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Critiques de Karine Reysset (212)
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La fille sur la photo

Une quête sur l'identité, constamment parasitée par l'entourage, compagnon, ami, ex, belles-filles, sœur ou parent...



Qui est Anna, un reflet, un fagot, une ombre, un bibelot ?
Lien : http://noid.ch/la-fille-sur-..
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Les yeux au ciel

Fragile comme une petite fille qui rêvait de voler. Trente ans plus tard, ses effets bouleversent encore cette famille qui s'apprête à fêter l'anniversaire de Noé, le grand-père, dans la grande maison de Saint-Lunaire, sur la côte bretonne, où se retrouve la tribu. Comment un drame est vécu par chaque membre de la famille selon son âge, sa vie, ses ambitions. C'est bien écrit, touchant et attachant....
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Comme une mère

Un récit qui se lit facilement avec pour thème central la maternité. Un bébé, deux femmes, deux destins entre tragédie et conte de fées. Le récit s'ancre dans le réel et pourtant je n'ai pas réussi à y croire, à cause peut-être de la construction manichéenne de l'intrigue et des ficelles un peu trop prévisibles.
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Je ne suis pas une fille facile

Je n'ai pas été emballée par la lecture de ce court roman. La thématique principale semblait pourtant prometteuse : une jeune adolescente en pleine quête identitaire. Malheureusement je n'ai ressenti aucune empathie pour cette jeune fille un peu tête à claques, mal dans sa peau et si prévisible. Tout comme l'intrigue..
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La fille sur la photo

Des avis très tranchés sur ce livre; je fais partie de ceux qui ont aimé; certes Karine Reysset écrit toujours dans un même univers...mais c'était aussi le cas du père de ses enfants, Olivier Adam ; c'est lui qui m'a fait découvrir Karine. Ce couple s'aime encore: 'A Karine plus que jamais" écrit celui qui fut longtemps mon écrivain préféré.

Anna, 35 ans, est appelée par Serge, un réalisateur célèbre qu'elle a aimé onze ans et quitté depuis peu. Une fille de celui-ci est hospitalisée pour anorexie. Elle rejoint son ancien compagnon mais ne se sent plus vraiment à sa place, elle qui est restée dans son ombre et qui s'est occupé de ses enfants. Et tiraillée entre son désir d'aller de l'avant et le besoin qu'a d'elle cette famille.

(bizarre, je ne reconnais pas ma chronique du livre!)
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La fille sur la photo

Après une introduction confuse (pas simple de s'y retrouver dans le puzzle familial de la narratrice), je me suis laissée prendre par le récit. Quête d'identité, estime de soi, abandon et filiation sont au coeur de ce roman qui se lit facilement. Anna, la trentaine, revient sur son enfance cabossée, sur sa relation amoureuse dans l'ombre d'un réalisateur célèbre, sur les liens créés avec les enfants de ce dernier, sur son travail d'écriture et sur sa difficulté à trouver sa place et à s'affirmer dans ce bazar. Certes, par moment, "la masturbation intellectuelle" (j'emploie les mots de l'auteur) n'est pas loin, mais c'est joliment écrit, l'intrigue en flash - black dynamise le récit et l'auteur nous livre un portrait sympathique de l'héroïne.
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La fille sur la photo

Anna a quitté Serge depuis un an. Pourtant il l'appelle au secours car une de ses filles va mal. Anna quitte tout et revient. Les souvenirs affluent et sa vie défile. Doit-on par amour tout quitter et faire souffrir autour de soi ?



Comme à son habitude, Karine Reysset dissèque avec minutie et douceur l'âme humaine, les relations hommes femmes, la famille, les liens qui se tissent et se dénouent. Un beau portrait de femme, qui essaie comme beaucoup de vivre et d'accepter les émotions quand elles arrivent. je ne suis sûrement pas objective car depuis le début j'apprécie cet auteur et sa plume intimiste.


Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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La fille sur la photo

Une héroïne attachante qui doit affronter ses démons en retrouvant un homme et ses enfants.
Lien : http://www.lexpress.fr/cultu..
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Sors de ta chambre !

Depuis la mort de sa mère, Clara vit dans le passé, recueillant dans sa chambre "sanctuaire" toutes les photos des temps heureux. Cela fait six ans qu'elle supporte en silence beaucoup de choses, notamment l'arrivée de la nouvelle compagne de son père, la superficielle Géraldine, qui efface méthodiquement toute trace de la mère de Clara… Pourtant, Géraldine a franchi l'étape de trop : elle a convaincu le père de Clara de vendre la maison de campagne dans le jardin de laquelle les cendres de la morte ont été dispersées. C'en est assez ! Clara ne sortira plus de sa chambre tant que son père n'aura pas changé d'avis.



L'avis de Cécile, 12 ans : Le thème est bien trouvé et original, mais je m'attendais à ce que les sentiments de Clara soient plus exprimés par ce qu'elle pense que par ce qu'elle fait.



L'avis de la rédaction : Karine Reysset a su trouver un ton émouvant et délicat pour évoquer la détresse cachée de Clara, dont elle décrit les émotions avec subtilité. Seul bémol : une fin un peu trop conventionnelle.

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La fille sur la photo

Il se lit... assez vite même et ce n'est pas forcément rassurant.

La narratrice revient près de l'homme aimé pendant de nombreuses années et de la famille qu'il avait formé un jour sans elle.

Ce sont ces errances, ses hésitations, ses blessures, sa quête d'identité qu'est censé décrire la narratrice lors de ce retour.

Mais tout devient relativement attendu, un peu ennuyeux. On se demande ce qu'elle fait dans son histoire et nous aussi.

Je l'ai fini malgré tout, sans doute parce que j'avais un peu d'espoir c'est tout !
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La fille sur la photo

Anna est appelée par son ex-compagnon au chevet de sa fille cadette, Garance, qui souffre de problèmes psychiques.

Anna se remémore les années passées avec cette famille qui n’était pas la sienne mais auprès de qui elle s’est beaucoup investie, en temps comme en tendresse.

Anna était une petite main sur les plateaux de tournage et malgré sa discrétion, elle a réussi à toucher le réalisateur, Serge, son aîné de nombreuses années, un homme tempétueux mais attachant.

Elle a conquis sa place auprès de son fils aîné et de ses deux filles de manière douce et affectueuse, apportant sa gentillesse et son écoute durant tous les moments où leur père s’absentait pour son travail.

Anna a dû faire face aux ex de Serge et à des périodes de solitude fréquentes.

Dans le même temps, Anna se souvient d’enfance et de sa propre famille, entre une mère défaillante qui les a abandonnées et une sœur au fort caractère.

Cette famille-là est encore présente et elle s’y rattachera dans ses périodes de remise en question.

Anna songe aussi à sa passade avec un homme perturbé et presque dangereux qui lui voue un culte malsain.



Entre passé, présent puis avenir, Anna la narratrice, s’interroge sur la famille, les relations amoureuses, la fragilité des êtres. Anna comprendra que ses faiblesses trouvent leur source dans son enfance triste qu’elle devra comprendre et dépasser. J’ai aimé ces thèmes mais regrette une écriture un peu simple et une certaine confusion dans le fil des pensées d’Anna. Je mets malgré tout une étoile pour l’émotion au cœur de ce roman.

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La fille sur la photo

Qu'est-ce qu'elle est torturée cette héroïne-narratrice !! Si peu sûre d'elle, toujours en proie au doute et perpétuellement "abandonnée"...tellement terrifiée à l'idée d'abandonner ses proches elle-aussi, comme dans une sorte de malédiction, de schéma répétitif...



Il faut dire que son enfance a été compliquée, marquée par la fuite de sa mère (dont elle sent qu'elle ne l'a peut-être jamais trop aimée ?), puis une vie adulte en tant que belle-mère d'enfants eux-même abandonnés par leurs mères...



Un rien compliqué tout ça ? Sans doute..d'autant qu'on se perd un peu au début dans les filiations énoncées et qu'il faut quelquefois réfléchir à qui est la mère/le père de qui ! Un brin confus parfois mais...ça tient la route pour le peu qu'on s'intéresse aux romans d'autofiction (on décèle ici et là quelques faits qu'on imagine autobiographiques), ou qu'on s'en tienne au rythme de ce livre, à la narration enlevée.



Pourtant, les thèmes sont sombres et les multiples questionnements de la narratrice, à la perpétuelle quête d'une vie plus "douce", en tout cas plus libre ou plus "indépendante", peuvent lasser. De la difficulté de trouver sa place, dans une famille recomposée comme dans la vie en général et de la difficulté aussi d'être une mère ou de choisir de ne pas l'être..



Dommage qu'on détecte, en filigrane, les mêmes ressorts que ceux qu'on trouve chez Olivier Adam : la Bretagne, les falaises à suicide, la dépression, les solitudes et les affres de l'amour...

Dommage aussi qu'on ne sache pas très bien d'où vient la dépression-anorexie de Garance (l'abandon encore une fois) ou quelle est la véritable maladie psychique de Gaspard.

C'est ce qui m'a le plus gênée finalement bien que l'ensemble m'ait plu et que j'ai lu le roman d'une traite !



Merci à Babelio et aux Editions Flammarion pour cette lecture qui m'a permis de découvrir l'auteur.
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La fille sur la photo

Anna, jeune femme douce et intelligente mais aussi fragile et un peu déphasée, a tout d'une âme errante qui s'est perdue elle-même au moment où commence son récit.



Rappelée à la raison, et peut-être à la vie, aux premières lignes du livre, elle se voit reconvoquée dans la vie qu'elle avait (ou qui l'avait?) délaissée lorsque son ancien compagnon l'appelle au chevet de sa fille, qu'ils ont élevée ensemble et qui a eu un singulier accident.



Petit à petit le lecteur comprendra que si Anna semble égarée à la vie même, elle a pour le moins quelques excuses; en effet l'année précédent cette histoire, notre narratrice a tour à tour perdu sa mère, son compagnon de toujours, ses filles d'adoption, son amant et quelques autres encore, et pas des moindres...



Profitant de l'occasion, voire de l'obligation, de penser dans laquelle la plonge ce retour au bercail breton, notre héroïne retrace pour elle-même surtout mais pour nous aussi, le cours de ses années de vie et tente de démêler certains fils qui à force d'emberlificotement l'ont un peu trop éloignée d'elle même... Et se rapprochant de son être profond, elle va, c'est bien connu, petit à petit retrouver la possibilité de se rapprocher aussi des autres... Ces étrangers si familiers qui sont les siens...



Récit délicat, intimiste et réflexif, "La fille sur la photo" est un joli bout de vie bien agréable à lire. Portant un regard honnête et profond sur le couple, la famille recomposée, et surtout sur la fragilité des êtres, de tous les êtres, ce roman a vraiment pour lui, outre sa jolie écriture, une douceur et une langueur qui m'en laissent comme un souvenir mélodieux bien que mélancolique d'avoir été doucement et un peu tristement bercée tout aux long de ces pages.

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La fille sur la photo

La force du livre tient à sa voix qui vous enferme, vous agace parfois et vous bouleverse. La voix d'une adolescente de 35 ans, tôt abandonnée par sa mère et qui, toujours, craint d'être délaissée.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Comme une mère

Cette histoire est poignante elle explore bien ce qu’est le désir de maternité et comment le lien mère/enfant se construit… En revanche, si le livre est bien écrit, le parti pris de changer de focalisation de chapitre en chapitre est assez gênant (mais pas du tout insurmontable!).

J’ai également trouvé que la vie d’Émilie ressemble un peu trop à un roman ! On se dit « si seulement on pouvait y croire ! »
Lien : https://jodaur.wordpress.com..
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La fille sur la photo

Anna a quitté son foyer, l’homme qu’elle aimait, les enfants de l’homme qu’elle a choyés et adorés, deux filles et un garçon, pour un amour chaotique mais peut être plus facile du moins au début.







Un an plus tard, Serge, son ancien compagnon, réalisateur de renom, lui lance un appel au secours. La benjamine, Garance est hospitalisée suite à une fête qui a dégénérée. Anna part en Bretagne et ce retour en arrière provoque une sorte de bilan de vie.







Son départ de la maison où elle se sentait prisonnière, les enfants qu’elle aimait mais sans aucun pouvoir de décision sur leur éducation, son syndrome de la page blanche. Cette impression de subir sa vie. Elle réfléchit à toute vitesse, ses souvenirs arrivent dans le désordre.







Anna nous raconte ou plutôt se remémore la mort de sa mère, sa présence à son chevet alors que sa mère a abandonné ses trois enfants des décennies plus tôt. Son désir de lui pardonner et de l’aimer, son ressentiment, le fait que personne ne la soutienne dans cette période à part un admirateur, le fameux avec qui elle partira plus tard, encore un mauvais choix dans sa vie. Il y a eu l’abandon du père aussi, qui refera sa vie, le placement chez leurs grand-parents. Sa grande soeur Betty aura une vie mouvementée, son petit frère aussi, chacun réagit au malheur comme il peut.







Anna restera dans le droit chemin sans se faire remarquer mais sans vivre aussi. D’études sans grand intérêt au job de garde d’enfants sans motivation, elle fera alors la rencontre de Serge sur un plateau de cinéma où elle s’apprête à dormir, étant plus ou moins sans-abri. Il l’héberge et le reste suit. Une vie facile pendant dix ans où elle se s’impose pas.







La mort de sa mère crée un bouleversement dans sa vie si lisse et si ses choix ne sont pas toujours bons pour elle, ils vont au moins lui faire comprendre qu’elle doit vivre pour elle. Un passage sur un chantier de sa soeur, un oeil sur son petit frère, des discussions sincères avec les enfants de Serge, une mauvaise rencontre et une fausse-couche suite à une fuite et une chute de trois mètres, Anna comprend enfin qu’elle doit vivre pour elle, devenir responsable, autonome, indépendante.







L’histoire est centrée sur Anna, personnage principal, mais loin d’être apitoyant, ce récit nous fait comprendre que les choix de la vie d’adulte viennent principalement de l’enfance. Anna doit vivre avec ce sentiment d’abandon et en être consciente.







J’ai retrouvé avec plaisir le style délicat et sensible de Karine Reysset, sa facilité à raconter les écorchés de la vie. À lire doucement et par petites touches.





Un grand merci à BABELIO et aux Éditions FLAMMARION




Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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La fille sur la photo

Tout d'abord merci à Babelio et les Éditions Flammarion pour l'envoi de ce roman.

Je découvre Karine Reysset avec cet ouvrage, et ce fût malheureusement pour moi un rendez-vous manqué.

L'histoire est simple, ce qui n'est pas un problème en soi; une histoire de famille recomposée, des relations mère/fille, belle-mère/filles, des relations amoureuses compliquées, la douleur d'une séparation, la perte d'un proche, une vie mouvementée ... un roman qui parle donc de la famille, une auto-fiction, un genre que je lis peu, mais la quatrième de couverture m'avait intriguée.

Cependant, l'émotion n'a pas été au rendez-vous, il m'a manqué un peu plus de profondeur, de fluidité dans l'écriture.

Ce n'est bien entendu que mon avis, ce livre plaira très certainement à certains d'entre vous, plus enclins à ce style de roman.
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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La fille sur la photo

Anna est séparée depuis un an de son compagnon, un célèbre réalisateur. Démuni, face à la maladie de sa fille, celui-ci l'appelle au secours. Pendant 10 ans Anna s'est occupée des enfants de cet homme séduisant, de vingt ans son aîné, depuis que toute jeune, elle en est tombée amoureuse.



Ce court séjour en Bretagne est l'occasion pour Anna de mettre "à plat les différents morceaux de sa vie." Plusieurs retours en arrière nous renseignent sur ce qu'était sa vie d'avant. C'est là que le lecteur se perd un peu. Entre le passé et le présent, entre les différents membres de ces familles recomposées, j'ai mis un peu de temps à m'y retrouver.



Même si ce roman se lit plutôt bien, je n'y ai pas trouvé beaucoup d'intérêt ni de profondeur. Le fait de s'occuper avec beaucoup de dévouement et d'amour des enfants qui ne sont pas les siens suscite de l'admiration mais le sort d'Anna ne m'a pas vraiment touchée et j'ai eu du mal à m'y attacher.



Ce roman aux accents autobiographiques (comme Karine Reysset, Anna est écrivaine, auteure de romans jeunesse et partage la vie d'un homme connu) ne m'a pas impressionnée autant que je l'aurais souhaité mais il pourra plaire à certains lecteurs, plus sensibles aux aléas d'Anna et de sa famille. Cette lecture, sans être pour autant désagréable, ne me laissera donc pas un souvenir impérissable.



Je remercie Babélio et les éditions Flammarion pour l'envoi de ce livre.
Lien : http://edytalectures.blogspo..
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La fille sur la photo

Une histoire de familles. Des prénoms comme s'il en pleuvait. Pas simple de les ranger dans l'ordre, ni de se laisser apprivoiser. L'histoire de cette fille sur la photo, tout au bout, souvent oubliée, ballottée. L'alternance des récits est plutôt bien menée. L'on arrive peu à peu à reconstruire sa vie, ses errances, ses abandons, à partir des figures qui la hantent. Le Grand réalisateur admiré, les enfants, ceux des autres toujours, la mère tranchante et fuyante, la sœur préférée souvent injuste et brusque. Suivre ces familles n'est pas désagréable au début, mais à la longue l'ennui pointe. En somme, c'est un roman sentimental, à l'écriture parfois malhabile (aïe les dialogues !), facile, 'clichetonneux'. Le fantôme d'Olivier Adam plane, désespérément, sur les remparts de Saint-Malo. Et si ce n'était pas, pour Karine Reysset, la bonne maison d'édition ?
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La fille sur la photo

Selon l'INSEE, un enfant sur dix vit dans une famille recomposée. Un tel phénomène de société vaut bien un roman... Qu'à cela ne tienne, Karine Reysset consacre justement son dernier roman, La fille sur la photo, aux relations entre belle-mère et enfants. L'attachement, puis lorsque les amants se séparent, vient le délitement des sentiments. Que reste t-il alors de cette jolie famille d'adoption ?



Quand elle accourt au chevet de Garance, la fille de son ancien compagnon, Anna doit faire face à tout ce qu'elle a cru laisser derrière elle. Le foyer qu'elle a fui et la place incertaine qu'elle y a tenue pendant dix ans. Son histoire d'amour avec le "grand homme", réalisateur de renom, qu'elle a quitté pour un admirateur plus inquiétant qu'il n'en avait l'air. Les trois enfants qu'elle a "abandonnés", après les avoir aimés comme s'ils étaient les siens. Les raisons de son départ, dont elle-même a fini par douter, et les traces qu'il a laissées dans le cœur des uns et des autres. Est-il trop tard pour recoller les morceaux ? Est-ce seulement souhaitable ?



Karine Reysset suit son héroïne dans sa quête d'identité et d'indépendance. Elle nous dévoile au fil des pages et au gré des retours en arrière comment Anna a débarqué dans la vie de Serge et de ses trois enfants, pourquoi elle a fui ce bonheur familial d'adoption. Les problèmes de santé de Garance avec laquelle Anna entretenait une relation fusionnelle, la conduisent à reprendre contact avec les membres de cette famille. C'est empreinte de doutes et de culpabilité que l’héroïne refait surface. Alors que sa vie sentimentale est en déshérence, Anna se demande si elle ne devrait pas revenir vivre avec ceux qui ont finalement fait son bonheur ?



Karine Reysset nous livre un roman intimiste, introspectif, une histoire de famille recomposée, de famille décomposée comme il en existe tant de nos jours. Mais au milieu de ces histoires, des hommes, des femmes et des enfants qui même s'ils ne sont pas liés par le sang, partagent un bout de vie ensemble. Ils forment une famille jusqu'au jour où ils doivent affronter le déchirement de la séparation. C'est à travers le parcours sentimental d'Anna que ces thèmes sont abordés.



L'écriture de Karine Reysset est fluide, limpide. La multitude de personnages et la description des liens familiaux des uns et des autres peut perdre le lecteur. Mais une fois que l'on situe qui est le fils de l'ex-belle-mère de la nouvelle belle-mère des enfants du père, on se laisse bercer par ce conte familial des temps modernes, même si une fois refermé La fille sur la photo ne laissera pas un souvenir impérissable.



Quoi qu'il en soit, je remercie Babelio pour cette Masse critique ainsi que les Éditions Flammarion. Grâce à vous, j'ai découvert une auteure que je ne connaissais pas. Une chose est sûre, j'y reviendrai.


Lien : http://the-fab-blog.blogspot..
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