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EAN : 9782385770259
368 pages
Editions Récamier (05/10/2023)
4.29/5   46 notes
Résumé :
Il faut parfois vingt ans pour réparer ses dix-sept ans…

Septembre 1999. Quand Cyril et sa mère Claudia fuient la Normandie en même temps que leur passé, c’est dans une ville futuriste du sud de la France qu’ils décident de poser leurs valises pour un nouveau départ : La Grande-Motte.
Intrigué par cette cité à l’architecture audacieuse, Cyril croise le chemin d’une bande de quatre amis, dans laquelle chacun tient son rôle. Si le garçon venu du ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
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Un tout premier roman assez réussi, qui commence par un bel hommage pour la maman de l'auteure.
Personnellement, que ce soit la fille de... M'importe peu. L'essentiel est là qualité de l'auteur qui écrit le roman. le talent n'étant pas toujours héréditaire. Mais il semblerait qu'ici le talent s'est peut être transmis, mais seul l'avenir nous le dira

Rendez-vous au point zéro est donc un premier roman réussi, assez abouti et très bien construit.
L'auteure a eu l'intelligence d'intégrer la ville comme véritable personnage.
Ses personnages évoluent dans le temps grâce à trois périodes bien distinctes espacées de 10 ans chacune.
Des personnages plein humanité dans le sens où ils traversent le chaos de la vie. Des personnages bien campés et très humains dans leurs qualités comme dans leurs défauts.
L'écriture de l'auteure est agréable.

Je dirais donc un premier roman plutôt réussi, même si je n'ai pas été complètement séduite par le scénario que j'ai trouvé un peu simpliste a mon gout.

Je remercie Babelio et les éditions Récamier pour cet envoi
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Le « Point Zéro », c'est « là où se trouvait le tout premier bâtiment construit de la ville. Sa forme évoquait celle d'un immense poisson qui reposerait sur la dune originelle. »
Nous sommes en 1999 à la Grande Motte. Cyril vient d'y emménager avec Claudia, sa mère. Il se trouve ainsi privé de son environnement habituel : ville, amis, école, père et doit se créer une nouvelle vie. C'est bientôt la rentrée, il entre en terminale. Parviendra-t-il à nouer de nouveaux liens ? A s'intégrer ?
Lorsque ce roman m'a été proposé au cours d'une Masse critique privilégiée, je ne savais pas à quoi m'attendre. Je n'aime pas beaucoup lire les quatrièmes de couverture qui, souvent, en dévoilent tellement sur l'histoire qu'une partie du plaisir de lecture en est gâché.
C'est le titre qui m'a attirée. Je n'imaginais pas du tout ce que représentait ce « Point Zéro ».
Lorsqu'on ouvre le roman, on ne plonge pas directement dans l'intrigue. En effet, Frédérique le Teurnier commence par une genèse de son récit. Elle y rend hommage à la plage de ses vacances d'enfant, la Grande Motte et conclut par un vibrant témoignage d'amour à sa maman, disparue pendant la rédaction de ce livre. J'ai terminé ces quelques pages très émue et la gorge serrée.
La Grande Motte est une station balnéaire dont je ne connaissais rien. L'endroit ne m'attirait pas du tout pour deux raisons : il est réputé pour un afflux de touristes et je déteste la foule, son architecture moderne en béton me semblait froide et prétentieuse. Or, dans son ouvrage, Frédérique le Teurnier transforme la ville en véritable personnage. Apparemment, elle la connaît bien et introduit, au fil de l'histoire, des évocations d'endroits, du style, les aspects féminin et masculin de celui-ci, des symboles dissimulés partout. Mais attention, rien d'ennuyeux dans ces digressions. Elles ne donnent pas du tout l'impression de se plonger dans un guide touristique, comme c'est parfois le cas.
Alice Stern, l'une des principales figures de l'histoire a parcouru la cité en long et en large avec son père, féru de symbolique et qui a attiré son attention sur certains détails incongrus et intéressants, devant lesquels, sans lui, elle serait sans doute passée sans les remarquer. Alice est photographe et son oeil est exercé à déceler des éléments originaux et à les cadrer de manière atypique.
L'histoire se divise en trois parties séparées chacune par dix ans (1999-2009-2019). Ainsi, les adolescents rencontrés au début auront le temps de se transformer en quadragénaires.
Quatre amis très dissemblables se connaissent depuis toujours et vivent à la Grande Motte où ils sont nés.
Alice est très surveillée par ses parents, non qu'ils soient particulièrement sévères. Ils sont plutôt inquiets et craignent qu'il ne lui arrive un malheur. Jeanne est mince et coquette. Sa principale préoccupation est de plaire et séduire. Ludovic est le dernier de la famille. Bien loin de lui apporter tendresse et câlins, cette position fait de lui le souffre-douleur de sa mère qui dirige son hôtel de main de fer et le fait travailler comme un esclave. Quant à Clément, c'est un élève brillant que ses copains surnomment « l'intello ». Il a toujours en réserve une citation appropriée à chaque situation. Jovial et altruiste, il est aimé de tous. Son gros défaut est son addiction à toute sorte de substances parfois dangereuses. L'équilibre de ce petit groupe se trouve menacé par l'arrivée d'un « nouveau », Cyril. Il descend du Nord, sa mère ayant décidé qu'elle en avait assez de la grisaille et de la pluie. Et puis, elle veut mettre le plus de distance possible entre elle et son ex-mari qui, en dépit de ses belles promesses, s'est, une fois de plus, retrouvé à la case prison.
Cyril n'aime pas l'école. Il ne sort jamais sans son carnet de croquis et représente ce qui l'entoure. Ce qui le rapproche d'Alice, au grand dam de Ludo, son amoureux transi.
Selon les époques, on verra se développer des thèmes tels que l'adolescence, l'amitié, les passions, la jalousie, la responsabilité et l'amour (ou son manque) des parents pour leurs enfants, la drogue, le harcèlement, la culpabilité, la gloire, la mort et surtout l'art, omniprésent.
Les trois parties sont introduites par un dessin, oeuvre de Cyril, que nous devons, en réalité, à François Harrigau, le compagnon de l'auteure, auquel elle adresse ses remerciements.
Quant à ce fameux « Point Zéro », ce n'est pas seulement un endroit emblématique de la ville, mais c'est aussi le point de départ de nombreux événements, et l'état dans lequel retombent des personnages que la vie prend un malin plaisir à séparer.
Certains moments traversés par les protagonistes ont réveillé en moi des souvenirs : la jeune fille immobilisée par un plâtre alors qu'il fait si beau dehors et qu'elle ne peut pas bouger. Ou les mariages qu'Alice doit immortaliser en tant que photographe. Frédérique le Teurnier décrit avec une ironie mordante ces « wedding planners » où « chaque fiancée semblait lancée dans le concours du " je ferai mieux que mes copines" » et développe des « idées (…) de plus en plus farfelues ». J'ai vécu une cérémonie dont on pouvait se demander où s'arrêterait cette extravagante folie des grandeurs.
J'ai adoré ce livre et j'ai été surprise et heureuse de découvrir que l'auteure me l'avait personnellement dédicacé, ce dont je lui suis reconnaissante.
Un grand merci aux éditions Récamier et à Babelio qui me l'ont envoyé.
PS : Un petit couac, cependant : la confusion de « veille » et « vieille » : « en repensant à sa balade de la vieille » ou « Cyril était arrivé la vieille ».
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Cyril arrive de la Normandie à La Grande Motte juste avant la rentrée 1999, sa mère a décidé de fuir la grisaille, mais surtout son ex-mari incarcéré pour un braquage, ils ont choisi cette ville pour entamer une nouvelle vie. A dix-sept ans, le garçon n'aime pas l'école, il désirerait travailler pour aider sa mère, mais elle tient à ce qu'il passe son bac, sa seule vraie passion est la peinture. Un soir il rencontre Alice, la photographie est son jardin secret, son père l'a initiée à la symbolique particulière de la ville et elle ne se lasse pas de l'explorer. Tous deux ne peuvent que se rapprocher, Alice le présente aux trois autres amis de sa bande. Si Clément est altruiste et ouvert, Ludovic et Jeanne lui réservent un accueil glacial. Ils se connaissent depuis l'enfance et n'ont aucune envie d'intégrer le nouveau. D'autant plus que Ludovic est amoureux d'Alice et sent tout de suite qu'elle lui préfère Cyril, Jeanne quant à elle aime surtout séduire et se contente d'une relation malsaine avec Ludovic, en jalousant Alice. Tout le groupe entame son année de terminale, Ludovic et Jeanne s'acharnent sur Cyril, les tensions montent jusqu'à la nuit du passage à l'an 2000 où un drame les marquera tous.

Le roman est divisé en trois parties (1999, 2009 et 2019 ) où l'on suit les protagonistes, de leur adolescence à l'aube de la quarantaine. le drame du Nouvel An conditionne leurs relations durant vingt ans, il faudra un nouveau drame, évité de peu pour en finir avec les vieilles tensions. Les personnages sont très convaincants, ils ont de l'épaisseur et sont bien travaillés. Pas de super héros, mais des humains avec leurs qualités et leurs défauts qui se débattent dans leurs problèmes personnels ou familiaux. La ville est un personnage à part entière, je ne la connais que par les cartes envoyées par une amie qui y va chaque année, je l'ai toujours trouvée moche et bétonnée, mais ce livre m'a fait découvrir sa riche symbolique et son histoire, j'ai compris qu'on puisse l'aimer. J'apprécie de découvrir ainsi ce lieu, d'autant plus que l'auteure a évité le style « brochure de l'office du tourisme ». La ville et ses mystères s'intègrent parfaitement à l'intrigue sans lourdeur ni longueur.

Il s'agit d'un premier roman très réussi, très bien écrit et bien construit. L'intrigue se déploie de manière crédible, les personnages évoluent comme on peut s'y attendre. A travers leurs péripéties, de nombreuses thématiques sont abordées. J'ai aimé le fait que les personnages ne sont pas lisses : Clément est un bon élève promis à un brillant avenir, il est ouvert aux autres, mais il souffre de diverses addictions, Ludovic est amoureux d'Alice, sa jalousie envers Cyril le pousse au pire, mais à la maison il est rejeté par sa mère qui lui préfère ses autres enfants et l'exploite sans scrupule dans son hôtel, le rejet d'Alice sera celui de trop. Son attitude envers Cyril est odieuse, mais il a des excuses.

La thématique du temps qui passe est passionnante, il faudra vingt ans au groupe pour cicatriser leurs blessures d'adolescence, du moins pour vivre harmonieusement avec leur passé. Ils ont fini par apprendre la nuance. le grand thème sous-jacent est celui de la non communication. Les personnages ne s'écoutent pas, ne s'expliquent pas et restent avec leurs interprétations erronées, sources de tous leurs problèmes.

J'ai beaucoup aimé ce roman original et je remercie Matatoune de me l'avoir envoyé, je l'ai transmis à sa destinataire finale qui est enchantée de découvrir son lieu de vacances favori sous un autre jour. Je trouve la couverture magnifique, elle donne le ton de l'histoire.
Lien : https://patpolar.com/
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En septembre 1999, Cyril et sa mère emménagent à La Grande Motte pour un nouveau départ. Pour le jeune homme de 17 ans, la découverte est totale. Cette station balnéaire à l'architecture rétro-futuriste est pour le moins étrange, séduisante ou hideuse pour celui qui la regarde. C'est en arpentant ses rues que Cyril fait la rencontre d'Alice, originaire de la ville et amoureuse du charme audacieux de cette dernière. Elle lui fait découvrir la station balnéaire qu'elle aime photographier et en même temps l'intègre à son groupe d'amis : Clément, Ludovic et Jeanne. Mais tandis que Cyril et Alice s'attirent l'un l'autre inexorablement, certains voient d'un mauvais oeil ce rapprochement. Alors que les dissensions se multiplient dans le groupe, la nuit de la St Sylvestre 1999 va marquer d'un coup leur destin… sans pour autant mettre un coup d'arrêt à leurs relations.

Le Point Zéro est une des plus belles plages de la Grande Motte qui a vu la naissance de la cité balnéaire dans les années 1960 et qui donne lieu au titre du premier roman de Frédérique le Teurnier. L'auteure, dans un avant-propos touchant, nous expose son attachement à cette ville à l'architecture si particulière qu'elle a connue petite lors de vacances d'été. Tout son récit qui tourne autour d'une bande de copains qui se retrouve à chaque fois dans un intervalle de 20 ans (2009 puis 2019) donne ainsi lieu à une description instructive et élogieuse de la Grande-Motte dont on suit l'évolution au fil du temps. Et l'on peut dire que Frédérique le Teurnier sait charmer son lecteur et attiser la curiosité autour de cette ville du Sud que j'ai découvert personnellement une seule fois, lors d'une journée à la plage. le souvenir n'est guère positif : du béton partout, du vent, du sable qui fouette, une mer grise. Mauvais karma, ce n'était sûrement pas le bon jour pour découvrir cette cité que l'auteure nous dépeint sous ses plus beaux atours et que là, je découvre sous un autre jour, beaucoup plus plaisant,
La Grande-Motte offre donc le cadre à cette histoire où le lecteur suit la vie de quatre ados devenus adultes, personnages qui nous deviennent familiers et attachants au fil du temps. Malgré les aléas de la vie, les trahisons et les drames, tous se retrouvent à un moment donné à La Grande Motte, lieu de leurs premières amours et premiers chagrins. C'est avec un réel plaisir que l'on suit leur cheminement, des histoires de vie très belles, certaines plus communes, toujours sincères et réalistes en tous les cas.
Ce qui est sûr, c'est que Frédérique le Teurnier à l'art de raconter les gens et les lieux, dans un style plein de fraîcheur. « Rendez-vous au point zéro » est plaisant à lire du début à la fin et même si ce n'est pas le genre de littérature dont je raffole, j'ai passé un très agréable moment de lecture.

Merci à Babélio et aux éditions Récamier pour cette jolie découverte.
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Septembre 1999, c'est bientôt la rentrée. En ce dernier soir de vacances, Alice décide de sortir malgré l'interdiction de ses parents. Elle fait le mur et rejoint ses amis, Jeanne, Clément et Ludovic. Âgés de dix-sept ans, ils se connaissent depuis l'enfance et entrent en terminale. Ce soir-là, Alice est excédée : chacun tient son rôle habituel. Elle ressent un besoin de sortir du bar. Amoureuse de sa ville, La Grande-Motte, elle en connaît tous les contours : les angles, les courbes, le féminin, le masculin, la plage, le béton, etc. Elle a envie de souffler et de se consacrer à son jardin secret : la photographie. Ses pas la mènent au pied de la Grande Pyramide, « le bâtiment emblème et fétiche de la station » (p. 33). Un garçon de son âge l'interpelle : il s'appelle Cyril.

Originaire de Normandie, ce lycéen vient d'emménager dans la ville avec sa mère. le lendemain, Alice et lui se croisent par hasard sur la plage. La jeune fille est accompagnée de sa bande de copains habituelle. Un rendez-vous est pris : elle va lui faire visiter et aimer La Grande Motte. Elle intègre le nouveau, dans le groupe. Si la magie entre Alice et Cyril est évidente, si des amitiés se nouent, certains n'acceptent pas de modifier l'ordre établi. Des rapprochements s'effectuent, des tensions naissent. C'est alors que le 31 décembre 2019, un drame bouleverse l'existence de tous. Ce qui devait naître n'existera pas.

Le roman est découpé en trois décennies : 1999, 2009 et 2019. Chacune est refermée par un dessin de François Harrigau, le compagnon de Frédérique le Teurnier. J'ai aimé cette manière originale de valoriser les moments forts des différentes parties. En 1999, j'avais une vingtaine d'années, aussi, je me suis sentie très proche des préoccupations des protagonistes. J'ai savouré cette bouffée de nostalgie. Les lieux et les époques sont des personnages : ils influent sur les évènements. J'ai aimé suivre l'évolution des adolescents devenus adultes. Ils m'ont semblé authentiques et nuancés. Ils ont suivi des chemins différents. Les uns ont suivi la voie qui leur était tracée, d'autres ont créé leur destin et certains continuent à se chercher. Sans la tragédie qui a marqué leur passage à l'an 2000, qui seraient-ils ? Ils ne seraient pas les mêmes, c'est certain. Leur histoire est imprégnée de rendez-vous manqués, de rapprochements empêchés, de liens imprévus, d'évidences malmenées par la vie, de chagrins, d'espérances et de « si » et de « peut-être ». J'ai été happée par le récit, car je ne pouvais prévoir les choix de chacun.

J'ai adoré Rendez-vous au point zéro.

Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
(...) toutes ces cérémonies [de mariage] lui avaient définitivement ôté l'envie de s'unir à qui que ce soit. Quelque chose d'aussi beau et simple que l'amour entre deux êtres devait-il nécessiter autant de mise en scène ?
Il faut dire que le mariage avait le vent en poupe [2009], l'ère des 'wedding planners' était en plein boum, et chaque fiancée semblait lancée dans le concours du 'je ferai mieux que mes copines'.
(p. 165-166)
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Pour dissimuler son trouble [érection], il avait stoppé net leurs petites chamailleries et s'était allongé sur le ventre sur sa serviette en prétextant vouloir se reposer. Il avait détourné la tête et s'obligeait à penser à des choses désagréables, sa mère venant en haut du classement.
(p. 37)
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C'était un dimanche maussade, de ceux où les artères de la Grande-Motte étaient balayées par le Mistral. Le sable s'infiltrait partout dans ces cas-là. Et le décor balnéaire avec ses palmiers, à quelques jours de Noël, paraissait incongru.
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Parfois il se demandait s'il était réellement amoureux. [...] Mais il chassait ces idées et se rassurait en se disant que, en devenant plus matures, les amours deviennent plus réfléchies et profondes. Ce dont il avait besoin, ce dont ils avaient tous besoin, c'était de stabilité. Et pour longtemps.
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Après avoir vécu ces dernières années en banlieue parisienne, il retournait s’installer à Evreux, car pour lui, le temps s’était arrêté là-bas vingt ans plus tôt. Le train de la vie étant passé sans lui à bord, il voulait revoir le quai.
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