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Téméraire tome 3 sur 9

Guillaume Fournier (Traducteur)
EAN : 9782842282950
355 pages
Le Pré aux Clercs (06/02/2008)
3.94/5   106 notes
Résumé :
Après leurs périlleuses aventures en Chine, le capitaine Will Laurence, des Aerial Corps, et son extraordinaire dragon Téméraire sont interceptés à Macao par un mystérieux émissaire porteur d'un ordre urgent de Sa Majesté.
Trois œufs de dragons d'une valeur inestimable ont été acquis auprès de l'Empire ottoman. Laurence et Téméraire sont sommés de faire un détour par Constantinople afin de les convoyer jusqu'en Angleterre. Le temps presse : leur mission doit ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Nouvelle aventure de Laurence et de Téméraire que j'ai une fois de plus pris beaucoup de plaisir à découvrir. Outre nos deux héros qui, par leur personnalité comme par leur relation, m'enchantent, j'apprécie vivement cette réécriture des guerres napoléoniennes avec l'introduction de dragon de guerre.

Comme dans les autres tomes, celui-ci est divisé en trois parties et se déroule immédiatement après le tome 2. Pour cette raison, je déconseille de lire ces tomes sans l'ordre prescrit, cela n'aurait aucun sens.
On suit donc Laurence et Téméraire encore en Chine, venant de se faire de Lien un ennemi terrible. Alors qu'ils semblent coincés dans ce pays, une mission hautement improbable leur parvient. On les dépêche, eux qui sont si loin, à se rendre à Constantinople pour récupérer trois oeufs destinés à l'Angleterre. Si une petite faiblesse de l'intrigue fait qu'on ne lève pas le doute sur cette décision qui semble à tous improbable, on a surtout l'occasion une fois de plus de parcourir le monde à leur côté. En effet, après l'immense empire chinois, c'est parti pour l'Asie centrale, la route de la soie et ses dangers jusqu'à Constantinople. de là, direction l'Angleterre. Mais cela va sans dire, en traversant l'Europe en pleine guerre, peu de temps après Austerlitz et avec la bataille de Iéna qui se profile.

L'autrice réinterprète les célèbres batailles napoléoniennes tout en leur conservant tout leur sel. Ceci, entrecoupées d'aventures qui fait que nos amis n'ont pas le temps de s'ennuyer. Si on peut déplorer quelques longueurs par-ci, par-là, cela reste minime en comparaison de l'histoire qui nous procure un très bon moment de lecture.

J'ai hâte de découvrir les prochaines aventures de ce duo, que ce soit par les nouveaux mondes à explorer mais aussi cette lutte d'émancipation qui se profile.
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S'il y a un coup de chapeau à tirer à l'auteur ici, c'est l'excellente maîtrise du contexte politique et historique de l'époque. Les batailles décrites suivent la réalité, hors le fait qu'elles ont, comme atout stratégique, des dragons...

C'est toujours très bien écrit. J'ai malgré tout un peu moins accroché qu'aux deux précédents, cela m'a paru plus décousu, eût égard aux nombreux "miles" parcourus depuis la Chine en passant par la Turquie et en arrivant en Allemagne et en Autriche. L'intervention des dragons sauvages et leurs sales caractères est amusante dans un contexte relativement sombre dans l'ensemble (je ne compte plus les pertes en hommes dans l'équipage de Téméraire, ni les milliers de morts dans les diverses batailles...).

Cela reste donc un très bon moment de divertissement. Juste une remarque : je n'ai pas compris à la fin que j'étais arrivée "à la fin". Tomber sur l'habituel épilogue en forme de plaidoyer, ici, contre l'intelligence des dragons sous forme de lettre, m'a surprise, voire frustrée. Je me doute bien que c'est pour qu'on saute sur le tome suivant. Ce que je ne vais peut-être pas faire tout de suite, lol !
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Avec « Par les chemins de la soie », troisième tome de la série « Téméraire », nous retrouvons nos deux protagonistes là où on les avait laissé, prêts à quitter la Chine après la réussite de leur mission auprès de l'empereur. le retour au pays n'est toutefois pas pour tout de suite pour Laurence et Téméraire qui se voient assigner une nouvelle mission par la couronne : rapporter en Angleterre trois oeufs de dragons acquis auprès de l'Empire ottoman. On quitte donc Pékin pour Constantinople où Laurence et son équipage vont se retrouver plonger au coeur de la subtilité des intrigues de cour qu'ils n'appréciaient déjà que modérément dans le volume précédent. Cette nouvelle mission offre cela dit d'inintéressantes opportunités à nos héros qui auront une fois encore la possibilité de contrer les plans de Bonaparte en Orient. Ce sera également l'occasion de faire la rencontre de nouveaux personnages, à commencer par Tharkay, aussi énigmatique qu'attachant et qui sera amené à acquérir un rôle beaucoup plus important dans les prochains tomes.

Si la première partie du roman est essentiellement consacré aux intrigues et tractations politiques entre les pays alliés et ennemis de Napoléon, l'action se fait davantage présente dans la seconde moitié du récit où l'on retrouve le champ de bataille (qui manquait un peu dans le tome précédent). Et cette fois c'est sur le front russe que nos héros seront amenés à intervenir, l'armée de Napoléon ayant enfin lancé son attaque sur les troupes du tsar Alexandre Ier. L'auteur revisite ainsi pour nous les plus grandes batailles de la campagne de Russie avec toujours autant de talent et d'inventivité. C'est également l'occasion pour nous lecteurs de voir en action d'autres races de dragons spécifiques à cette partie du monde ou de retrouver de vieux ennemis, qu'il s'agisse des Ironwings russes, des Chansons-de-guerre français, et bien sûr de la Céleste Lien. Les affrontements opposants tous ces immenses reptiles possédant chacun leurs propres tactiques de combat sont encore une fois impressionnants et donnent lieu à des scènes particulièrement immersives.

Un troisième tome qui ne manque pas d'action et qui se lit avec autant de plaisir que les précédents. On a cependant hâte désormais de voir nos deux héros regagner l'Angleterre afin d'y faire part de leurs nombreuses découvertes dont certaines, on s'en doute, ne seront pas au goût de tout le monde...
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(Note réelle : 3.75 étoiles).

Ce tome 3 offre beaucoup moins d'unité, de lieu ou d'ambiance, que les deux précédents : on y voyage autant que dans un James Bond (on commence à Macao, puis on suit la Route de la Soie, avant d'arriver à Constantinople, de passer en Autriche, puis en Prusse, avant de terminer sur les rivages de la Baltique) et on passe d'une ambiance exotique à la noirceur des guerres européennes de la Quatrième Coalition.

J'ai eu peur, au début, de retrouver la structure du tome 2, mais le voyage vers Constantinople fait un peu plus du tiers du livre « seulement » (ce que je trouve encore un peu trop long, personnellement). Par contre, la partie se déroulant dans cette ville, si elle est intéressante, est à mon sens trop courte, ce qui se révèle un poil frustrant.

Alors que le tome 2 accusait un relatif déficit d'action militaire (il ne faut pas oublier que le cycle, en plus d'être une uchronie de Fantasy, est aussi -et peut-être avant tout- de la Fantasy militaire et de la Flintlock), on retrouve, dans la deuxième moitié du roman, les batailles très immersives qui faisaient (du moins pour moi) l'intérêt du tome 1. Naomi Novik a bien intégrée la documentation en histoire militaire qu'elle mentionne en postface, et a parfaitement rendu les enjeux et l'atmosphère de la Campagne de Prusse et Pologne de 1806.

Un gros intérêt de ce tome 3 est enfin d'introduire deux personnages, un humain (Tharkay) et une dragonne (Iskierka), à la fois très intéressants et qui auront un rôle plus (la seconde) ou moins (l'anglo-népalais) grand à jouer dans les tomes suivants du cycle.

Je reste sur une impression relativement mitigée, toutefois : une grosse première moitié du livre est soit, pour moi, d'un intérêt relatif (passages sur la Route de la Soie), soit intéressante mais trop courte (passages dans l'empire Ottoman), tandis que la seconde moitié correspond tout à fait à mes attentes en matière d'uchronie de fantasy Napoléonienne à dominante militaire. Malgré tout, j'ai hâte de lire la suite des aventures de notre duo de protagonistes de choc… qui n'en est plus tout à fait un. Car ce sont désormais deux dragons et deux capitaines qui vont se partager la vedette, si j'ai bien tout saisi…

Retrouvez la version complète de cette critique sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Nous avions quitté Téméraire, Lawrence et l'équipage en Chine, après des tentatives d'assassinats ratées contre l'Empereur chinois et l'officier britannique et qui ont vu triompher l'amitié entre l'homme des Aerial Corps et le Dragon de sa Majesté. Nos héros n'ont pas le temps de se reposer sur leurs lauriers et de profiter du repos du guerrier.

Effectivement, une mission de première importance impose un retour rapide à notre compagnie hétéroclite. Il leur faut récupérer 3 oeufs de reptile et les convoyer en toute sécurité dans les bras accueillant de la Mère patrie. le retour par voie maritime tombe à l'eau… Leur porte-dragon a pris feu et de graves avaries exigent de longues réparations. Seule alternative : La Route de la Soie.

La construction du roman présente de fortes similitudes avec le précédent, tout au moins dans une première partie : un trajet à tire d'ailes à travers des contrées exotiques, saupoudré d'un ou deux obstacles pour pimenter l'ambiance et le suspens.

Nous y retrouvons les points très positifs soulignés auparavant : le lecteur voyage dans des pays éloignés. Naomi Novik propose un récit empreint de beauté, de dépaysement, d'imagination et d'ingéniosité. L'adaptation des moeurs, de la flore et de la faune rencontrés en chemin aux reptiles volants est toujours aussi impressionnante de trouvailles et de créativité. Les interactions avec les dragons indigènes engendrent des scènes drôles et mouvementées. Dans Par les chemins de la Soie, ce sont essentiellement des dragons sauvages dirigés par Arkady.

Mais, le trajet jusqu'à Constantinople n'occupe finalement qu'une part restreinte du roman. Notre équipage parvient sur les rives du Bosphore afin de récupérer les 3 oeufs auprès de l'ambassadeur… qui est mort. L'argent du paiement a disparu ainsi que tout le personnel plénipotentiaire. La nature du récit change, fini les paysages et les petits tracas, place aux intrigues de palais et tractations politiques.

Ici aussi, la ressemblance avec le tome précédent s'impose à l'esprit : Téméraire, Lawrence et les autres membres de l'équipe sont les « invités » du sultan. La prison dorée est à l'ordre du jour et la perspective de revoir les Iles britanniques s'éloigne au fil des jours. Toute cette partie s'achève plutôt rapidement. L'audace paie et nos aventuriers s'empressent de reprendre les airs pour ramener le précieux chargement, un seul hic : traverser l'Europe à la fin de l'été 1806… à la veille de la bataille de Iéna (octobre 1806). Bien entendu, ils ne peuvent échapper au conflit et s'engagent aux côtés de la puissante Prusse pour combattre l'ennemi de l'Angleterre : Napoléon.

Certes, la sensation de déjà lu existe cependant, le rythme est plutôt enlevé pour notre dragon céleste, alors, celle-ci s'estompe relativement vite avec l'arrivée à Constantinople. Les combats qui occupent l'autre moitié du roman sont prenants et intenses. le lecteur vibre à l'unisson de Téméraire.

J'avais déjà apprécié le travail de Naomi Novik sur tout ce qui est combat lors du tome d'ouverture, Les dragons de sa Majesté. Je suis assez impressionnée par la qualité de retranscription de la bataille de Iéna et de la prise des places fortes après le raz de marée de la Grande Armée. Je rassure les lecteurs, il ne s'agit en rien d'un compte-rendu militaire. Les chapitres sont beaucoup plus vivants, et l'apport des escadrilles de dragons y a été réfléchi avec beaucoup de créativité et de logique. J'avais presque l »impression de voir évoluer des hélicoptères de combats en soutien aérien, que ce soit dans l'offensive ou dans les actions défensives, le tout sans anachronisme visible. Chaque fois, l'auteur a songé à intégrer une touche liée à la mentalité des troupes en présence. du très beau travail.

Critique plus complète sur mon blog
Lien : https://albdoblog.wordpress...
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
- Et où situeriez-vous Bonaparte, sur cette échelle ? voulut savoir Laurence, trop indigné pour rester poli : c’était une chose de déplorer la corruption ou de proposer des réformes judicieuses ; c’en était une autre de comparer le système britannique au despotisme absolu.
- en tant qu’homme, monarque, ou système de gouvernement ? demanda Tharkay. Il ne me semble pas qu’il y ait plus d’injustice en France qu’ailleurs, d’une manière générale. Il est certes donquichottesque de leur part d’avoir choisi de se montrer injustes envers les nobles et les riches au profit du peuple ; mais il ne me semble pas que se soit foncièrement mauvais – ni appelé à perdurer d’ailleurs. Quant au reste, je m’en remettrai à votre jugement, monsieur ; qui préféreriez-vous avoir de votre côté sur un champ de bataille : ce bon roi George, ou le second lieutenant d’artillerie venu de Corse ?
- Je préférerais avoir lord Nelson, répondit Laurence. Je ne crois pas que personne ait jamais suggéré qu’il aimait moins la gloire que Bonaparte, mais il a placé son génie au service de son pays et de son roi, et accepté de bonne grâce les honneurs que ces derniers ont choisi de lui accorder, au lieu de s’ériger en tyran.
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- Sa Majesté n'enverra rien, dit Lefebvre d'un ton prosaïque, car elle est enfermée dans Königsberg tout comme vous ici. Vous n'auriez pas à en rougir ; sans prétendre être Napoléon, je me crois capable de m'emparer d'une ville avec un rapport de force de deux contre un et tous les canons de siège qu'il me faut. J'aimerais autant épargner les hommes, tant les vôtres que les miens.
- Je ne suis pas le colonel Ingersleben, dit Kalkreuth, faisant allusion au gentilhomme qui avait si rapidement remis la forteresse de Stettin, pour capituler sans avoir tiré un coup de feu ; il se pourrait que nous soyons une noix plus difficile à casser que vous ne l'imaginez.
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Quant à Arkady, il rechignait à tourner casaque tant qu’il resterai une seule de ses ouailles : Téméraire s’était étendu, en détails trop frappants, sur ses récits de trésors, de banquets et de combats épiques ; à l’évidence, le meneur de dragons sauvages redoutait que l’un de ses anciens sujets puisse revenir un jour auréolé de gloire, réelle ou factice, et le défier ; or, son statut tenait moins à la force brute – ses deux lieutenants le surpassaient dans ce domaine – qu’à une alchimie subtile mêlant charisme et vivacité d’esprit, ce qui rendait sa position d’autant plus vulnérable.
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- […] Grâce à Dieu, nous avons des lois en Grande-Bretagne, qui limitent le pouvoir des hommes et empêchent quiconque de devenir tyran.
- Ou qui disséminent la tyrannie entre de nombreuses mains, rétorqua Tharkay. Je ne cache pas que le système chinois soit pire ; il existe une limite aux ravages que peut occasionner un despote, et lorsque que ce dernier se montre épouvantable, on peut toujours le renverser ; une centaine de parlementaires corrompus peuvent causer autant d’injustice, voire davantage, et se révéler moins faciles à déraciner.
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Il n'était pas certain de cautionner lui-même ses propres décisions, s'il les avait entendues de la bouche d'un autre ; elles relevaient trop de la folle impétuosité que l'on attribuait généralement aux aviateurs - et non sans raison, semblait-il.
(Il = Laurence)
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