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La saga des sorcières (Anne Rice) tome 1 sur 4

Annick de Scriba (Traducteur)
EAN : 9782265079649
768 pages
Fleuve Editions (17/08/2004)
4/5   622 notes
Résumé :
Sous le porche dune vieille demeure à l'abandon de La Nouvelle-Orléans, une femme frêle et muette se balance dans un rocking-chair : Deirdre Mayfair est devenue folle depuis qu'on lui a retiré, à la naissance, sa fille Rowan pour l'envoyer vivre à San Francisco. Et derrière la grille du jardin, un homme, Aaron Lighter, surveille inlassablement Deirdre, comme d'autres avant lui, pendant des siècles, ont secrètement surveillé la famille Mayfair. Car ils savent que, de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (69) Voir plus Ajouter une critique
4

sur 622 notes
Challenge Pavés 2014-2015

Ce premier tome de la Saga des Sorcières Mayfair est une relecture. Voilà des années que j'avais dévoré ce roman sans jamais conclure la trilogie avec les tomes suivants. Avec le Challenge Pavés, c'est l'occasion pour moi de redécouvrir et achever ces romans de mon auteure fétiche.
Anne Rice explore régulièrement le monde fantastique et réinvente à sa manière diverses créatures ou légendes. Avec cette saga, elle s'intéresse au cas des sorcières.

"Le lien maléfique" (The Witching Hour) est le premier tome de cette trilogie, sorti en 1990. Il délaisse l'univers des vampires pour développer une saga familiale fantastique. L'histoire des Mayfair remonte loin alors que la chasse aux sorcières se pratiquait encore en Europe au 16ème siècle. de génération en générations, la lignée principale des Mayfair a engrangé richesse et pouvoir par le biais d'un pacte avec une entité mystérieuse. Un pacte dont l'héritière actuelle doit s'acquitter.

J'ai adoré me replonger dans le récit de cette famille unique. Si les drames et les moments heureux se succèdent comme dans toutes familles, il n'en reste pas moins que les évènements qui ponctuent leur histoire suscitent un vif intérêt. Anne Rice nous emmène pas à pas dans les méandres de cette histoire maudite. Grâce au légendaire Talamasca, on a accès à l'ensemble de la chronologie sous la forme d'un dossier, résultat de siècles d'observations et d'un travail de synthèse monumental par Aaron Lightner. Une narration particulière qui introduit parfaitement bien ces retours vers le passé.

J'aime beaucoup les sagas familiales, voyager dans le temps au coeur d'une même famille, et je dois dire qu'avec ce récit, Anne Rice me comble. S'ajoute à cela la richesse de sa plume qui décrit tout merveilleusement bien. On vit vraiment les évènements, on parcourt les lieux sans difficulté tant l'imagination n'a que peu de travail à faire. le petit plus est au niveau des descriptions de la maison des Mayfair, l'architecture, la composition, les matières, l'agencement, tout est précis et on n'a qu'une seule envie, y être pour de vrai.

Du très bon Anne Rice dont j'ai hâte de découvrir la suite. Petit à petit je vais rattraper mon trop grand retard dans la bibliographie de cette auteure dont je ne me lasse pas et admire la plume.
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Rah, je l'ai EU ! J'y suis arrivée. Non sans mal... Mais bon dieu quel chemin de croix, sans rire. (mais si, c'est de l'humour ! Enfin si vous connaissez pas le bouquin vous pouvez pas saisir... Arf !)
A la page 528 je me demandais encore ce que je faisais là, et ça n'aurait pas été une lecture commune de forum, je l'aurais sans doute abandonné en cours de route.
A. Rice s'est lancé dans le projet fastidieux de décrire des sorcières sur plusieurs générations, et c'est plus que fastidieux, c'est ennuyeux. D'autant que le système "archives" et rapports, dans les bouquins, de mon point de vue, ça va bien un peu, mais trop, c'est trop, c'est un des trucs qui blessent avec les nouvelles de Lovecraft parfois, mais là on atteint des sommets, parce qu'on en a en gros 500 PAGES !
Avec des répétitions multiples.
Du coup les moindres petites répétitions de mots ou d'images m'ont prodigieusement agacée, alors que je trouve qu'A. Rice écrit plutôt bien dans l'ensemble. Les répétitions de ce type sont flagrantes dans le très court passage que j'ai mis en citation . La même image de corps tordu pour les deux, deux fois le mot corps, trois fois le mot main en quelques lignes. La maison de First Street est décrite un milliard de fois au bas mot (bon j'exagère, je suis née du côte de Marseille...).
Et ça digresse, ça part (et ça revient souvent sur) dans des considérations familiales sur des personnages secondaires dont on a rien à braire, ça tourne en rond. Et je me suis grandement em.... sur pas mal de passages des fameuses archives, à part sur les deux premières sorcières. La fameuse "évolution" de Lasher que les archives sont censées nous décrire n'est évoquée qu'à demi-mots, on ne le découvre réellement que quand il s'attaque à Rowan.
Les seuls passages intéressants qui ont fait que je me suis accrochée jusqu'au bout sont, bien évidemment, ceux concernant Rowan et Michael.
Mais j'ai été super déçue par la fin.


Bref ce bouquin est pour moi une assez grosse déception (Je m'attendais à donner la même note qu'à "entretien avec un vampire", qui m'avait un peu gonflée aussi, mais très nettement moins, c'est un fait, c'est pour cela que je viens de mettre mon avis sur celui-là aussi, mais avec cette fin que j'ai trouvée naze, ce sera moins.)
J'ai les deux suivants mais aucune envie de les lire. Un jour peut-être, si j'ai rien d'autre à lire (mais ça m'étonnerait que ça arrive...).
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Ou comment Anne Rice a réussi à m'embarquer dans une autre saga

Comme la Chronique des vampires, j'avais dévoré il y'a plus d'une dizaine d'années la saga des sorcières d'Anne Rice. Et vu qu'il y'a de sublimes rééditions, je me suis dit que j'allais vous en faire profiter, bandes de petits veinards ! Alors bien évidemment, la saga des sorcières est l'une des sagas les plus abouties que j'ai pu lire, avec une mythologie qui est franchement hallucinante !

Ici, nous ne fréquentons pas les vampires de la Nouvelle Orléans, mais une très vieille famille de la Nouvelle Orléans. Et une famille de sorcières attention ! Cette saga a surtout permis de mettre en avant l'organisation inventée par Anne Rice : le Talamasca, car nous commençons dans ce tome à découvrir l'ampleur de leur connaissance. Alors, Spin off, pas Spin Off, je ne vous en dirai pas plus mais vous aurez des personnages communs, bien entendu. Je vous laisserai lire tous ces petits pavés pour le découvrir (moi, sadique ? Laissez moi y réfléchir)

La plume d'Anne Rice vous enfonce dans une histoire horrible absolue

C'est ce que j'aime chez cette auteure, je ne vous le cache pas. C'est que sous couvert d'une plume particulièrement élégante, un style recherché, cette femme peut vous dépeindre des horreurs qui vous tordra les boyaux et vous forcera à passer des nuits blanche à la lire (et à la chroniquer tant qu'à faire)

La famille Mayfair, c'est une grande famille qui s'étend sur des générations. Anne Rice doit beaucoup aimer les grandes familles et on a l'impression qu'elle aime se pencher sur leurs histoires. Ici, dans les légendes familiales, on va parler de fantômes, de sorcières mais aussi de trucs franchement horribles comme les meurtres, les pouvoirs surnaturels, l'inceste… Brrr, rien qu'en y pensant, j'en ai encore des frissons.

Que vous dire de plus, ce premier tome plante la légende de la famille Mayfair afin de vous plonger dans une intrigue plus que corsée, où vous vous demandez jusqu'où l'auteure peut nous mener. Cela nous fait peur, mais nous continuons à lire quand même. Je tiens toutefois à vous dire que certaines scènes sont particulièrement érotiques et gore en même temps. C'est pour un public très averti que c'est réservé. Mais si vous aimez ce genre de lectures, vous y trouverez grandement votre compte, à condition bien sûr que vous aimiez le style si particulier de l'auteure.

Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Résumé:

Sous le porche dune vieille demeure à l'abandon de la Nouvelle-Orléans, une femme frêle et muette se balance dans un rocking-chair : Deirdre Mayfair est devenue folle depuis qu'on lui a retiré, à la naissance, sa fille Rowan pour l'envoyer vivre à San Francisco. Et derrière la grille du jardin, un homme, Aaron Lighter, surveille inlassablement Deirdre, comme d'autres avant lui, pendant des siècles, ont secrètement surveillé la famille Mayfair. Car ils savent que, de génération en génération, les femmes du clan se transmettent leurs maléfiques pouvoirs et que la terrifiante et fabuleuse histoire de cette lignée de sorcières ne fait que commencer...


Mon avis:

Ouf ! Je suis enfin venue à bout de cet énorme pavé (presque 800 pages d'une toute petite écriture et aucune perte de papier, c'est du sport !! :P) ! Même si j'ai bien pensé 1 ou 2 fois que certains passages auraient pu être légèrement abrégé, je ne me suis pas ennuyée une seule minute, et je pense que finalement, malgré quelques longueurs, le récit est très bien comme il est.

Je n'avais encore rien lu de cet auteur, mais j'ai beaucoup aimé sa façon d'écrire. Elle m'a un peu rappelé Stephen King, pour cette façon d'amener et d'installer l'histoire, les lieux, les personnages, etc… tout en douceur, en prenant son temps, mais en parvenant malgré tout à nous tenir en haleine et à maintenir un suspens permanent.

Au départ, la famille est très mystérieuse, et on attend avec impatience d'en savoir plus sur elle. Rapidement, on obtient bien plus d'information que ce à quoi on s'attendait. Cet aspect m'a un peu fait penser à « Millénium », pour le talent avec lequel l'auteure décrit les nombreuses ramifications de la famille et leurs vies. Bien sûr, les 2 oeuvres ne sont pas vraiment comparable, parce qu'ici, cette partie du travail est juste énorme ! C'est tellement développé, qu'on en vient à ce demander si ces gens n'ont pas réellement existé, il y a tellement de personnages, de détails sur leurs vies, etc… c'est juste hallucinant !
D'ailleurs, ça prend une telle place dans ce tome, qu'à un moment, j'ai eu peur que ça n'en devienne ennuyeux (des tonnes et des tonnes d'archives, ça peut vite devenir lourd…), mais à ma grande surprise , ça n'a pas été le cas, au contraire, petit à petit, on découvre ces gens, leur histoire, la famille devient moins sombre, on s'attache à eux et on se passionne de plus en plus pour ce qu'il leur arrive.
Finalement, je pense que ça aurait été bien moins intéressant si ça avait été traité autrement.

Ce qui est surprenant aussi, c'est que malgré un très grand nombre de personnages, on ne s'y perd pas. Comme la plupart du temps on nous raconte la vie de la famille chronologiquement, ça ne se chevauche pas, et comme on apprend beaucoup sur chaque personnage, on les différencie assez facilement. Il faut dire qu'ils sont tous passionnant !

Ceux qui font parti de l'histoire qui se passe de nos jours sont aussi très intéressants et attachants, pendant la « période archives », j'avais d'ailleurs hâte de les retrouver et de passer plus de temps avec eux.
Mickael est parfois un peu niais, mais dans l'ensemble, je l'aime bien.
Quand à Rowan, c'est vraiment un personnage très intéressant, elle évolue au fil de l'histoire, mais dès le départ, je trouve que derrière ses airs de jeune médecin « normal », on ressent bien son mauvais côté, sa part de sorcière. D'ailleurs,

[spoiler] finalement, au début, on pourrait croire qu'elle sera meilleure (dans le sens moins mauvaise) que ses ancêtres sorcières, mais finalement, on se rend compte que les autres était plus douce et gentille et qu'elle pourrait bien être vraiment méchante et maléfique au fond d'elle.[/spoiler]

Je trouve ça intéressant, parce que le fait qu'on nous fasse découvrir cette famille de sorcières de l'intérieur était quelque part l'occasion de nous montrer les bons côtés de ces personnages mythiques, les connaître mieux, donne à ces sorcières quelque chose de plus humain, de plus « normal », mêmes si elles restent inquiétantes. Mais j'aime aussi beaucoup l'idée que

[spoiler]finalement, une sorcière reste une sorcière, avec aussi tous ses mauvais côtés… Je trouve que rendre Rowan trop douce l'aurait rendu bien moins intéressante, même si du coup, on l'apprécie moins, forcément ![/spoiler]

Sinon, une chose que j'ai beaucoup apprécié aussi, ce sont les lieux, les décors dans lesquels se passe l'histoire, ils sont très nombreux en raison du nombre de personnages. J'ai particulièrement aimé cette maison qui -à l'instar de ses occupants- est tout d'abord très mystérieuse et inquiétante, mais qu'on fini par aimer, comme si elle était elle aussi un personnage de l'histoire. Et puis, il y a le cadre où l'on passe le plus de temps : La Nouvelle Orléans, pour y avoir passé quelques temps il y a quelques années, j'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver les rues, les décors, les défilés et l'ambiance que j'avais rencontré lors de mon séjour, c'était un petit plus très agréable !

Donc, dans l'ensemble, même si j'aurais peut-être parfois aimé un peu plus d'action, j'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture, j'ai aussi bien aimé le style de l'auteure, et j'ai hâte de lire la suite de ces aventures !

Lien : http://l-imaginarium.forumac..
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Il était une fois une jeune femme qui, en allumant sa télévision, découvrit une série appelée "Mayfair Witches". Cette jeune-femme avait une grande soeur férue de lecture. Appréciant beaucoup la série, elle décida d'offrir, à ladite soeur, le livre qui l'avait inspirée.

C'est ainsi que je me suis retrouvée à lire mon premier Anne Rice (qui n'est plus à présenter) avec ce beau pavé de presque 1000 pages format poche, tome 1 de la saga des sorcières qui ne compte pas moins de trois opus. Parce que oui, vous l'avez compris, la grande soeur, c'est moi !

Wow. Belle petite brique que ce premier volet; il se découpe en quatre parties dont la seconde est assurément la plus longue. A aucun moment je n'ai ressenti de lassitude au cours de ma lecture, pourtant, certains éléments sont rappelés plusieurs fois, sous différentes formes et pourraient sembler rébarbatifs. L'histoire de la famille Mayfair est passionnante. Dérangeante mais passionnante. On se laisse facilement happer par la plume de l'autrice et la manière qu'elle a de nous conter la vie des sorcières de la famille. Elle mêle habilement ordinaire et extraordinaire, s'appuie sur L Histoire et y entremêle SON histoire. Entre vaudou, chasse aux sorcières, légendes familiales, fantastique et superstition, nous découvrons les Mayfair des années 90 (période durant laquelle le roman a été écrit) à travers l'ensemble des témoignages recueillis à leur sujet. En effet, une organisation secrète, le Tamalasca, spécialisée dans les phénomènes paranormaux, observe la famille depuis que la route de l'une de leur ancêtre, Suzanne, a croisé leur chemin.

Dans la première partie, nous découvrons au gré des chapitres :

Deirdre, l'héritière en titre des Mayfair ainsi que les personnes qui l'entourent.

Aaron, un membre de la Tamalasca, qui interroge plusieurs personnes au sujet de la jeune-femme.

Michael, un quadragénaire qui, soumis un phénomène de mort imminente, voit apparaitre d'étranges pouvoirs et se sait investi d'une mission dont il ne se rappelle pas.

Rowan, la fille de Deirdre, éminent chirurgien qui a été adoptée à la naissance et ne connait pas sa famille.

Anne Rice créé des zones d'ombre en ne révélant qu'une partie des choses : ce qui a pu être rassemblé par des observateurs extérieurs. Ce qu'il se passe réellement au sein de la maison de la Nouvelle-Orléans reste le fruit de nos élucubrations. Toutefois, l'ambiance de la ville et l'étrangeté de la demeure de famille ne font qu'ajouter une part mystique au récit. Les phrases sont parfois très courtes, presque mécaniques, d'autres fois plus développées; elles donnent à la fois un rythme et une atmosphère particulière à l'intrigue. Dans tous les cas, elles nous tiennent en haleine, nous exhortant à tourner les pages, à comprendre.

La seconde partie suit toujours les mêmes personnages mais, nous avons également accès aux archives de la Tamalasca et à tout ce qu'ils ont pu rassembler sur les Mayfair. On découvre les ancêtres de Deirdre et Rowan et le chemin qui les a mené jusqu'en Louisiane. le lecteur s'attache à certains personnages et, tout en connaissant par avance leur destin, ne peut s'empêcher d'espérer quelque chose de différent. Nous avançons dans le brouillard, comme Michael et Rowan, les secrets de famille et le tabou de certains sujets rend impossible d'avoir une vision globale du sujet, de comprendre pourquoi ils agissent comme il le font.

Le lien maléfique a aussi un côté très malsain et certaines scènes sont vraiment dérangeantes. Les Mayfair ont des moeurs très particulières. Il est question de sorcellerie, de démon et de plaisir. L'autrice arrive a mélanger attrait et répulsion, envie d'en savoir plus tout en sachant que c'est immoral.

Pour un livre écrit dans les années 90, il n'est absolument pas démodé. Seul le fait que les communications se font uniquement par téléphone fixe nous ramène au passé. Les deux dernières parties sont assez courtes mais vraiment intenses. On commence à entrevoir les pièces manquantes dans la chronologie familiale, à voir confirmer certaines suppositions. Mais a-t-on réellement toute les cartes en mains pour anticiper ce qui va suivre ? Rien n'est moins sûr ! L'autrice nous enferme dans une situation paisible pour mieux nous poignarder par la suite ! Et que dire de cette fin ! Bascule complète dans du fantastique horrifique. Et, cette interrogation permanente : quel est le but de tout ça ? qui manipule qui ? Après avoir tourné la dernière page, je peux vous dire trois choses :

même pas lassée au bout de ces 1000 pages
le tome 2 rejoindra rapidement ma PAL car il faut absolument que je sache ce qu'il va se passer
pourtant j'ai aussi une grosse appréhension parce que je crains le pire !
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
J'ai assisté à deux bûchers collectifs à Trèves. Là-bas, les ecclésiastiques protestants se montrent tout aussi implacables que les catholiques. Ils sont persuadés que Satan a pris pied dans le pays, où il remporte des victoires, et s'acharnent contre de pauvres gens, des niais bien souvent, femmes, boulangers, charpentiers, mendiants et autres, le plus souvent honnêtes, en réalité.
Comme il est étrange que ces fanatiques religieux soient convaincus que le diable est assez stupide pour ne chercher à corrompre que les pauvres et les impuissants. Et pourquoi pas le roi de France, pour une fois ?
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Langtry demanda à Dandrich s'il irait à la réception.
- Moi, je ne manquerais cela pour rien au monde, répondit celui-ci. Il va y avoir un sacré feu d'artifice : Stella a interdit à Carlotta d'emmener Antha hors de la maison. Carlotta ne décolère pas. Elle menace d'appeler la police si tous ces voyous se tiennent mal.
- A quoi ressemble-t-elle ? interrogea Langtry.
- C'est Mary Beth avec du vinaigre dans les veines à la place d'un bon vin millésimé. Elle est brillante mais n'a aucune imagination. Elle est riche mais n'a aucun désir. Elle est horriblement pragmatique, méticuleuse, travailleuse et... d'un ennui insupportable.
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Rowan émit un grognement et serra les lèvres pour stopper le flot de ses paroles, sa rage et sa douleur.
- Allez au diable, espèce de sorcière ! cria-t-elle encore, avalant à moitié ses mots, le corps tordu par la colère qu'elle n'arrivait pas à contenir.
La vieille femme fronça les sourcils. Elle tendit la main et sa canne tomba au sol. Elle réussit à faire un pas en avant, puis agrippa de sa main droite le dossier du fauteuil à bascule juste devant elle. Son corps frêle fit une sorte de contorsion et s'effondra sur le siège. Sa tête heurta les barreaux du dossier et elle cessa de bouger. Sa main glissa de l'accoudoir et se retrouva ballant dans le vide.
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Le médecin se réveilla glacé d'effroi. Il avait à nouveau rêvé de la vieille maison de la Nouvelle-Orléans ; il avait revu la femme dans le fauteuil à bascule ; il avait revu l'homme aux yeux marron.
Malgré la quiétude de sa chambre du Parker Meridien, près de New York, une fois encore il se sentait mal à l'aise. L'homme aux yeux marron lui avait répété d'aider la femme.
Ce n'est qu'un rêve. Il faut que j'en sorte.
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- Il faut croire que l'on peut agir sur l'hérédité, que l'ont peut manipuler les ingrédients, avait-il affirmé (Michael). Si on n'y croit pas, il n'y a aucun espoir.
- Bien sûr que l'on peut, tu l'as bien fait, toi. Et j'aimerais croire que je l'ai fait aussi. Au risque de paraître stupide, je crois que nous devrions... (Rowan)
- Dis-moi...
- Que nous devrions tendre à être parfaits... Et pourquoi pas ?
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