AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Laure Adler (313)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les femmes qui lisent sont dangereuses

Comment résister à l'appel d'un tel titre et puis la couverture est si belle (reproduction d'une oeuvre de Vittorio Matteo Corcos). Découvert grâce à un article sur un blog, je me suis dépêchée de l'acquérir. Oui une femme qui lit peut être dangereuse : pas en violence mais dans le sens où elle apprend, se détache du monde qui l'entoure, mais s'informe aussi, cultive son jardin secret ou non, rêve et voyage.



Un magnifique album regroupant des peintures ou photographies de femmes qui sont plongées dans la lecture  qui débute sur une préface passionnante "Sextuelle" de Laure Adler qui nous explique sa démarche : observer une toile ou une photo, pas seulement ce qui saute aux yeux mais aussi les petits détails, sa conception, le contexte de sa création. puis, regroupés en chapitres sous-titrés par types de lectrices : lectrices conscientes d'elles-mêmes, lectrices ensorcelées lectrices solitaires, lectrices passionnées etc... on découvre que l'art a souvent mis en avant la femme qui lit.



Il parait qu'il y a plus de lectrices que de lecteurs. Ce n'est pas moi qui vais le contredire étant donné ma qualité de femme, de lectrice et qu'autour de moi, blogs, rencontres, il y a une majorité de femmes. Et quand on parle lecture, je peux vous assurer que toutes ont leurs yeux qui s'enflamment. La lecture une passion féminine, oui peut-être en tout cas elle ne date pas d'hier au vu des différentes représentations dans ce livre.



Je vous mets quelques représentations que j'ai particulièrement aimées :

 

Regardez-les bien : plus rien n'existe, elles sont plongées dans leur lecture, solitaire ou non, on a le sentiment que plus rien ne peut les atteindre. 



Je pense que cet album restera en évidence sur une des mes étagères de ma bibliothèque, face à la porte d'entrée, au moins les gens qui arrivent chez moi sauront à quoi s'en tenir.....
Lien : http://mumudanslebocage.word..
Commenter  J’apprécie          190
Les femmes qui écrivent vivent dangereusement

C'est un ouvrage très intéressant que nous livrent Laure Adler et Stefan Bolmann, sur les femmes et leur rapport à l'écriture. A travers leur étude respective, nous touchons du doigt le mystère de l'écriture, de la création, de cette nécessité du langage.



C'est un combat mené pour la liberté d'expression, un besoin irrépressible de descendre au fond du « puits noir » comme le disait Marguerite Duras, une évidence, un langage, une liberté.

Une cinquantaine de portraits de ces femmes qui vivent dangereusement est présenté, du Moyen-Age à aujourd'hui, de toutes nationalités. Certaines sont devenues des « classiques », d'autres m'étaient inconnues, mais ne le resteront pas.

Les auteurs s'attachent à nous présenter ces femmes écrivaines passionnées,simplement et succinctement, des photographies ou illustrations nous aident à mettre un visage sur ces portraits.



Une très belle découverte enrichissante.

Merci aux éditions Flammarion et à la masse critique de Babelio.
Commenter  J’apprécie          191
Françoise

J’avais lu la biographie de Marguerite Duras pour mieux comprendre ses œuvres. J’ai lu celle de Françoise Giroud pour mieux comprendre une époque et un métier : le journalisme. Le fabuleux travail d’investigation de Laure Adler, qui a planché 7 ans sur cette biographie, a de nouveau comblé mes attentes.



Françoise Giroud, en soi, ne m’attirait pas spécialement. Trop jeune pour l’avoir connue dans sa splendeur, j’avais en mémoire une vieille femme acérée aux cheveux courts, ancienne compagne de Jean-Jacques Servan-Schreiber, liée au magazine l’Express et au mouvement féministe. J’en sais maintenant beaucoup plus sur cette battante, née en 1916 d’émigrés turcs et qui, à partir d’un simple diplôme de sténographe, s’est forgé un destin exceptionnel dans un monde autrefois (?) réservé aux hommes : le cinéma, le journalisme et la politique, puis sur la fin de sa vie l’humanitaire et la littérature. Mais apprendre à la connaitre ne me l'a pas rendue plus sympathique et c’est là une des forces de Laure Adler : mettre en avant les faits et non son jugement, ne pas occulter par complaisance les contradictions et les côtés sombres de son sujet - et "Françoise" en recèle un certain nombre.



Sans doute influencée par le souvenir de son père qui aurait tant souhaité un garçon, l'originalité de Françoise Giroud fut de gérer sa vie personnelle et sa carrière avec la même indépendance qu’un homme. Ses deux enfants étant gardés par sa mère, elle pouvait se consacrer entièrement à son travail, tout en apportant ce "petit plus" féminin qui fit son succès : faire entendre le point de vue des femmes dans la presse (en particulier lors de sa collaboration au magazine Elle), ancrer les sujets politiques dans la vie quotidienne (c’est l’orientation qu’elle donna à l’Express), décrypter les tendances avant tout le monde (on dit qu’elle créa la Nouvelle Vague)...



Dans son sillage, c’est aussi toute une époque qui est passée au crible. L’Occupation allemande, la guerre d’Algérie, la fin de la IVe République, Mai 68, le gouvernement Giscard puis celui de Mitterrand, les mouvements humanitaires et féministes…. Tout y est, relaté par ceux qui ont vécu l’actualité. Et le verbe « vivre » est important. Car au temps du plein emploi et de libéralisation des mœurs, où l’espérance de vie était plus courte que maintenant, les gens prenaient très tôt des risques pour bâtir leurs propres expériences, quitte à changer de voie par la suite. Par exemple, en 1962, Françoise Giroud a autorisé sa fille Catherine Eliacheff, quatorze ans et demi, à partir vivre avec Robert Hossein et à l’épouser. Impensable à l'heure actuelle ! Cela n’a pas empêché la jeune femme d’entreprendre ensuite les brillantes études de médecine que l’on connaît.



Bravo, donc, à Laure Adler pour la somme incroyable de documents collectés et d’entretiens tenus pour nous faire vivre au jour le jour toutes ces années. Et une mention spéciale pour son prologue, synthèse intelligente et sensible qui témoigne du respect avec lequel elle a mené ce projet.
Commenter  J’apprécie          190
Histoire(s) de vie

Cette année j'ai lu un livre de Laure Adler pour la première ainsi que Edgar Morin.

J'ai adoré ces deux personnes par leurs convictions qu'ils expriment à l'écrit et par leur style d 'écriture.

Il s'agit d'un ouvrage ou Laure Adler va poser des questions à des moments bien précis à Edgar Morin.

Les interrogations à Monsieur Morin sont très fouillé et il répond sans langue de bois.

Dans ce document, il se dégage de bienveillance entre les personnes.

J'aime ce que dégage Edgar Morin car il reste très juste face à la vie et aux situations et aux événements.

Il nous raconte :

-La perte de sa mère

-La résistance.

-Son identité

-L'après guerre en France et chose rare comment les personnes étaient entre eux,

-Mitterand

-Le parti communisme

-Le terrorisme

-Le covid

-L'amour retrouvait à 90 ans.

Ect...

C'est un ouvrage qui fait du bien il est pour moi comme "Feed Good"

Commenter  J’apprécie          180
La voyageuse de nuit

J'imagine que chaque lectrice ou lecteur qui découvrira cet essai le comprendra en fonction de son âge personnel, ou plus exactement selon la dizaine dans laquelle elle/il se situe. Je me place dans la dizaine de l'autrice.



Quelque soit notre âge, disons au-delà de la quarantaine, il est embarrassant de le communiquer, on souhaiterait tellement entendre " Mais, vous ne les faites pas" 😂.



Si je n'appartiens pas au milieu intellectuel parisien de L. Adler, j'essaie de maintenir des activités culturelles. Cadre retraitée résidant en banlieue je suis inscrite avec mon mari, médecin en retraite, à une université inter-âge dans laquelle la majorité des inscrits sont des retraités. Elle nous propose de nombreuses activités comme des conférences ( en présentiel mais actuellement sur zoom) sorties, expositions, café littéraire, stage de littérature, cours de langue, etc. Les inscrits les plus âgés sont nonagénaires !



On trouve dans la description de la vieillesse tant sur le plan physique que mental quelques points communs entre tous les séniors (le corps qui se modifie, la mémoire qui joue des tours...). Les inégalités entre séniors sont principalement l'état de santé, la solitude, les situations économiques et familiales.



En cette année 2020 il est malheureusement difficile d'oublier notre âge puisque tous les jours sur les radios et télévision on nous rappelle que nous sommes, compte tenu de notre âge, des personnes à risque. le moral commence à en prendre un coup!



Cet ouvrage n'est pas désespérant comme le pensent certaines de mes connaissances qui refusent de le lire, par peur de s'y reconnaître ?. Au contraire c'est un livre assez réjouissant et très intéressant dans lequel se mêlent littérature, philosophie, humour, bonheur de vivre et parfois de la colère sur la façon dont certaines personnes âgées sont traités.



Pour conclure j'ai choisi une phrase de Victor Hugo :



"L'un des privilèges de la vieillesse c'est d'avoir outre son âge tous les âges."



Commenter  J’apprécie          181
La voyageuse de nuit

J'ai vraiment apprécié cet essai littéraire, philosophique et sociétal sur la vieillesse. Il faut dire que je me sens concernée par le sujet de "La voyageuse de nuit" de Laure Adler car j'ai déjà de l'âge et il arrive qu'on me laisse une place dans le métro (ce que personnellement j'apprécie).

Ce dont parle Laure Adler c'est de l'âgisme, une forme de discrimination par l'âge.

Il est vrai que l'on ne peut rien contre le vieillissement et qu'il concerne tout le monde. Pour autant, on peut ne pas se sentir vieux à un âge avancé (et inversement) et le supplément de temps écoulé ne doit pas se traduire par une réduction de la joie de vivre.

Il n'en demeure pas moins que la logique économique du court terme imposée par le système libéral a érigé le jeunisme comme modèle, ce qui fait qu'à quarante-cinq ans on peut être considéré comme "périmé" dans le monde du travail. Alors que dire de la considération sociale des retraités, dont la connotation renvoi au retrait.

Laure Adler pose beaucoup de questions passionnantes ; elle présente aussi de nombreuses références littéraires dont celle De Chateaubriand qui lui a suggéré le titre de son essai, « La voyageuse de nuit » comme métaphore de la vieillesse.

Pour écrire ce livre, elle a été inspirée par "La vieillesse" de Simone de Beauvoir, publié il y a cinquante ans et qui évoquait déjà la vieillesse comme un problème de société et de civilisation.

Laure Adler est également confrontée à la dépendance de ses parents. Elle a d'ailleurs fait des enquêtes en Ehpad et reconnait avec beaucoup de lucidité le travail du personnel et des aidants tout en constatant les abus dans certains établissements dont l'intérêt financier prime. Alors il y aurait-il plusieurs vieillesses ?

Ce qui est certain c'est qu'il ne s'agit pas d'un livre triste. Au contraire, il encourage à vivre, à faire des projets à n'importe quel âge. D'ailleurs la référence à Marguerite Duras que Laure Adler a bien connue m'a enchantée parce que l'âge n'était pas un problème pour elle.

Et puis, un livre qui se termine par la chanson Prohibition de Brigitte Fontaine, j'adore !





Commenter  J’apprécie          182
Immortelles

Les immortelles sont trois femmes dont l'auteur fait le portrait depuis leur enfance jusqu'à leur disparition. Elles ne se connaissent pas mais ont en commun d'avoir été amie avec la narratrice.

Florence, Suzanne et Judith auraient pu faire l'objet d'une nouvelle mais l'auteur a choisi de les présenter chacune leur tour dans des chapitres consacrés à une période de la vie. Le sentiment de l'innocence, la perception de l'existence, le sentiment sexuel, le surgissement du réel et l'apprentissage de la désillusion, fragmentent le récit de leurs destinées.

Ce procédé, bien qu'original, donne une impression fort brouillonne qui m'a empêchée de m'attacher à aucune de ces femmes. Ma faible faculté de concentration n'a pas résisté à ces allers-retours où à peine entrée dans l'intimité de l'une, il faut déjà la quitter pour passer à l'autre. J'ai fini par tout mélanger...

A mi-lecture, j'ai décidé d'abandonner en me faisant la promesse de m'y remettre plus tard mais en lisant ces histoires différemment, en ne suivant pas le fil imposé par l'auteur. C'est à dire de sauter les paragraphes pour ne suivre qu'une seule femme à la fois. Parce qu'elles le valent bien ! ☺
Commenter  J’apprécie          180
Les femmes qui écrivent vivent dangereusement

Le titre en lui même très évocateur traduit littéralement l'ambiance de ce beau livre. Biographie de la femme écrivain et des risques qu'elle prend depuis le moyen âge pour émanciper sa pensée par le biais de sa plume.

Certains passages, pourtant véridiques, sont simplement hallucinants.



En parallèle de l'histoire de la femme et la plume, l'ouvrage nous présente les grands noms de la littérature féminine, de George Sand à Simone de Beauvoir en passant par Jane Austen, les sœurs Bronté, Agatha Christie, Ann Franck ou encore Marguerite Duras et Toni Morrison (tout ceci n'est qu'une petite partie du contenu présent dans le livre).



Chaque auteure a sa fiche avec sa mini biographie ainsi qu'une illustration/photographie. Différents thèmes découpent l'ouvrage tels que l'enfance, les militantes ou encore les femmes libres.



"Les femmes qui écrivent vivent dangereusement" est un beau livre à posséder, instructif et accessible !



Voir la chronique sur mon blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
Commenter  J’apprécie          180
Les femmes qui lisent sont dangereuses

Un très beau livre qui illustre en tableaux, photos et dessins, le rapport des femmes à la lecture.

En préambule on a 2 textes sur l'histoire de la lecture et les femmes et les la lecture qui sont vraiment très instructifs.

Sur chaque page on a une oeuvre d'art avec son explication assez courte mais néanmoins bien faite. Pour moi qui n'est pas forcément envie de lire des textes compliqués d'historiens de l'art mais qui veut juste glane des informations c'est parfait !



Je l'ai lu en plusieurs fois en picorant des textes et des images. C'est un livre très sympa à offrir aux femmes mais aussi aux hommes partageant un gout pour la lecture et l'art !



CHALLENGE MULTI-DEFIS 2016 : Un livre d'art ou une biographie d'artiste
Commenter  J’apprécie          170
La voyageuse de nuit

«Mourir cela n'est rien, Mourir la belle affaire, Mais vieillir... ô vieillir » le chantait Jacques Brel en son temps. Tel n’est pas le point de vue de Laure Adler. Dans cet essai mosaïque, fourmillant d’éclats de vie et de rencontres, l’autrice s’attache à décrire ce que vieillir signifie. Souvent évacuée par une société qui prône la jeunesse, cette question tient toujours une place congrue dans la vie intellectuelle. Aussi, Laure Adler se replonge dans ses classiques, fait appel à Simone de Beauvoir ou aux auteurs antiques pour mettre en perspective sa réalité de femme de 70 ans, tonique et dynamique, qui n’en reste pas moins freinée au quotidien par le passage des années, ni confrontée à la réalité de la vie dans les Ehpad.

Energique et revigorant, « La voyageuse de la nuit » tient autant de l’essai intellectuel que d’une ode à une vie intense et pleine quelles que soient les contraintes liées à l’âge.

Commenter  J’apprécie          162
Les femmes qui écrivent vivent dangereusement

Un très beau livre sur la condition des femmes écrivain au cours des siècles. Pendant Long, elles ne manquerent pas de difficultés pour pouvoir écrire et être publié. De nombreuses femmes écrivains y sont présentées à travers les époques et les pays, plus ou moins connues du grand public.
Commenter  J’apprécie          150
Marguerite Duras

Pour les amoureux de Marguerite Duras, ce superbe ouvrage est un bonheur sans nom.

Des photos inédites, des manuscrits, des documents relatifs à l'auteur, et un texte magnifique de Laure Adler, qui avait fait une biographie géniale de Duras en 1997 il me semble.

Un bon gros livre à regarder, à renifler même, à écouter presque.

Un grand livre d'art.

L'art de Duras évidemment.
Commenter  J’apprécie          150
Marguerite Duras

Quand Laure Adler parle de Marguerite Duras, elle évoque un "être de la démesure, qui se dépassait sans cesse". Il était donc naturel qu'elle lui rende un hommage avec ce très beau livre publié en 2014, à l'occasion du centenaire de la naissance de Marguerite Duras. Mais ce n'est pas une première puisque Laure Adler avait déjà écrit une biographie très complète en 1998 et un recueil de textes "Voyager avec Marguerite Duras" en 2010.



Ce livre sublime est composé de multitudes de documents : notes, photographies, articles… Laure Adler revient sur la vie de Duras : son enfance en Indochine, sa relation compliquée avec sa mère, ses amours tourmentés, tous ces éléments qui ont pu façonner l’œuvre d’une des plus grandes figures de la littérature française du XXe siècle. Un magnifique portrait d’une vie très riche qui donne envie de lire.



Et puis, grâce a ses belles photos légendées, ce livre m'a inspirée pour un parcours dans Paris, sur les traces de Duras.

Commenter  J’apprécie          155
Les femmes qui écrivent vivent dangereusement

Ce très bel ouvrage cherche à répondre à une question : les femmes qui écrivent vivent-elles dangereusement ? Pour cela, il présente le parcours d’une cinquantaine d’auteures, d’Hildegarde de Bingen à Arundhati Roy, à travers le monde et les siècles. Cet essai constitue ainsi une magnifique introduction aux textes produits par des femmes depuis qu’elles savent écrire. Il n’est évidemment pas exhaustif (ce qui serait de toute façon impossible), mais décrit le travail des écrivaines incontournables de l’Histoire, comme Jane Austen, tout en faisant découvrir aux lecteurs des figures moins connues du grand public, comme Erika Mann.



Ce livre est aussi bien un régal pour les yeux (les illustrations, pertinentes, ont été soigneusement choisies et imprimées) qu’un bonheur de lecture. Il donne envie d’en apprendre davantage sur les auteures qu’il présente grâce à sa bibliographie. Un superbe ouvrage, à (s’)offrir.

Commenter  J’apprécie          150
Les femmes qui aiment sont dangereuses

Un très beau livre qui, un peu comme celui de Quignard, "La nuit sexuelle", associe un texte écrit avec érudition et sensibilité (par Laure Adler) à de magnifiques reproductions de tableaux des maîtres italiens et flammands mais aussi des oeuvres contemporaines (délicieuse photo de Mapplethorpe représentant Louise Bourgeois, vieille dame tenant une scultpure représentant un sexe masculin sous le bras avec un sourire malicieux). Il y est question d'amour donc mais ausssi de désir et de femmes : muses (Dora Maar), artistes (Niki de Saint Phalle) mythiques (Marylin Monroe) et surtout mythologiques (Omphale, Circé, Junon, etc.).
Commenter  J’apprécie          150
La voyageuse de nuit

C'est un sujet trop tabou ou pas assez parler "Vieillir"

Ce livre nous pose des questions sur nous même.

Elle aborde le sujet de manière littéraire, phislosophique et de manière financière.

Laure Adler m'a donné envie de lire pleins d'autres ouvrages.

Il y a eu le scandale des maisons de retraites et le sujet est très bien traité dans cette ouvrage sans rentré dans une enquête.

Il y a beaucoup de délicatesse dans cet essai.

La chanson " Encore un soir"de Céline Dion m'a accompagné dans cette lecture que je ne peux conseiller même elle fait voir les choses autrement.

Merci à l'autrice pour ce remarquable travaille.

Je remercie mon libraire pour ce conseil.
Commenter  J’apprécie          140
La voyageuse de nuit

Les romans sur le troisième âge me plaisent beaucoup, cette génération a tellement à nous apporter, leur histoire, leur mémoire alors je n'ai pas hésité à lire ce livre. Cette fois ce n'est pas un roman mais un voyage dans ce pays où nous irons tous si nous en avons la chance.  La question déjà c'est "quand sommes nous vieux?" La réponse appartient à chacun bien entendu... La retraite? Un âge en particulier? Pour mes enfants je suis déjà vieille mais au delà de l'âge et de notre corps qui nous le rappelle c'est un état d'esprit!!!



La vieillesse au fil des siècles et la place de nos anciens, le respect qui leur ai dû. La vieillesse à travers le monde! Voilà ce que nous offre Laure Adler. "La vieillesse est une voyageuse de nuit: la terre lui est cachée, elle ne découvre plus que le ciel" ces mots de Chateaubriand lui ont inspiré le titre mais avec le livre c'est un ensemble de citations issues de texte à travers le temps issus de grands auteurs et autrices comme Simone de Beauvoir ou Annie Ernaux. 



Ces lieux que sont les EHPAD... où dans certains établissements il faut rendre des comptes aux actionnaires et cette recherche de profit se fait au détriments des retraités. Heureusement, ils ne sont pas minoritaire et j'ai aimé ce lieu où elle s'est rendue avec son ami danseur.  Laure Adler, chiffre à l'appui fait le constat de la vie de nos anciens aujourd'hui, le problème des effectifs, le manque de moyens pour prendre parfois soin d'eux, le manque de prise en compte par les pouvoirs publics mais aussi la difficultés pour les proches d'assumer parfois tout en voulant le faire du mieux possible. Sans oublier, la douleur de ceux qui se sont vus priver de leurs proches pendant le confinement et pour les protéger nous les avons isoler, leur laissant le chagrin. 



Quoi de pire qu'un vieux, une vieille! Même sur la fin de notre vie, des différences persistent, combien de femmes vivent sous le seuil de pauvreté et ne peuvent terminer sereinement leur vie. Une vieillesse heureuse et sereine est finalement le privilège de certains. Bien entendu, Laure Adler aborde aussi l’allongement de la vie avec ceux que nous nommons le quatrième voire le cinquième âge et toutes les conséquences qui suivent sans oublier la fin de vie. Un état des lieux mais surtout une réflexion complète sur la vieillesse qui ne peut que nous ouvrir les yeux sur certains pans de la vie.



Un voyage au cœur de la vie, au cœur de la nuit de notre vie. Je vous invite à revoir la chronique d'Olivia De Lamberterie sur Télématin, elle en parle si bien! J'avoue mettre un peu perdue parfois dans ce voyage mais il n'en est pas moins intéressant. Je remercie les Editions Grasset pour l'envoi de #lavoyageusedenuit via #netgalleyfrance.
Lien : https://leslecturesdemamanna..
Commenter  J’apprécie          140
Les femmes qui lisent sont dangereuses

Attiré par la magnifique reproduction en couverture j'ai ouvert ce livre pour y découvrir des tableaux représentant des femmes lisant, prétexte esthétique à un essai sur les femmes apparaissant en peinture. L'accès à la culture, à la lecture, à une chambre à soi, pour paraphraser Virginia Woolf, à toujours fait peur aux détenteurs du pouvoir, mais à visiblement fasciné les artistes.



Les reproductions sont de très bonne qualité  et les choix de tableaux excellents.

Les analyses des tableaux, à la fois artistiques mais aussi symboliques et historiques, sont au coeur du propos de ce livre, pour interroger l'accès des femmes à la lecture, à la connaissance, à la maitrise de leur temps.
Commenter  J’apprécie          140
Les maisons closes: 1830-1930

Commençons par ce qui fâche : les titres qui sont extrêmement inexacts. Oui, on y parle de maisons closes. Mais alors que je m'attendais , légitimement, à une histoire de ces lieux, ils font l'objet d'un chapitre de 92 pages sur 246... C'est court, surtout pour un siècle, mais c'est en fait assez vite expédié : pas d'histoire, une typologie succincte des différentes sortes de maisons, peu de données sur l'évolution des lieux, le mode de vie des filles... A partir du moment où elle dit que la fréquentation des maisons baisse, pouf, fin de l'histoire... Un peu rude quand même puisqu'elles continuent d'exister...

Le reste de l'ouvrage est intéressant, il offre un panorama de la prostitution au XIXè siècle. Les sources étant lacunaires et masculines, la vision des filles est très partiale et partielle. Si elles sont un "mal nécessaire", elles sont toujours stigmatisées, punies d'être ce qu'elles sont, considérées comme anormales et dangereuses (surtout celles qui exercent clandestinement, qui ne sont enregistrées nulle part). Alors qu'elle ne sont que le résultat de la société...

La partie sur la prostitution de rue ressemble à ce que j'attendais sur les maisons closes : vie et obligations des filles, typologie et évolution de la prostitution sur le siècle, protecteur, rapport aux autorités...

Intéressant, mais complètement à côté de ce que j'attendais et cherchais. Une bibliographie conséquente avec romans, articles, ouvrages datant de la période de recherche (médecin, moralistes, rapport de police...)

Commenter  J’apprécie          1411
Les femmes artistes sont dangereuses

j'aurais aimé davantage de femmes artistes

comme les femmes qui écrivent ou peignent

de beaux livres de cette auteure mais il manque

certaines femmes,
Commenter  J’apprécie          130




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Laure Adler (2258)Voir plus

Quiz Voir plus

ENQUETE AU COLLEGE

Qui est le personnage qui raconte l' histoire?

Eulalie Bontemps
Les élèves
MOMO
Rémi Pharamon

8 questions
60 lecteurs ont répondu
Thème : Enquête au collège de Jean-Philippe Arrou-VignodCréer un quiz sur cet auteur

{* *}