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Critiques de Karine Reysset (211)
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A peine un peu de bruit

Une histoire très sensible, intimiste, sur la difficulté pour une famille, et surtout pour l'aînée des enfants, de se remettre de la mort du petit dernier, Loïc, à 3 mois et un jour.

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Les yeux au ciel

Les repas de famille, les secrets de famille, l'occasion pour le lecteur de constater que chacun souffre des non-dits et que chacun y fait face comme il peut... Bon, on s'en doutait un peu.
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L'ombre de nous-mêmes

Cela fait à peine un an que la vie d’Alma se résume au quotidien de sa cellule et depuis peu à celui de la nursery, un quartier réservé aux jeunes mères. Incarcérée à la prison de Fleury-Mérogis, elle se raccroche comme elle peut à l’enfant qu’elle vient de mettre au monde et à ceux qu’elle sait dehors. Pour ne rien oublier de son existence en détention, Alma écrit. Elle rédige de longues lettres qu’elle destine à Samuel son ex-compagnon, le père de ses enfants, l’amour de sa vie. Des lettres qui restent sans réponses et qu’elle ne prend même plus la peine d’envoyer, mais qui lui permettent de ne rien oublier, de garder la tête hors de l’eau. Parce qu’écrire est devenue une question de survie, Alma rédige également de petits textes autour de l’enfance en Argentine de Lucinda, sa voisine de cellule, tombée pour trafic de drogue et dont la vie s’est brutalement brisée.

De l’autre côté des barreaux, à l’extérieur, Sarah, la fille d’Alma, secouée par le besoin urgent de se confier, se dévoile face à son ordinateur via un journal vidéo en ligne. Elle déroule ainsi le fil de son enfance, son quotidien bousculé d’adolescente, les visites au parloir et la vie qui continue malgré tout.

Autour de la correspondance d’Alma, Karine Reysset dessine le portrait de trois femmes. Trois vies entremêlées, trois destins brisés par l’enfermement.

Au travers de ces voix, elle poursuit l’exploration de thèmes qui lui sont chers : la naissance d’un enfant, devenir mère, l’adolescence, l’épreuve d’un accident, la solitude, l’amour… S’y ajoute cette fois un très beau travail autour du quotidien de femmes en situation d’emprisonnement.

Malgré la détresse et face à l’adversité, ses héroïnes font preuve d’une véritable envie de vivre. C’est ici que réside la force de ce roman : recouvrer la vie après avoir été l’ombre de soi-même.



Par une composition subtile, Karine Reysset nous dévoile le quotidien d’une mère emprisonnée et de sa fille qui, au dehors, attend son retour. Un beau roman, marqué par des itinéraires bouleversants et chargé d’émotions.



Rachel.


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Les yeux au ciel

Il s'agit de l'histoire d'une famille recomposée avec au cœur le grand-père! Ils doivent tous se réunir pour l'anniversaire de celui-ci, chacun des enfants et petits-enfants a des vies différentes, des pensées différentes... Cette fête familiale permettra elle de retisser des liens et d'oublier les vieilles rancœurs?



Un joli roman de famille que j'ai dévoré!
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Les yeux de Lisa

Un roman fort et touchant, où En filigrane, l'auteur aborde, avec justesse et délicatesse, des sujets forts, et sensibles, tel que l'inceste, la souffrance psychologique, l'ambiguité des sentiments, et la force de l'amitié.
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Les yeux de Lisa

Un beau roman fort et prenant...
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Comme une mère

Deux femmes qui s’apprêtent à donner naissance se croisent à la maternité. D'un côté, Judith, qui attend impatiemment cet enfant, blessée par plusieurs fausses couches. De l'autre, Emilie, une jeune fille pour qui la vie rime avec galère et qui a décidé d'accoucher sous X. Or, Judith perd son enfant à sa naissance et pour comble son désir maternel, elle kidnappe Léa, le bébé d'Emilie. La police la retrouve assez rapidement. Entre temps, bouleversée, Emilie décide de garder son enfant et commence une nouvelle vie, elle est installée dans un foyer de jeunes travailleurs et trouve l'amour. Les deux femmes vont se recroiser : Judith, devenue Barbara, souhaite plus que tout revoir Léa sans qu'Emilie se doute de quelque chose.



J'ai bien accroché aux histoires : celle d'Emilie et de Judith-Barbara. On comprend le besoin d'affection que ressent Judith et la galère dans laquelle traîne Emilie depuis trop longtemps.Mais j'ai trouvé que les émotions ne m'ont pas assez entraînée, pas assez exprimés alors qu'il y avait de quoi en faire des tonnes
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Les yeux au ciel





Noé, 70 ans, a souhaité réunir sa famille, pour fêter son anniversaire, dans la maison en bord de mer où il vit avec Marianne son épouse. Achille, fils du premier mariage de Noé, Lena, Merlin et Stella, les enfants et les conjoints, vont le temps d'un week-end se retrouver.



Mais ce n'est pas les cadeaux d'anniversaire qui pèsent lourd dans les valises, c'est l'histoire personnelle de chacun. Cette tribu recomposée et élargie souffre.



La lecture est agréable et sensible, on passe avec plaisir de l'histoire de l'un aux états d'âme de l'autre. Mais dans ce huis-clos il ne se passe rien de vraiment crucial et à la fin du week-end chacun reprend sa route avec les mêmes soucis et angoisses en bandoulière.
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Les yeux au ciel

Soixante dix ans, un sacré cap à passer! Et si nous nous retrouvions tous en Bretagne aux Myosotis? Voilà ce que nous propose Karine Reysset. Nous? Oui, nous car les lecteurs sont invités à pénétrer dans la grande demeure de la côte d'émeraude pour fêter Noé avec son épouse, ses quatre enfants et ses six petits enfants. Ce sera l'occasion de fêter aussi les retrouvailles de la tribu, une tribu recomposée au ciel changeant comme un ciel breton. Un coup douleur, un coup souffrance, doute,angoisse prise de conscience ou dépression. Un ciel parfois prêt à éclater sous l'orage des conflits ou cadenassé sous la chappe d'un lourd secret, celui qui les a tous frappés quelques trente ans auparavant.

Chacun parle à tour de role, ouvre la porte de son coeur, se dévoile et on écoute Léna l'ainée fatiguée qui prone la réconciliation,Achille le demi-frère, écoeuré de n'avoir jamais été accepté, père de triplés,Stella la cadette homosexuelle indécise face au ventre arrondi de sa compagne,Merlin l'ancien drogué, l'éternel enfant et Scarlett la petite fille en pleine crise d'adolescence qui découvre l'existence d'un fantome dans le coeur de ses grands parents.

Nous voilà coincés entre rires et larmes, entre passé et présent, entre trahisons et injustices où lorsque l'un promet de changer l'autre claque la porte.

Un joli livre écrit simplement,empreint d'émotions, facile à lire où l'auteur croque des personnages vrais qui veulent être aimés pour eux, des personnages qui pourraient être nous!
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Comme une mère

Il m'aura fallut plus d'un mois pour lire ce roman magnifique et prenant mais difficile pour moi psychologiquement: parfois on entend auprès des médias qu'un nourisson a disparu d'une maternité. Sa mère lance un appel de désespoir puis on retrouve le nourisson quelques jours plus tard dans les bras d'une autre femme qui l'a enlevé. Le bébé retrouve sa maman traumatisée mais qu'advient-il de l'autre femme, de la voleuse d'enfant, de celle en mal d'amour ou en trop plein d'amour, qu'advient-il de sa souffrance?





C'est autour cette souffrance racontée dans un récit à deux voix emprunt de sensibilité, de délicatesse et de pudeur que Karine Reysset construit son livre à travers le destin d’Emilie, une enfant déboussolée qui accouche sous X puisqu’elle ne peut pas faire face à cette maternité non désirée, et celui de Judith, qui accouche le même jour, dans la même maternité, d'un enfant qui ne vivra pas. Après des années de grossesses inabouties c'est le désespoir! Judith enlève Léa, le bébé d’Emilie. Elle a cru comprendre qu’Emilie a de toute façon l’intention d’abandonner son enfant.

Au fil de la lecture et avec des mots justes nous allons suivre ces deux femmes : Emilie l'écorchée vive et Judith qui sombre dans une torpeur dépressive.

Emilie retrouvera son enfant, tentera de se construire un avenir en travaillant et en repartant à zéro: elle réfléchit sur ce qu'est vraiment " être une maman", elle apprend à s'occuper de sa fille qui la comble de joie. Judith, veut juste revoir, une dernière fois, cette enfant qu'elle a serrée si fort contre son coeur et qu'elle considère comme le sien: elle se dirrige alors vers St Malo, marche sur la plage, reçoit la brise marine sur son visage, écoute le chant des goélands. Elle respire les embruns de la mer et finalement ne pouvant faire autrement elle provoque une recontre et tente de retrouver ce bébé qu'elle aime. C'est un roman qui m'a terriblement ému écrit avec simplicté, sincérité et des mots très forts qui interpellent: comment peut-on se remettre de la perte d'un enfant et de la follie imprévisible et de l'effondrement extrème qu'elle provoque? Comment l'arrivée d'un enfant chez une très jeune mère immature peut provoquer ce déséquilibre intense au point de vouloir abandonner son bébé? Enfin comment l'amour indestructible entre l'enfant et la mère peut sauver de tout. Une très belle découverte qui fait comprendre qu'on ne peut pas juger certains actes extrèmes qui ne sont que le reflet d'un mal être, d'un accident de parcourt, de souffrances et de blessures non résolues qui peuvent arriver parfois dans nos vies.










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L'étincelle

Choisi par hasard à la médiathèque pour son titre « l'étincelle «  je ne regrette pas mon choix même si ce n'est pas un coup de coeur. La vie n'est pas faite que de coup de coeur sinon ce terme n'aurait plus le même sens, les coups de coeur nous transcendent et nous font ressentir des émotions très fortes par leur rareté.

Cependant, ce roman ne me laisse pas indifférente. On y découvre Coralie, une adolescente de 18ans en proie à une immense solitude et qui rêve de vivre une vie riche, de se sentir aimer et vivante. Je pourrai la comparer à une chenille qui rêve de sortir de sa chrysalide et de devenir un beau papillon plein d'assurance et de gaité. J'aime la fragilité de Coralie notamment cette vérité dans les émotions ressenties, peut être parce qu'elle fait écho à une partie de ma vie, et que peu de gens peuvent comprendre dans nos sociétés où il faut toujours paraître fort et impassible. Des fois nous avons juste besoin de nous identifier et de savoir que nous sommes pas seuls face à nos peines, nos souffrances, et j'ai ressenti de l'apaisement en lisant ce livre. Des fois nous n'avons pas besoin de lire des histoires exceptionnelles faites de personnages haut en couleurs, et de paysages à couper le souffle, juste de la simplicité dans les mots, des mots vrais.
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Comme une mère

COMME UNE MÈRE de Karine Reysset



Un roman à deux voix de femmes, un bon sujet mais une bonne dose d'ennui. L'écriture est intéressante mais, j'ai eu du mal à croire à cette histoire quelque peu tirée par les cheveux. Rien ne me paraît vrai, trop en surface.
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Trois mois et un jour

Une mort qui dure trop longtemps

Une première partie délicate dans laquelle l'auteure semble avancer doucement, lentement dans son enquête sur la mort subite du nourrisson, de son petit frère. Elle fouille et "déterre" des cartes, des mots, des non-dits. Délicatement comme si elle retardait la fin de l'enquête et donc de l'écriture. Comme si ce livre donnait de nouveau vie à Loïc et aller ainsi pouvoir le conduire au-delà des 3 mois et un jour. L'auteure s'adresse à lui. C'est bouleversant.

Puis la 2e partie, troublante. Une déflagration d'émotions. Les mots de celles et ceux qui essaient d'aider, d’entourer. Les maladresses qui font mal, parfois.

Ce livre, cette enquête emplie de pudeur, de courage fait scintiller le beau jardin où repose ce petit frère. Les mots sont vifs et percutants à décrire ce silence soudain qui envahit toute une maison, une famille.

La douleur de l’absence. La souffrance des parents, leur générosité pourtant. Comment vivre ce silence soudain et ne pas y sombrer ... Comment continuer à avancer lorsque l’on perd son enfant.

Karine Reysset écrit la douleur bruyante de l'absence subie. La culpabilité qui étreint les proches. Leur révolte.

J'ai été bouleversée une nouvelle fois par son style. Elle parvient à partager l’indicible, le manque soudain, le fracas d’une telle épreuve

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Un automne à Kyoto

Un automne à Kyoto est un tout petit livre de moins de 200 pages mais qui m’a provoqué bien plus d’émotions que bien des pavés.

Margaux, 16 ans, était impatiente de partir passer une saison au Japon, en famille, jusqu’à ce qu’elle rencontre Mathias et qu’elle apprenne que sa mère ne sera finalement pas du voyage.

Or, entre son père artiste, taciturne et dépressif, incapable de passer du temps avec ses filles, et sa sœur de 4 ans, véritable pile électrique épuisante, Margaux n’est plus guère emballée par le projet.

Arrivée au Japon, elle peine à trouver sa place. Elle est enfermée dans un rôle de petite fille par son père qui demande à un voisin de les surveiller quand il s’éloigne d’elles un quart d’heure et en parallèle, par son attitude distante, il lui demande d’endosser son rôle d’adulte pour tenir la maison et s’occuper sans cesse de sa sœur, ce qui épuise l’adolescente qui n’a pas un instant à elle.

Très vite, elle commence à douter de la raison invoquée par sa mère (un travail) pour ne pas venir. Elle sent que son petit monde est en train de s’effondrer et communiquer avec Matthias est moins satisfaisant que prévu, le jeune homme n’étant clairement pas intéressé par tout ce qui touche Margaux. Mais une amourette d’ado de moins d’un mois peut-elle vraiment survivre à trois mois de séparation, alors qu’ils se connaissent finalement bien peu et n’ont quasiment jamais passé de moments en tête à tête, Mathias étant, comme tous les garçons de son âge, greffé à sa bande de potes ?

Tout cela, Margaux nous le raconte trois mois après les faits. Elle nous parle donc avec un certain recul et répond souvent à nos questions au moment où on se les pose. Je l’ai trouvé très sévère envers elle-même.

J’ai éprouvé une forte antipathie pour son père, qui se sert de ses filles comme d’armes contre son épouse. C’est le type même du gars qui veut priver sa femme de la présence de ses enfants, mais dont on sent que s’occuper de sa fille de 4 ans le gonfle profondément, et qui compte donc sur sa fille adolescente pour gérer tout ça, sans se préoccuper de si cela met la jeune fille en difficulté pour travailler ses cours (CNED).

Du moment que Môssieu a la paix !

En revanche, j’ai vraiment beaucoup aimé la mère, bien qu’on ne la voie qu’à travers ses lettres et quelques appels téléphoniques. J’ai particulièrement aimé la lettre qu’elle envoie à Margaux pour lui expliquer la situation tout en indiquant clairement que les choix qu’elle fait en tant que femme ne regardent qu’elle. C’est important car même si sa fille lui en veut sur le moment, c’est une manière de lui dire : ce n’est en rien ta faute, tu n’as aucune responsabilité dans cette histoire, c’est une décision personnelle.

Quant à Éric, le photographe, je n’ai rien pensé de particulier de lui. C’est un homme à un tournant de sa vie, s’engageant sur un chemin dont il n’est pas sûr. Une certaine faiblesse sous ses airs de bad boy qui lui permet de se laisser émouvoir par l’adolescente. Par un mauvais bougre, pas un héros romantique non plus.

Il n’a d’intérêt qu’en cela où il permet à Margaux de se découvrir elle-même.

L’écriture est poétique. Dans les réflexions de Margaux, on trouve des haïku, des listes aux titres à rallonge…

La description de Kyoto est zen, on croirait voir une carte postale, et c’est presque à regret qu’on referme ce livre plein d’émotions et de mélancolie (et qu’on se dit qu’on va économiser pour aller visiter Kyoto !)
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L'étincelle

Belle surprise avec ce livre qui me tentait depuis sa sortie.



L'étincelle est un roman d'atmosphère et d'apprentissage !



Cette combinaison est vraiment réussie et j'ai beaucoup aimé l'histoire que nous conte Karine Reysset.



D'une facilité déconcertante, le lecteur est projeté dans une aura sensuelle, exaltante et mystérieuse.



Une belle demeure en Dordogne, sous un soleil de plomb,

dans une ambiance oppressante et palpable où tous les sens sont exacerbés et les personnages énigmatiques,



Un été, sous le signe des interdits, des conquêtes et des tentations,

Entre découvertes amoureuses et relations passionnelles,

se côtoient l’innocence et la luxure.



Alors entre fascination et attraction,

trahisons, mensonges et secrets,

La chaleur monte crescendo.



Il sera aussi question des différentes classes sociales, de l'adolescence, des relations familiales et des choix de vie qui influeront inévitablement sur le futur.



Pour ma part, j’ai passé un très bon moment de lecture.



Un roman envoûtant et sensoriel !



J'espère maintenant lire prochainement d'autres romans de cette auteure.



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Comme une mère

Emilie, 19 ans, est une jeune fille perdue. Comme elle est sans emploi et sans domicile, elle décide d'accoucher sous X. Elle prénomme cet enfant Léa.



Judith, la trentaine, espère donner naissance à son premier enfant, mais il ne survivra pas. Judith va perdre sa lucidité. Elle rentre chez elle avec Léa dont la mère ne veut pas, elle va choyer cet enfant.



La réalité va rattraper ces deux femmes, la société intervenir et remettre les choses en ordre mais leur destin va à nouveau les croiser.



Cette histoire est très belle bien que douloureuse met en avant la difficulté d'être femme, d'être mère. Chacune essaie avec son parcours, son environnement de s'en sortir comme elle peut. Le regard de la société n'est pas forcément celui dont elle a besoin mais elle doit l'affronter. Parfois elle n'en a pas les moyens, la force. Cela génère donc des situations compliquées. Ce roman met aussi en avant la difficulté d'exprimer ses sentiments par leur de ne pas être entendu, écouté mais aussi ne pas avoir en retour ce qu'on attend.
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L'étincelle

J'ai lu ce livre dans le cadre du Prix littéraire des campings https://prix-litteraire.homair.com/

- j'ai joué le jeu jusqu'au bout en lisant le livre jusqu'au bout sinon il me serait tombé des mains. C'est le récit des étonnements d'une grande banalité d'une jeune fille qui sort de son milieu familial pour la première fois. ET le récit détaillé façon porno soft de ses émois sexuels qualifiés d' "amoureux". Beaucoup de clichés et de platitude dans le contenu et le contenant.
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L'étincelle

Très belle histoire. On se laisse porter au fil de ces vacances d été entre insouciance et conséquences.
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L'ombre de nous-mêmes

Si l'histoire d'Alma aurait pu être touchante, la forme de ce roman semi épistolaire ruine le propos. Les lettres d'Alma passent encore, mais elles se seraient sans doute suffit à elles-mêmes.

En tous cas, les apparitions vidéos de l'ado sont vraiment peu crédibles et ne servent visiblement qu'à faire avancer l'intrigue en nous livrant ce qui n'est pas dit dans les lettres.

Quant à l'histoire de Lucinda, je me suis demandée ce qu'elle faisait là, sans réels liens avec l'intrigue principale.
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L'étincelle

Coralie a 20 ans. Jeune fille discrète, elle rentre chaque soir dans sa banlieue morose, prisonnière de la tristesse et de la rigidité constantes de sa mère. Quand son amie Soline lui propose alors de la rejoindre pendant l’été dans sa maison de vacances du Périgord, c’est pour la jeune fille une véritable échappatoire, lui permettant de fuir l’étouffant conflit familial. Coralie ne se méfie pas, n’anticipe pas, ne sait pas encore que ce séjour bouleversera son existence.



Lorsqu’elle arrive enfin, Coralie est subjuguée par la vaste maison, demeure bourgeoise meublée avec goût, avec vue sur la rivière et plage privative. Mais ce qui la surprend davantage, c’est bien l’ambiance joyeuse qui règne. Loin de l’atmosphère familiale corsetée à laquelle elle est habituée, la famille de Soline est vive et aime l’excès. Chaque soir, les repas tournent à la fête. Les invités, véritables intellectuels et artistes, débattent, rient, fument et boivent sans retenue. Au milieu de leur compagnie, Coralie se sent renaître. Avide de découvertes, la jeune fille se plonge dans une frénésie de lectures, pour s’intégrer à ce milieu cultivé. Et puis surtout, cet été sera l’occasion pour la narratrice, si sage, de découvrir les premiers frissons amoureux. Comme délivrée de sa carapace, Coralie découvre l’éveil des sens. Elle plonge, tête baissée, sans se douter la moindre seconde du bouleversement à venir quelques semaines plus tard, sans comprendre que derrière les apparences, se cache le pire.



Vous le savez peut-être, j’aime beaucoup les romans sur la thématique de l’adolescence. J’aime voir le personnage se chercher, se construire, sortir du carcan de l’enfance et s’affranchir de son milieu. J’ai tout de suite été happée par l’histoire de Coralie, et le roman est si bien rythmé qu’il est difficile de le lâcher avant d’en avoir découvert la fin. Si Coralie évolue un peu trop vite à mon goût, et si certains personnages m’ont paru un peu outranciers, j’ai pourtant lu avec beaucoup de plaisir L’étincelle.
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