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Jean-François Merle (Traducteur)
EAN : 9782265089174
252 pages
Fleuve Editions (14/10/2010)
3.8/5   264 notes
Résumé :
L'équipée sauvage de deux octogénaires partis pour un ultime voyage le long de la légendaire route 66... Sublime !

Avis de recherche : Ella et John Robina, couple de citoyens américains à la retraite, vus pour la dernière fois au volant de leur camping-car le Cherche-bonheur, aux abords de Detroit. Si vous avez des informations, merci de contacter au plus vite leurs enfants au numéro qui suit...
Après une longue vie et soixante ans de mariage, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (88) Voir plus Ajouter une critique
3,8

sur 264 notes
Je viens tout juste de finir ce roman et je dois dire qu'il va rester graver dans ma tête pendant un bon moment : il est fabuleux!!!!
C'est une belle leçon de vie que nous offre Michael Zadoorian a travers ce couple d'octogénaire, tous les deux gravement malades qui décident de faire le dernier voyage de leur vie commune en traversant les États-Unis. Avec ce voyage, Ella la narratrice nous parle de sa vie avec son mari John, ses enfants et petits-enfants, de sa jeunesse, de ses amis. Ella et John sont un couple incroyable, elle rongé par le cancer et submergée par les douleurs et lui atteint de la maladie d'alzheimer. On pourrait croire que ce roman va être triste mais pourtant c'est tout l'inverse, Ella est pleine de courage et la maladie de John est présenté de façon très drôle.
De plus, Ella nous fait découvrir son pays a travers la route 66 (qui est mon rêve), partis de Détroit ou ils vivent depuis des années, ils vont traversés états après états jusqu'en Californie. Chaque chapitre est découpé par état et nous livre son lot d'anecdote.
En tout cas ce roman est une vrai surprise pour moi et maintenant je peux répondre a la question "si vous deviez emmener un livre sur une ile déserte....?", ça serait sans hésiter que je répondrais "le cherche bonheur".
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John a la mémoire qui flanche, Ella vide ses dernières forces dans la lutte contre un cancer, mais pour ne pas finir à l'hospice ou comme cobaye dans un hôpital, ils s'évadent contre l'avis de tous, médecins et enfants, dans un voyage en camping car sur la mythique route 66.

Pas à toute vitesse, comme Kerouac, mais en appréciant chaque moment pour ce qu'il cache de sublime, en jetant au plus vite la douleur derrière les petites pilules bleues, en redevenant enfant devant le spectacle de la vie, en savourant sa futilité et son insignifiance, sans en faire un drame.

Dans le Cherche-bonheur, petite maison roulante, les kilomètres fondent sous les pneus, les diapositives des vacances passées défilent sous les yeux, les hamburgers sont plus forts que la menace du cholestérol, la vie devient plus folle, plus intense, mêlée de joie et de peine, de tendresse et d'amour.

Une histoire merveilleuse qui raconte une fin heureuse, celle où l'on choisit d'écrire soi-même le dernier paragraphe, sans que le vieux et le moche (perte d'autonomie, maison de retraite, douleurs ...) viennent éclabousser tout le livre de la vie à deux.

Beaucoup d'émotion et parfois le cœur se serre.
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Ella et John Robina, couple d'octogénaire veulent fuir les réalités de la vieillesse et un quotidien qui se résume à la prise ordonnée de médicaments ou aux allers retours entre leur domicile et l'Hôpital.

Mais pourquoi finir ses jours entre quatre murs sur un lit d'hôpital
lorsqu' on peut profiter des derniers instants de sa vie
au maximum ?

Les clés de leur évasion se confondent depuis 40 ans avec celles de leur camping-car » le cherche Bonheur « . Aussi, un beau matin, ils décident de lui faire reprendre du service en sillonnant l'Amérique via le tracé de la mythique route 66 et cela, bien sûr, contre l'avis de leurs proches.

Nous embarquons donc avec Ella et John pour un dernier voyage initiatique. C'est le début d'une belle et émouvante aventure … Une histoire touchante ; Un voyage rythmé par les souvenirs d'une vie pleine et chaleureuse.

Cette lecture n'est pas un bol d'air malgré l'évasion qui est la trame de fond de ce roman. Ce récit est une véritable leçon de vie sur l'Amour qui unit deux êtres chers, la Maladie pour laquelle le temps devient un compagnon funeste et la dignité qui devrait être celle que l'on accorde à tout être humain sans distinction d'origines ou d'âges.
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Ella et John Robina, couple d'octogénaire veulent fuir les réalités de la vieillesse et un quotidien qui se résume à la prise ordonnée de médicaments ou aux allers retours entre leur domicile et l'Hôpital.

Mais pourquoi finir ses jours entre quatre murs sur un lit d'hôpital
lorsqu' on peut profiter des derniers instants de sa vie
au maximum ?

Les clés de leur évasion se confondent depuis 40 ans avec celles de leur camping-car » le cherche Bonheur « . Aussi, un beau matin, ils décident de lui faire reprendre du service en sillonnant l'Amérique via le tracé de la mythique route 66 et cela, bien sûr, contre l'avis de leurs proches.

Nous embarquons donc avec Ella et John pour un dernier voyage initiatique. C'est le début d'une belle et émouvante aventure … Une histoire touchante ; Un voyage rythmé par les souvenirs d'une vie pleine et chaleureuse.

Cette lecture n'est pas un bol d'air malgré l'évasion qui est la trame de fond de ce roman. Ce récit est une véritable leçon de vie sur l'Amour qui unit deux êtres chers, la Maladie pour laquelle le temps devient un compagnon funeste et la dignité qui devrait être celle que l'on accorde à tout être humain sans distinction d'origines ou d'âges.

Juste un mot : émouvant !
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Ella et John partent en vacances en empruntant la mythique route 66 d'est en ouest à bord de leur camping-car. Rien d'extraordinaire à cela... sauf qu'ils ne sont plus tout jeunes (60 ans de mariage donc probablement octogénaires), qu'Ella est rongée par un cancer et se déplace avec un déambulateur, et que John (au volant) atteint de dégénerescence précoce, perd régulièrement la boule...

Cancer + Alzheimer + déchéance physique + conjoint malade + fin de vie + camping-car + séances diapos + road-movie => j'ai peur, je flippe, je n'aime pas, donc je fuis.

Tous ces ingrédients sont réunis dans ce roman, et pourtant j'ai persisté, à doses homéopathiques, certes, mais bon... Pourquoi ?
- parce que beaucoup de lectrices ont aimé
- parce qu'il m'était recommandé par des proches plus concernés que moi par les perspectives effrayantes évoquées
- parce que c'était une 'lecture commune', ce qui me pousse en général à aller au bout, par respect pour la co-lectrice, et pour en discuter en connaissance de cause
- et puis parce que cet ouvrage respire malgré tout le courage, l'optimisme envers et contre tout/tous, et n'est de ce fait ni trop larmoyant, ni trop sirupeux, contrairement à ce que je redoutais. Il réussit même à être drôle par moments.

L'ensemble m'a quand même fortement plombée : même s'ils s'aiment encore, ces deux-là, et partagent des moments tendres, on baigne dans les divagations du pépé, l'impatience de sa femme, ses souffrances physiques, l'incontinence et les odeurs du vieillard, la mauvaise humeur. Bref, le tableau est terriblement réaliste et bien peu réjouissant, donc.

Une lecture facile, mais pas plaisante pour moi. Roman flippant, flippant, flippant...

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Citations et extraits (68) Voir plus Ajouter une citation
On raconte qu’ Ambrose Bierce – dont j’avais adoré les nouvelles, terrifiantes quand j’étais jeune -, à soixante-dix ans passés, avait décidé sur un coup de tête de partir pour le Mexique. « Je me rends bien compte qu’il est possible, voire probable, que je ne revienne pas. » Il a aussi écrit : « Il s’agit de couper l’herbe sous le pied à la vieillesse, à la maladie, et aux chutes dans les escaliers de la cave. » Moi qui connais bien les trois, je ne peux qu’applaudir avec chaleur ce cher Ambrose.
Bref, nous n'avons rien à perdre. J'ai donc décidé d'agir.
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Nous sommes attachés à l'endroit où nous vivons. On peut se poser cette question : alors pourquoi est-ce qu'on voyage ?
Il n'y a qu'une seule réponse possible : on voyage pour apprécier son foyer.
Que l'on ait un métier, qu'on s'occupe de ses enfants et de son intérieur, le quotidien n'échappe pas à une certaine monotomie. En vieillissant, on désire cette monotomie, on la recherche. Les enfant ne le comprennent pas. Ils n'ont de cesse que de bousculer l'ordre des choses : remplacer les vieilles affaires confortables et familières, comme la voiture rodée à sa main ou la bouilloire qui fait un drôle de bruit quand l'eau frémit. Mais la monotomie est un piège. Elle participe au rétrécissement de son propre espace, elle crée des oeillères. Quand se produisent des nouvelles choses, difficile de les considérer comme agréables. Ce qui signifie qu'il est impossible d'apprécier les moments de grâce ou de chercher les endroits où ils pourraient surgir. Ou encore que ces moments de grâce se présentent et qu'on est incapable de s'en rendre compte.
C'estb pourquoi il faut voyager.
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Vieillir ensemble, c’est aussi cela :
.
Que nous ne disions rien me va très bien. Parler romprait le charme. L’espace d’un instant, je suis si heureuse que je pourrai pleurer. Voilà exactement le genre de chose qui fait que j’aime tant voyager, et que j’ai désobéi à tout le monde. Nous deux réunis comme nous l’avons toujours été, sans rien dire, sans rien faire de particulier, simplement “en vacances”. Je sais bien que rien ne dure mais, quand on sait que le film va bientôt se terminer, on a parfois la possibilité de rembobiner et d’en prendre un peu sans que personne ne le remarque.
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Je repense à un incident quand Kevin était à la maison, voici quelques années, et qu'il installait le pare-tempête sur la fenêtre de la prote d'entrée. Il s'était coupé le doigt sur un gond. Il n'était pas rouillé, Dieu merci, mais méchamment tranchant. Il était entré dans la cuisine en saignant comme un bœuf. Dès que je m'en étais aperçue, je m'étais ruée pour aller lui chercher un pansement. J'avais badigeonné un peu d'antiseptique sur la blessure et entouré le doigt avec le sparadrap, ajusté juste ce qu'il fallait. Puis j'avais saisi ce doit et, dans même y pendre garde, y avais posé un bisou. « Et maintenant, c'est guéri », avais-je ajouté. Quand j'avais levé la tête, j'avais vu un homme de quarante-quatre ans. Je n'avais pas fait ce geste depuis plusieurs dizaines d'années, et pourtant rien ne m'avait paru plus naturel.

Voilà le genre de pensées qui me coupe le souffle quand elles me viennent à l'esprit. Au moment où je commence à croire que je m'habitue à la situation présente, un truc comme ça vient tout bousiller et me laisse anéantie.
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Le cliché suivant montre justement cela, un bouquet de feuilles sur la table, et je me rends compte que tout le problème des photographies est là : est-ce qu'on se souvient de l'instant en soi ou du moment où la photo a été prise ? À moins que l'image ne soit l'unique raison pour laquelle on se souvient de l'instant ? ( Non, je refuse de le croire.)
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Videos de Michael Zadoorian (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michael Zadoorian
Bande annonce du film The Leisure Seeker (2017), adaptation du roman de Michael Zadoorian (paru en français sous le titre Le cherche bonheur).
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