenny dans la chambre. La robe de Christina, pieusement conservée en prévision de ce jour, était déployée sur le lit.
— C’est presque l’heure. Il faut se dépêcher, missy.
Les doigts agiles de Jenny avaient commencé à déboutonner la longue robe. Depuis les dix ans d’Ellen, elle était attachée à son service. Le départ de sa maîtresse allait la séparer de Titus, un esclave qu’elle avait épousé deux ans plus tôt, et que Philip refusait de vendre. Stoïque, elle se gardait d’évoquer ce sujet douloureux. Ellen suivait les mouvements de Jenny dans la glace. Souvent, au cours des derniers mois, elle avait voulu
l’interroger à propos du mariage, de la vie intime entre époux, mais elle n’y était pas parvenue. Maintenant, il était trop tard.
La robe de satin au corsage ajusté, rebrodé de dentelle, s’évasait à la taille en une cascade de volants pour se terminer par une traîne de près de cinq mètres de long. Une couronne de perles retenait le voile finement travaillé. Les souliers de satin avaient également appartenu à la mère de la mariée.
— Maman devait rayonner de joie lorsqu’elle a épousé père, dit Ellen en se tournant vers la glace. Ils étaient tellement amoureux! J’aurais voulu... Allez, fais vite, dis à Philip que la mariée sera prête dès qu’ils le seront!
De la fenêtre, elle regardait la foule des invités, amis et inconnus. Elle finit par apercevoir David Lattimer, sa haute silhouette, ses cheveux gris, sa barbe grise. Bien qu’un peu massif, il ne manquait pas d’une certaine allure dans son costume de marié. C’était évidemment quelqu’un qui entendait obtenir ce qu’il voulait et qui l’obtenait. Sous une apparence un peu rude, il était distingué. Ellen éprouvait à son égard des sentiments partagés. Elle se rappelait ses propos dans la bibliothèque. Il avait été froid et catégorique au sujet de leur mariage, mais il était probable qu’il envisageait une vie commune agréable. Il semblait apprécier l’honnêteté. Il comprenait pourquoi elle l’épousait et n’avait pas l’air d’attendre plus que ce qu’elle pourrait donner. Mais, que sa jalousie fût fondée ou non, le comportement de Philip était intolérable.
Une douce musique se faisait entendre. Philip avait loué un orchestre pour le mariage et le bal qui suivrait. Ellen se dirigea vers la porte. Dans quelques instants, elle deviendrait madame David Lattimer.
Commenter  J’apprécie          130
Nous devons être sincères et honnêtes l'un envers l'autre. Je suis un vieil homme, mais j'ai des rêves d'avenir. J'ai besoin d'une épouse pour les accomplir. Pas de n'importe quelle épouse, cependant.
J'ai besoin d'une femme bien née, appartenant à l'aristocratie du Sud. Pour un Yankee de mon âge, même originaire du Sud —puisque je suis né près d'ici —, même riche, ce n'était pas chose facile. Il me fallait trouver une femme dont la situation était sans issue. Vous, mademoiselle. J'ai été marié. Mon épouse est morte après dix-huit ans de vie commune. Nous nous aimions. Nous avons eu un fils ; il se trouve à l'étranger pour le moment. Je ne suis pas assez sot pour penser qu'il s'agit d'un arrangement agréable pour une personne aussi jeune et jolie que vous. Je crois cependant que nous pouvons apprendre à vivre ensemble. Je ne suis pas un tyran.
Commenter  J’apprécie          10
Elle avait compris presque tout de suite que ce mariage était une erreur. Geoffrey l'adorait, la vénérait presque. Mais pour elle, au réconfort du début avait vite succédé l'agacement. Il cherchait tellement à la prendre heureuse ! Il voulait tant qu'elle l'aime comme lui l'aimait, mais elle ne pouvait lui donner plus qu'elle Hic l'avait fait.
Commenter  J’apprécie          10
En dépit des difficultés, Ellen devenait chaque jour plus jolie, sereine et rayonnante. Rien ne semblait pouvoir troubler son bonheur de future mère. L'enfant qu'elle portait était le lien qui l'unissait à William, le signe qu'il l'avait tout de même aimée.
Commenter  J’apprécie          10
? Vous vous rappelez la musique que nous entendions en valsant dans le grand salon ? Nous la garderons en nous toute notre vie. Ellen, mon amour, l'avenir nous attend.
Commenter  J’apprécie          20

Video de Robin Lee Hatcher (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Robin Lee Hatcher
Interview de Robin Lee Hatcher (en anglais)
autres livres classés : roman d'amourVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (25) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5265 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}