Avec ce dernier volet du "Chant de la Terre",
Michael Coney reprend les aventures de Fang et de ses compagnons gnomes ainsi que celles de Nynève là où il les avaient laissées dans le tome précédent.
C'est toute l'histoire des chevaliers de la Table ronde qui est ici revue pour finalement retomber pleinement dans la science-fiction au cours des derniers chapitres.
Ce cycle est d'une grande richesse, toujours finement ciselé et agrémenté d'un humour tendre, trait majeur de l'ensemble.
Il s'agit toujours et encore de libérer Starquin-le-Cinq-en-Un et les Didons oeuvrent dans ce sens avec des façons de faire bien différentes.
L'utilisation des aléapistes est un ressort incroyable qui donne au cycle une envergure et un caractère vertigineux proprement hallucinant.
Dans sa préface, Gérard Klein retrace l'histoire de ce qui fut appelé la "Matière de Bretagne" et rappelle au passage tout le bien qu'il pense de la pentalogie de Coney.