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Critiques de Karine Reysset (211)
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Comme une mère

Le sujet est prenant : être mère avec ou sans enfant... Les mots sont simples. Les émotions sont bouleversantes. La Bretagne est toujours aussi attirante. Belle histoire que ce chassé-croisé de mères à l'expérience et à l'existence différentes. Pourtant, quelque chose m'a manqué pour y adhérer totalement. Un petit rien que je ne sais formuler. Un petit rien qui sépare un bon roman d'un vrai coup de coeur.

Merci pour la découverte de la plume de Karine Reysset, tout en sensibilité et en finesse.
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Comme une mère

Le thème du livre, l’amour maternel et l’intensité que j’ai ressenti à la lecture des premières pages me disaient que ce livre allait me déchirer le coeur. Mais malheureusement ça n’a pas été le cas.

L’histoire est très prenante, j’ai tourné les pages très vite car j’avais très envie de savoir ce qui allait arriver à ce trio. Emilie est une jeune femme paumée, mal dans sa vie, elle est enceinte et désire abandonner son bébé juste après sa naissance. Judith est une femme qui attend désespérément son premier enfant, après de multiples tentatives malheureuses. Elles se voient pour la première fois dans la salle des naissances, l’angoisse est palpable pour l’une comme pour l’autre. L’histoire ne finira pas du tout comme prévu.

Les premières pages ont été pour moi d’une rare intensité, la description de l’attente de la naissance entre l’envie, la hâte, l’appréhension, le bonheur, la peur, la douleur, le questionnement, tout y est. Ces quelques minutes de lecture, trop courtes à mon gout m’ont refait vivre de façon très puissante mes accouchements. J’ai trouvé ce moment extrêmement fort, j’ai adoré.

Passé ce moment de pureté, le récit continue dans l’émotion puisqu’il y est essentiellement question de l’amour maternel entre Emilie qui veut fuir son rôle de mère et qui se fera rattraper par son coeur et Judith qui pleure jusqu’à la folie son désir d’enfant inassouvi.

Karine Reysset donne alternativement sa la parole à chacune des deux femmes ce qui accentue ce sentiment et cet état d’esprit différents et pourtant tellement similaire. Les mots que l’auteur prêtent à ces héroïnes sont justes, forts et pourtant je trouve qu’elle ne va pas assez loin. Le sujet lui permettait pourtant d’en faire des tonnes.

J’ai également été déçue par les faits, une maternité et un corps médical qui méprise les femmes accouchant sous X (c’est un détail dans l’histoire, on peut ne pas le remarquer mais j’ai été choquée) d’une part et d’autre part les événements qui s’enchainent trop facilement pour ces deux femmes alors que leur position de départ est des plus instables. J’ai également trouvé maladroit le coté tout blanc / tout noir.

Un livre duquel j’attendais beaucoup et qui m’a procuré de grand moment mais qui dans l’ensemble m’a légèrement frustrée.
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Les yeux au ciel

Pour les 70 ans de Noé, toute la famille, enfants et petits-enfants, se réunissent aux Myosotis, la villa familiale en Bretagne. C’est l’occasion de ressortir les vieilles histoires, les vieilles rancoeurs et les secrets de famille, l’occasion aussi pour certains de faire le point sur leur vie. Dans ce très joli roman, le lecteur entre dans la famille comme un spectateur, le temps d’un week-end et il s’attache très vite aux personnages. Le roman est très bien construit, chaque personnage raconte un morceau de l’histoire, ce qui donne très vite au lecteur l’envie d’en savoir plus, notamment sur le drame qu’a vécu la famille mais également sur les vies actuelles de chacun, sur leurs sentiments, leurs désirs, leurs doutes,… L’écriture de l’auteur est très juste avec de belles phrases imagées. Un très beau moment de lecture.
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Les yeux au ciel

C'est amusant de lire une histoire qui se passe dans un endroit que l'on connaît un peu, c'est ici le cas puisque c'est à Saint-Lunaire en Bretagne du Nord que l'auteur nous emmène. C'est surtout ma sœurette qui connaît parfaitement cette station balnéaire mais j'y suis aussi allée plusieurs fois.



Un week-end familial va se dérouler sous nos yeux et un coup de projecteur sera porté sur chacun des personnages tour à tour. C'est à l'occasion de l'anniversaire de Noé, le grand-père, que tout le monde se rassemble.

Chacun est venu avec ses tensions, ses joies, ses peines et surtout beaucoup de non-dits, le dialogue n'est pas toujours facile et on va découvrir peu à peu ce qui a fragilisé cette famille, un évènement vieux d'une trentaine d'années.



J'imagine assez bien qu'un film soit tiré de ce livre, les images se formaient sans peine devant mes yeux. J'ai passé un bon moment et je me suis attachée aux différents personnages avec leurs forces et leurs faiblesses.



Une lecture agréable, facile et rapide.
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Un automne à Kyoto

Un roman agréable qui prend différentes formes. Roman à la première personne, dans la tête d’une adolescente qui aime les listes. Une belle histoire qui nous permet de suivre cette jeune fille sur une saison, accompagnant son père et sa petite sœur. Mais pas seulement. C’est une tranche de vie, où l’amour se mêle des visites, où le cœur balance entre la France et le Japon. Je m'attendais à un peu plus de profondeur, on reste peut être un peu trop à mon goût dans les sentiments de la jeune fille, mais l'amour est une préoccupation de son âge.

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Sors de ta chambre !

Clara broie du noir. Cette adolescente de seize ans a pourtant un copain attentionné, Baptiste, qui l'aime comme un fou... mais depuis la mort de sa mère (à qui elle ressemble tant), tout va de mal en pis. Son père s'est remarié et sa belle-mère s'applique à tout changer... tout effacer.

Le jour où elle apprend que son père à l'intention de vendre leur maison de famille, Clara va s'enfermer dans sa chambre et refuser de sortir.

C'est un roman à l'ambiance plombée. Dès les premières phrases c'est le mal-être de Clara qui nous envahit et que l'on va porter tout au long de l'histoire. L'auteur y évoque le deuil, le souvenir, les familles recomposées... et l'amour (tout de même !) de manière discrète et sensible.


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Trois mois et un jour

« Tu es mon frère. Au présent. Pas au passé. »



La mémoire est trompeuse, la mémoire est poreuse. Alors Karine Reysset écrit, se raconte, raconte son frère Loïc, mort de la mort subite du nourrisson alors qu’il avait 3 mois et un jour. Il est né un 3 janvier et mort 3 mois et un jour plus tard, en 1981 L’écriture est pour elle un moyen de construire un pont entre elle et Loïc.



Elle décortique ses souvenirs, fouille, pense, réfléchit, se souvient et consigne tout ça dans ce récit fort émotionnellement, elle s’adresse directement à Loïc. Et pour ne pas le faire mourir une deuxième fois, Karine Reysset imprime le prénom de Loïc dans son livre, dans notre esprit.



Ses parents qui ont pourtant vécu l’innommable, « ont réussi le prodige de vivre malgré la douleur, mieux, à la sublimer pour en faire jaillir du bonheur ». C’est dans cet état d’esprit que Karine a grandit et je trouve très admirable cette perception de la vie.



« Encore une chose que tu ne feras pas »



J’ai été évidemment émue aux larmes par cette mort subite et inévitable, par les mots de Karine pour son frère 4 décennies après sa mort, par cette confiance qu’elle nous offre en se dévoilant entièrement dans ces 400 pages. C’est doux malgré la violence de la mort. La vie après la mort, la vie d’une petite fille qui a cessée d’être petite le 4 avril 1981. Vingt ans après avoir écrit « autobiographie sans mon frère », elle récidive et j’ai vibré sous ses mots.



« Ton passage sur terre fut fulgurant, comme une comète, tu nous a percutés en plein cœur. »

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Un automne à Kyoto

Margaux s'apprête à quitter le Japon pour rentrer en France et retrouver sa vie, sa mère, son amoureux... Pleine d'incertitudes, elle revient sur les quelques mois passés à Kyoto en compagnie de sa petite sœur, Apolline, une boule d'énergie et de son père, artiste renfermé.



Margaux a 16 ans, ce voyage l'a changée, par delà les temples et les feuilles d'érable rouges. Dépassant le choc culturel et le dépaysement, elle nous raconte l'absence et les pages qui se tournent. Son récit est entrecoupé de listes illustrées, une touche poétique qui donne l'impression de naviguer dans une bulle.



Une lecture sensible et rafraîchissante, à lire sans jugement.
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L'étincelle

Dans ce roman, Karine Reysset nous raconte son été 1993, enfin l'été de Camille, cet été où sa vie a basculé.



Cet été là, Camille est partie en vacances avec Soline, son amie de première année à Dauphine, dans sa maison familiale en Corrèze.



Camille a grandi dans une famille moyenne, père cadre dans une compagnie d'assurances, mal marié à une femme pétrie de certitudes et de rigidité s'ennuyant au foyer. Bonne élève, elle a été meurtrie en échouant au concours d'entrée à Sciences Po, et a satisfait ses parents en s'inscrivant à Dauphine. Elle emprunte chaque jour le RER D de sa grande banlieue aux beaux quartiers ...



Choc des mondes, au hasard de leurs compétences respectives elle a connu Soline et s'en est rapprochée tout au long de l'année scolaire où ses parents se sont finalement séparés.



Les parents de Soline, bobos avant l'heure, accueillent famille et amis, en une grande tribu tous les étés. Camille observe, note, admire avant de saisir toutes les fêlures, les apparences, les masques ...   



Eté d'apprentissages, de réflexion, d'analyse, d'expériences ... 



Le retour à Paris marquera la rupture avec cette année de transition.



Mais alors qu'elle reçoit le faire-part de mariage de Soline, aujourd'hui, tant d'années plus tard, Camille/Karine se souvient de cet été et nous raconte.



Je me suis régalée à la lecture de ce roman, des descriptions d'un été poisseux où les papillons sont près de s'extraire de leurs chrysalides, quand les failles des adultes  ne sont plus masquées par l'adoration portée aux parents, quand on devient soi ... 



A vingt ans d'intervalle, j'ai retrouvé les sensations d'étés des années 70 ... 



J'ai aimé l'écriture de Karine Reysset, redécouverte il y a peu avec La fille sur la photo.



 
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L'étincelle

« Au fond de nous l'étincelle, Dans le calme orageux Cet éclair dangereux Des héros silencieux ». Ces quelques vers extraits de la chanson éponyme d'Etienne Daho résument bien le propos du roman de Karine Reysset.

Alors qu'elle est devenue adulte, la narratrice se souvient de cet été 1993 où tout a basculé. Invitée par sa « meilleure amie », Coralie quitte son petit pavillon de banlieue et sa mère tout récemment séparée de son mari. Destination une superbe propriété située dans le Sud-Ouest où séjournent la famille de Soline et des amis, tous bobos friqués doués pour les conversations hautement intellectuelles. Ce qui n'empêche pas tout ce beau monde de se bourrer la gueule tous les soirs, d'avaler quelques substances illicites et de carburer aux antidépresseurs. Peut-être pour oublier qu'ils sont trop intelligents alors qu'ils sont tout simplement malheureux et superficiels.

Plongée dans ce milieu si cool, Cora a l'impression d'être une usurpatrice, elle l'effacée issue d'un milieu modeste.

Mais la maligne adolescente est capable de s'adapter à toutes les situations et d'emprunter les codes de cet entourage tout nouveau pour elle. De timide, elle devient délurée voire manipulatrice, allumeuse et menteuse. Elle se sent toute puissante. Cet été du chavirage est aussi celui des premières expériences sexuelles qu'elle pratique allégrement en version saphique avec Soline et plus traditionnelle avec Thomas, l'ami d'enfance de la précédente.

Sur un sujet largement évoqué par la littérature, Karine Reysset a composé un récit laborieux manquant de justesse. Pour ajouter un peu de piment à son histoire, l'auteure introduit un rebondissement : l'assassinat d'une petite fille. Trop tard : la mayonnaise de ce Dallas chez les bobos ne prend pas.

N'est pas Laura Kasischke, Joyce Carol Oates, Meg Wolitzer ou encore Monica Sabolo qui veut. Voilà des écrivaines qui se sont penchées sur les affres de l'adolescence sans donner de leçons de morale.


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La fille sur la photo

Tu avais envie de revenir un peu à tes fondamentaux en matière de lecture... aux auteurs qui te font vibrer d'habitude. Et Karine Reysset fait partie du lot. D'elle, tu avais déjà beaucoup aimé Les yeux au ciel, Comme une mère et A ta place... tu étais donc très intéressée par son dernier roman. Dans La fille sur la photo, nous suivons Anna, de retour dans cette grande maison de bord de mer qu'elle a quitté il y a un an pour suivre son amant. Dans cette maison elle était alors la compagne d'un réalisateur connu, beaucoup plus âgé quelle, et déjà père de trois enfants. Pendant dix ans, elle avait servi de mère de substitution, jusqu'à ne plus vraiment savoir qui elle était et où était vraiment sa place. Elle revient pour Garance, quatorze ans, qui est hospitalisée, et qui va très mal depuis son départ, depuis cet abandon. L'occasion pour Anna de se confronter à son passé, aux raisons de son départ (de sa fuite), et à la vacuité affligeante de son présent. Que faut-il donc faire ? Recoller les morceaux ? Fuir encore ? Anna oscille et tente, parmi ceux qui forment autour d'elle un semblant de famille, de savoir qui elle est réellement, ce qu'elle veut, et de retrouver surtout le chemin de l'écriture... son gagne pain et sa planche de salut. Et toi lectrice, tu es rentrée dans ce roman à pas feutrés car il est intime, effectivement vibrant et émouvant. Il parle très bien de la perte de repères que crée le manque de stabilité parentale, de l'amour qui répare, des liens qui n'ont pas besoin du sang pour exister... Tu as aimé la personnalité d'Anna, observatrice, d'apparence si peu actrice de sa vie, d'apparence si fragile, mais en réalité forte d'une volonté farouche de devenir enfin celle qu'elle est réellement, indépendante et vraie. Une lecture que tu posais de temps en temps, comme pour respirer entre chaque chapitre l'air marin de Saint Malo, et puis que tu reprenais comme on ouvre la grille d'une maison que l'on a trop bien connue et dont on perçoit dans tout son corps chaque bruit, chaque odeur.
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L'ombre de nous-mêmes

J'ai trouvé ce livre très déprimant. Surtout au début, et puis on s'ennuie ferme. L'histoire ne commence à trouver un souffle que vers la moitié du livre, où l'on commence à comprendre pourquoi la narratrice est en prison, de qui elle parle, à qui elle écrit. Ce n'est pas facile de s'y retrouver. Je n'aime pas particulièrement la forme épistolaire, ici les lettres s'adressent plutôt à elle-même qu'à un tiers. On ne va pas raconter à une personne ce qu'elle sait déjà ?

La fin est bâclée, alors que l'on aurait bien aimé savoir comment une femme sortant de prison s'en sort sans trop de séquelles, tout semble aller bien pour elle, et ce "happy end traduit la hâte de mettre un point final.

Dommage, l'histoire est intéressante et Karine Reysset a du talent pour l'écriture. Il faudrait que je lise autre chose pour me faire une autre opinion.
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La fille sur la photo

Je n'ai pas vraiment apprécié ce roman qui part dans tous les sens. La 4eme de couverture m'avait pourtant attiré pour le thème abordé. Finalement cette histoire n'est pas aussi passionnante que je l'imaginais. La narratrice est assez centrée sur son vécu, et ses ressentiments, et c'est lassant. Il y a malgré tout, des passages descriptifs bien amenés, mais ce n'est pas suffisant pour donner du suspense dans la lecture.
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Les yeux de Lisa

Lorsque Manon a croisé Lisa pour la première fois au lycée, elle a cru que c'était un garçon. Un garçon qui lui plaisait et l'attirait, lorsqu'elle a su que c'était une fille, elle a été quelque peu bouleversée, mais est devenue amie avec elle. Patiemment, Manon a réussi à briser un peu la carapace de Lisa, à l'apprivoiser même pour que la jeune fille semble lui faire confiance. Un été Manon convainc ses parents de les laisser partir en vacances seules, elle, Manon, mais aussi Clémentine et Ambre sa cousine. Prêtes pour une véritable petite aventure, pour un séjour qu'elles veulent inoubliables au bord de la mer, elles sont loin d'imaginer la tournure que prendront finalement les événements.



C'est un livre que ma soeur a trouvé dans les nombreuses étagères de notre médiathèque et qui m'a dit "tiens lis ça, ça devrait te plaire" je me suis donc fiée à elle et j'ai donc emprunté ce petit livre rose de Karine Reysset.



Les yeux de Lisa est un livre très court, une centaine de pages, et qui offre une histoire brève, concise, qui ne s'embarrasse pas de détails inutiles ou descriptions superflues. Nos jeunes adolescentes prennent le large pour des vacances sans adulte, mais rapidement ce désir de faire comme elles le souhaitent sans autorité parentale ne va pas se passer comme prévu.



L'amitié est quelque peu mise à mal, mais se révélera être le meilleur pilier pour réussir à surmonter les épreuves que nos adolescentes vont vivre. Le temps de vacances estivales, elles vont se rendre compte de beaucoup de choses et que la vie n'est jamais bien toute rose. C'est un peu une épreuve du feu pour Lisa et ses amies, épreuve du feu qui les changera et bouleversera quelque peu leur quotidien également.



Karyne Reysset à travers ce roman, porte un regard sur l'adolescence marqué par une envie d'émancipation. L'auteure montre également que l'amitié est quelque chose qui s'apprécie, qui se doit d'être choyée et que les amis peuvent se révéler plus secrets qu'on ne le pense.



Les yeux de Lisa se lit facilement et rapidement, roman jeunesse, il est idéal, je pense, pour les adolescents entre 12 et 16 ans pour leur apporter un certain regard sur cette envie de grandir rapidement alors qu'ils ne sont peut-être pas forcément aussi prêts qu'ils ne le pensent.



Les yeux de Lisa de Karine Reysset est disponible aux Éditions L'École des loisirs.
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La fille sur la photo

Après une introduction confuse (pas simple de s'y retrouver dans le puzzle familial de la narratrice), je me suis laissée prendre par le récit. Quête d'identité, estime de soi, abandon et filiation sont au coeur de ce roman qui se lit facilement. Anna, la trentaine, revient sur son enfance cabossée, sur sa relation amoureuse dans l'ombre d'un réalisateur célèbre, sur les liens créés avec les enfants de ce dernier, sur son travail d'écriture et sur sa difficulté à trouver sa place et à s'affirmer dans ce bazar. Certes, par moment, "la masturbation intellectuelle" (j'emploie les mots de l'auteur) n'est pas loin, mais c'est joliment écrit, l'intrigue en flash - black dynamise le récit et l'auteur nous livre un portrait sympathique de l'héroïne.
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La fille sur la photo

Anna a quitté Serge depuis un an. Pourtant il l'appelle au secours car une de ses filles va mal. Anna quitte tout et revient. Les souvenirs affluent et sa vie défile. Doit-on par amour tout quitter et faire souffrir autour de soi ?



Comme à son habitude, Karine Reysset dissèque avec minutie et douceur l'âme humaine, les relations hommes femmes, la famille, les liens qui se tissent et se dénouent. Un beau portrait de femme, qui essaie comme beaucoup de vivre et d'accepter les émotions quand elles arrivent. je ne suis sûrement pas objective car depuis le début j'apprécie cet auteur et sa plume intimiste.


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La fille sur la photo

Il se lit... assez vite même et ce n'est pas forcément rassurant.

La narratrice revient près de l'homme aimé pendant de nombreuses années et de la famille qu'il avait formé un jour sans elle.

Ce sont ces errances, ses hésitations, ses blessures, sa quête d'identité qu'est censé décrire la narratrice lors de ce retour.

Mais tout devient relativement attendu, un peu ennuyeux. On se demande ce qu'elle fait dans son histoire et nous aussi.

Je l'ai fini malgré tout, sans doute parce que j'avais un peu d'espoir c'est tout !
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La fille sur la photo

Une histoire de familles. Des prénoms comme s'il en pleuvait. Pas simple de les ranger dans l'ordre, ni de se laisser apprivoiser. L'histoire de cette fille sur la photo, tout au bout, souvent oubliée, ballottée. L'alternance des récits est plutôt bien menée. L'on arrive peu à peu à reconstruire sa vie, ses errances, ses abandons, à partir des figures qui la hantent. Le Grand réalisateur admiré, les enfants, ceux des autres toujours, la mère tranchante et fuyante, la sœur préférée souvent injuste et brusque. Suivre ces familles n'est pas désagréable au début, mais à la longue l'ennui pointe. En somme, c'est un roman sentimental, à l'écriture parfois malhabile (aïe les dialogues !), facile, 'clichetonneux'. Le fantôme d'Olivier Adam plane, désespérément, sur les remparts de Saint-Malo. Et si ce n'était pas, pour Karine Reysset, la bonne maison d'édition ?
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La fille sur la photo

Karine Reysset est une auteure que j'aime. Discrète, trop peut-être, il me semble qu'elle n'a pas toujours droit à l'espace qu'elle mérite. J'étais restée un peu sur ma faim avec le dernier roman paru chez l'Olivier et je n'ai pas lu son roman suivant. Celui-ci m'a fait retrouvé la Karine Reysset que j'aime, qui sait nous raconter une histoire assez simple en y mettant des sentiments mais pas de sentimentalisme. J'ai peu lu de romans sur le thème très intéressant des liens qui se créent entre belle-mère (ou beau-père) et enfants du conjoint et de la douleur d'une séparation imposée. Je trouve que Karine Reysset traite parfaitement ce thème, inventant des personnages féminins attachants. On y retrouve quelques clins d'oeil: à Saint-Malo ou à un précédent roman par exemple et j'aime retrouver ces petits signes d'intimité que peuvent partager un auteur et ses lecteurs. Si vous aimez les intrigues à rebondissements, ce roman n'est pas pour vous mais si vous avez envie d'une variation sur le thème fille-mère (ou belle-mère donc), ce roman devrait vous plaire, d'autant que la relation entre Anna et sa mère est aussi présente.
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La fille sur la photo

Anna est bouleversée quand son ex-compagnon l'appelle pour la réclamer au chevet de sa fille malade. Toute une vie passée remonte à la surface, quand Anna partageait une vie de "famille" auprès de Serge, artiste réputé, et ses enfants, devenus adolescents. A leur contact elle oscille entre la culpabilité d'avoir quitté brusquement cet homme carriériste et ses filles attachantes, entre les vestiges de sentiments amoureux et l'amère déception qui revient perpétuellement. Une parenthèse bretonne qui va s'étirer.



C'est l'histoire d'une femme et d'un récit de l'intime. Une histoire de famille multiple, famille maternelle, fratrie, famille d'adoption, famille d'attirance. Une femme qui souhaite plaire, qui répond aux sollicitations d'un ex-compagnon égoïste et humainement maladroit. Un roman psychologique qui aborde les rapports d'aliénation, de subordination auprès de cet homme dominant, plus âgé, déjà père de trois enfants. Ces aspects sont assez bien dressés, les portraits, même en creux, sont assez consistants. La maternité est aussi un thème en filigrane du roman.



Et puis, et puis, il y a le bord de mer, les embruns, les idées noires, les familles recomposées... et inévitablement on pense aux romans d'Olivier Adam, ex-compagnon de l'auteure...



De Karine Reysset, j'avais aimé lire "Comme une mère". J'ai trouvé dans cette lecture une ambiance confinée mais humaine, une introspection au long cours, une compagnie agréable.


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